Qui empôche les milliards ?
dette c'est le double en fait
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La dette pèse plus lourd. La dette publique de la France s'est établie à 2 358,9 milliards d'euros à la fin du premier trimestre, atteignant 99,6 % du PIB, contre 98,4% du PIB fin 2018, a annoncé l'Insee dans un communiqué, vendredi 28 juin.
Rapportée à la richesse nationale, la dette de l'ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, s'est accrue de 43,6 milliards par rapport à fin 2018, quand elle s'élevait à 2 315 milliards d'euros. Le ratio de dette publique, qui intègre les comptes de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale, est supérieur à ce stade à l'objectif que s'est fixé le gouvernement pour la fin de l'année 2019, à savoir 98,9% du PIB.
Selon l'Insee, cette évolution s'explique par la contribution des comptes de l'État à la dette, qui a augmenté de 42 milliards d'euros sur les trois premiers mois de l'année. "Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+46,4 milliards d'euros)", et de la contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette, en augmentation de 1,6 milliard d'euros "presque exclusivement du fait de SNCF Réseau", précise l'organisme public.
Mise en garde de la Cour des comptes
La contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul) a de son côté progressé de 1,2 milliard d'euros, en raison d'une hausse de l'endettement des régions (+0,5 milliard) et de la Société du Grand Paris (+2,2 milliard). Mais cette hausse a été compensée par la contribution à la dette des administrations de sécurité sociale (Asso), qui a diminué de 1,2 milliard d'euros.
La publication de ces chiffres intervient trois jours après la sévère mise en garde de la Cour des comptes, qui s'est inquiétée d'une possible dérive des finances publiques, fragilisées par les dépenses et baisses d'impôts annoncées depuis la crise des "gilets jaunes".
Le gouvernement, qui a promis que la dette ne dépasserait pas les 100% du PIB, a prévu de ramener ce ratio à 96,8% d'ici 2022. Cela représente une baisse de 1,6 point de PIB sur l'ensemble du quinquennat, au lieu des cinq points de PIB initialement annoncés
dette c'est le double en fait
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La dette pèse plus lourd. La dette publique de la France s'est établie à 2 358,9 milliards d'euros à la fin du premier trimestre, atteignant 99,6 % du PIB, contre 98,4% du PIB fin 2018, a annoncé l'Insee dans un communiqué, vendredi 28 juin.
Rapportée à la richesse nationale, la dette de l'ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, s'est accrue de 43,6 milliards par rapport à fin 2018, quand elle s'élevait à 2 315 milliards d'euros. Le ratio de dette publique, qui intègre les comptes de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale, est supérieur à ce stade à l'objectif que s'est fixé le gouvernement pour la fin de l'année 2019, à savoir 98,9% du PIB.
Selon l'Insee, cette évolution s'explique par la contribution des comptes de l'État à la dette, qui a augmenté de 42 milliards d'euros sur les trois premiers mois de l'année. "Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+46,4 milliards d'euros)", et de la contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette, en augmentation de 1,6 milliard d'euros "presque exclusivement du fait de SNCF Réseau", précise l'organisme public.
Mise en garde de la Cour des comptes
La contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul) a de son côté progressé de 1,2 milliard d'euros, en raison d'une hausse de l'endettement des régions (+0,5 milliard) et de la Société du Grand Paris (+2,2 milliard). Mais cette hausse a été compensée par la contribution à la dette des administrations de sécurité sociale (Asso), qui a diminué de 1,2 milliard d'euros.
La publication de ces chiffres intervient trois jours après la sévère mise en garde de la Cour des comptes, qui s'est inquiétée d'une possible dérive des finances publiques, fragilisées par les dépenses et baisses d'impôts annoncées depuis la crise des "gilets jaunes".
Le gouvernement, qui a promis que la dette ne dépasserait pas les 100% du PIB, a prévu de ramener ce ratio à 96,8% d'ici 2022. Cela représente une baisse de 1,6 point de PIB sur l'ensemble du quinquennat, au lieu des cinq points de PIB initialement annoncés