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Les sommes transférées par les Marocains résidant à létranger sont en hausse au premier semestre de lannée écoulée, contribuant ainsi à une augmentation des recettes et à linjection de nouveaux fonds dans un large éventail de secteurs.
Les transferts effectués par les Marocains Résidant à lEtranger (les MRE) ont totalisé 3,5 milliards de dollars pour les six premiers mois de 2008, soit une hausse de 5% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice des Changes, létablissement chargé de contrôler les opérations de change au Maroc.
Le Maroc reçoit plus de transferts que nimporte quel autre pays du Moyen-Orient et dAfrique du Nord, derrière lEgypte. Selon la Banque mondiale, lannée dernière, le pays aurait perçu quelque 5,7 milliards de dollars envoyés par les expatriés marocains, et ces transferts auraient atteint 2,6 milliards de dollars en moyenne par an depuis 2003. En lespace de 15 ans, le nombre de Marocains résidant à létranger a presque triplé, atteignant aujourdhui 3,3 millions de marocains. La communauté marocaine a connu une expansion géographique ces dernières années, mais leur concentration reste à 80% dans les pays de lUnion européenne : ils sont 1.6 million en France et 700 000 en Espagne, les deux principaux pays émetteurs de transferts. Près dun marocain sur deux à létranger est une marocaine, reflétant le nombre croissant de femmes marocaines qui émigrent seules.
Les transferts effectués par les MRE sont réalisés sous formes diverses, permettant ainsi de soutenir la croissance dans plusieurs secteurs de léconomie. Selon le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM), lautorité nationale du marché, le nombre des MRE a constitué 58% du nombre total des étrangers qui ont investi dans la Bourse de Casablanca. Parallèlement, les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), ou fonds mutuel, ont attiré le plus les MRE qui ont transféré 1,68 milliard de dollars au titre de lannée 2007 - soit une part de 27,8% de lensemble des investissements en titres dOPCVM.
Par ailleurs, les expatriés jouent un rôle actif dans les secteurs de limmobilier et du tourisme, à travers linvestissement direct étranger sous forme dachat immobilier au Maroc et à travers linvestissement et le revenu de ceux qui rentrent au pays pour les vacances.
De manière plus générale, les transferts de fonds continuent dassumer leur rôle traditionnel, qui est celui de fournir une importante source de revenu pour les membres de la famille des expatriés dans le pays, et daugmenter lentrée de devises étrangères.
Selon un communiqué du Centre marocain de conjoncture économique publié dans la presse locale, « les transferts financiers effectués par les Marocains résidant à létranger représentent un enjeu important pour léconomie marocaine, non seulement en tant que soutien au revenu des ménages, mais aussi et surtout en tant quapport supplémentaire en épargne et ressource essentielle en devises. »
Limportance de ces transferts est telle que le gouvernement encourage les expatriés à investir davantage dans leur pays dorigine.
A cet effet, au mois daoût, le Maroc a signé un nouvel accord autorisant le transfert dargent électronique par le biais dune technologie développée par lUnion postale universelle (UPU), lorganisme des Nations Unies responsable des services postaux. Les autres pays signataires comprennent la Jordanie et la Tunisie, qui bénéficient aussi de larges sommes transférées, ainsi que le Qatar et les Emirats Arabes Unis, où un nombre croissant de marocains ont émigré.
Selon un communiqué de lUPU, le système devrait permettre « daméliorer laccès des populations rurales à des services de transferts dargent fiables par le biais de canaux formels, plutôt que par des méthodes informelles traditionnelles. »
La facilitation et la formalisation des transferts de fonds est une étape importante dans le cadre de la politique de soutien du volume des flux. Un certain nombre de MRE ont exprimé leurs préoccupations face à la corruption et à la bureaucratie que connait le Maroc, justifiant leurs réticences à lidée de devoir transférer ou dinvestir de larges sommes dargent.
Le Conseil de la communauté marocaine à létranger (CCME), une institution publique représentant les MRE, envisage de lancer une étude sur la nature des investissements des expatriés marocains dans leur pays dorigine, notamment afin de déterminer les difficultés quils rencontrent. Le CCME espère que cette étude permettra dinsuffler un nouveau souffle à linvestissement des MRE.
Ces avancées arrivent à un moment opportun. Face aux perturbations économiques que connaît lEspagne, essentiellement due à un secteur des BTP mis à mal par lexplosion de la bulle immobilière, certains redoutent une diminution des transferts provenant de lautre rive du détroit de Gibraltar. Selon le Centre marocain de conjoncture économique, limpact du repli espagnol sera « léger », mais étant donné que dautres économies européennes sont aussi confrontées à des perturbations économiques, les autorités ont intérêt à compenser toute réduction potentielle des sommes transférées au Maroc en facilitant et en régularisant le processus de transfert de fonds et linvestissement des expatriés marocains dans leur pays dorigine.
Source : LObservateur "
Je pense que la diaspora marocaine est toujours aussi stupide et naive pour continuer à servir de vaches à lait et à engraisser le mammouth marocain de la corruption.
