Je viens de l'inventer ...
vu le contexte de stigmatisation ambiante : un néologisme de ce type ne pouvait que voir le jour.
Mais sinon, tu as un avis sur les faits justement?
Tout système à ses failles.
Le clicher du profitage est à modérer quand même : il ne faut pas oublier que le RSA est soumis à contrepartie de la part de son bénéficiaire. Cette allocation rejoint les politiques sociales dites contractuelles : le bénéficiaire s'engage à signer un contrat par lequel il s'engage à se mobiliser pour son insertion et déclarer ses revenus chaque trimestre : les contrôles sont de plus en plus fréquents.
Ensuite, comme tu dis, il ne faut pas se leurrer : sortir du dispositif RSA implique de trouver un emploi : et là est le problème : la conjoncture actuelle ne favorise certainement pas cela.
Il y a aussi, sans doute, des personnes qui cumulent les freins à l'accès à l'emploi : santé, âge, maitrise de la langue ...
Les aides que tu évoques sont subsidiaires et ne sont pas "un droit" tout dépend du département, de la majorité politique et des orientations en faveur des bénéficiaires. C'est politique.
Enfin, il semble important avoir un regard plus précis sur ces bénéficiaires et ne pas avoir d'opinion globale faites sur des chiffres qui peuvent paraitre monumentaux mais qui ne représente pas la première cause de la crise à échelle nationale.