Les sommes transférées par les Marocains résidant à létranger sont en hausse au premier semestre de lannée écoulée, contribuant ainsi à une augmentation des recettes et à linjection de nouveaux fonds dans un large éventail de secteurs.
Les transferts effectués par les Marocains Résidant à lEtranger (les MRE) ont totalisé 3,5 milliards de dollars pour les six premiers mois de 2008, soit une hausse de 5% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice des Changes, létablissement chargé de contrôler les opérations de change au Maroc.
Le Maroc reçoit plus de transferts que nimporte quel autre pays du Moyen-Orient et dAfrique du Nord, derrière lEgypte. Selon la Banque mondiale, lannée dernière, le pays aurait perçu quelque 5,7 milliards de dollars envoyés par les expatriés marocains, et ces transferts auraient atteint 2,6 milliards de dollars en moyenne par an depuis 2003. En lespace de 15 ans, le nombre de Marocains résidant à létranger a presque triplé, atteignant aujourdhui 3,3 millions de marocains. La communauté marocaine a connu une expansion géographique ces dernières années, mais leur concentration reste à 80% dans les pays de lUnion européenne : ils sont 1.6 million en France et 700 000 en Espagne, les deux principaux pays émetteurs de transferts. Près dun marocain sur deux à létranger est une marocaine, reflétant le nombre croissant de femmes marocaines qui émigrent seules.
Les transferts effectués par les MRE sont réalisés sous formes diverses, permettant ainsi de soutenir la croissance dans plusieurs secteurs de léconomie. Selon le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM), lautorité nationale du marché, le nombre des MRE a constitué 58% du nombre total des étrangers qui ont investi dans la Bourse de Casablanca. Parallèlement, les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), ou fonds mutuel, ont attiré le plus les MRE qui ont transféré 1,68 milliard de dollars au titre de lannée 2007 - soit une part de 27,8% de lensemble des investissements en titres dOPCVM.
Par ailleurs, les expatriés jouent un rôle actif dans les secteurs de limmobilier et du tourisme, à travers linvestissement direct étranger sous forme dachat immobilier au Maroc et à travers linvestissement et le revenu de ceux qui rentrent au pays pour les vacances.
De manière plus générale, les transferts de fonds continuent dassumer leur rôle traditionnel, qui est celui de fournir une importante source de revenu pour les membres de la famille des expatriés dans le pays, et daugmenter lentrée de devises étrangères.
Selon un communiqué du Centre marocain de conjoncture économique publié dans la presse locale, « les transferts financiers effectués par les Marocains résidant à létranger représentent un enjeu important pour léconomie marocaine, non seulement en tant que soutien au revenu des ménages, mais aussi et surtout en tant quapport supplémentaire en épargne et ressource essentielle en devises. »
Limportance de ces transferts est telle que le gouvernement encourage les expatriés à investir davantage dans leur pays dorigine.
A cet effet, au mois daoût, le Maroc a signé un nouvel accord autorisant le transfert dargent électronique par le biais dune technologie développée par lUnion postale universelle (UPU), lorganisme des Nations Unies responsable des services postaux. Les autres pays signataires comprennent la Jordanie et la Tunisie, qui bénéficient aussi de larges sommes transférées, ainsi que le Qatar et les Emirats Arabes Unis, où un nombre croissant de marocains ont émigré.
Selon un communiqué de lUPU, le système devrait permettre « daméliorer laccès des populations rurales à des services de transferts dargent fiables par le biais de canaux formels, plutôt que par des méthodes informelles traditionnelles. »
La facilitation et la formalisation des transferts de fonds est une étape importante dans le cadre de la politique de soutien du volume des flux. Un certain nombre de MRE ont exprimé leurs préoccupations face à la corruption et à la bureaucratie que connait le Maroc, justifiant leurs réticences à lidée de devoir transférer ou dinvestir de larges sommes dargent.
Le Conseil de la communauté marocaine à létranger (CCME), une institution publique représentant les MRE, envisage de lancer une étude sur la nature des investissements des expatriés marocains dans leur pays dorigine, notamment afin de déterminer les difficultés quils rencontrent. Le CCME espère que cette étude permettra dinsuffler un nouveau souffle à linvestissement des MRE.
Ces avancées arrivent à un moment opportun. Face aux perturbations économiques que connaît lEspagne, essentiellement due à un secteur des BTP mis à mal par lexplosion de la bulle immobilière, certains redoutent une diminution des transferts provenant de lautre rive du détroit de Gibraltar. Selon le Centre marocain de conjoncture économique, limpact du repli espagnol sera « léger », mais étant donné que dautres économies européennes sont aussi confrontées à des perturbations économiques, les autorités ont intérêt à compenser toute réduction potentielle des sommes transférées au Maroc en facilitant et en régularisant le processus de transfert de fonds et linvestissement des expatriés marocains dans leur pays dorigine.
Source : LObservateur "
Je pense que la diaspora marocaine est toujours aussi stupide et naive pour continuer à servir de vaches à lait et à engraisser le mammouth marocain de la corruption.