La majorité peine à se rassembler pour soutenir la réforme du collège.

Elle est restée seule face aux critiques. La présentation, le 10 mars, de la réforme du collège a placé Najat Vallaud-Belkacem sous les tirs nourris de la droite. Mais autour de la ministre de l'Éducation nationale, le soutien du gouvernement, et plus largement de la gauche, peine à s'organiser. Le président François Hollande a d'abord tenté d'ouvrir la voie à sa majorité. Le 6 mai, date anniversaire de son élection, il prenait la défense de la réforme à la tribune du Conseil économique, social et environnemental. Mais il a fallu que Nicolas Sarkozy évoque lundi dans un meeting le «combat effréné pour la médiocrité» de Najat Vallaud-Belkacem, qui aurait évincé au passage Christiane Taubira, pour qu'enfin la gauche monte au créneau.

(...)

Réforme des collèges : la contre-attaque tardive de la gauche
 
Finalement on passe au décret.

Cette précipitation intempestive en dit long sur l'état désespéré du rafiot PS qui coule: l'équipage qui cherche à sauver sa peau en se raccrochant à tout ce qui semble flotter. Au fait, Hollande et ses procédés qu'il avait promis aux Français: ample concertation avant l'adoption d'une loi et pas de passage en force. Même Sarkozy n'aurait pas fait preuve d'une telle légèreté à l'égard du parlement qu'Hollande prétendait vouloir remettre en valeur.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Cette réforme est une pure absurdité

tout comme la réforme des rythmes scolaires avec les pseudos TAP

changer ok , mais pour empirer la situation non merci....on va droit ds le mur
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Elle est restée seule face aux critiques. La présentation, le 10 mars, de la réforme du collège a placé Najat Vallaud-Belkacem sous les tirs nourris de la droite. Mais autour de la ministre de l'Éducation nationale, le soutien du gouvernement, et plus largement de la gauche, peine à s'organiser. Le président François Hollande a d'abord tenté d'ouvrir la voie à sa majorité. Le 6 mai, date anniversaire de son élection, il prenait la défense de la réforme à la tribune du Conseil économique, social et environnemental. Mais il a fallu que Nicolas Sarkozy évoque lundi dans un meeting le «combat effréné pour la médiocrité» de Najat Vallaud-Belkacem, qui aurait évincé au passage Christiane Taubira, pour qu'enfin la gauche monte au créneau.

(...)

Réforme des collèges : la contre-attaque tardive de la gauche
Sarko :npq:
Mais le rassemblement des troupes pourra se construire grâce à lui, en évacuant le collège et en parlant racisme . Bravo la droite , bravo la gauche et pendant ce temps 119811

O tempora o mores
 

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En tout cas, Mme Vallaud-Belkacem semble avoir été mise au ballottage.
Elle n'est pas un ministre de l'Éducation, mais une sorte de VRP avec sa belle tête souriante. Jamais elle n'aurait eu cette carrière politique si elle n'avait pas été l'épouse de Boris Vallaud, pilier de François Hollande à l'Élysée.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
En tout cas, Mme Vallaud-Belkacem semble avoir été mise au ballottage.
Elle n'est pas un ministre de l'Éducation, mais une sorte de VRP avec sa belle tête souriante. Jamais elle n'aurait eu cette carrière politique si elle n'avait pas été l'épouse de Boris Vallaud, pilier de François Hollande à l'Élysée.
La vous faites un peu dans le délit de belle gueule, je n'approuve pas. Et elle était dans l'écurie royal avant.
La FCPE est aussi à blâmer .
 
Dernière édition:

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
Les français n'aiment pas le changement c'est connu,la France stagne ou régresse depuis longtemps,chaque réforme est appliquée après avoir été vidé de son sens afin de satisfaire tout le monde, ensuite on l'applique.
Là, on est en train de soigner un grand malade ..... a l'aspirine o_O
 
Dernière édition:

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Les français n'aiment pas le changement c'est connu,la France stagne ou régresse depuis longtemps,chaque réforme est appliquée après avoir été vidé de son sens afin de satisfaire tout le monde, ensuite on l'applique.
Là, est en train de soigner un grand malade ..... a l'aspirine o_O
Un décliniste ?
Le coq a toujours chanté les pieds dans la *****.
Je n'aime pas cette réforme pour des points bien précis : suppression des classes européennes et problèmes divers dans l'enseignement du latin grec. Mais il y a aussi de bonnes choses : langues au primaire, 2nde langue des la cinquième , décloisonnement des matières pendant EPI .
Qu'auriez vous vu pour nous remettre sur le chemin de la rédemption ?
 

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
En bon français j'avais aussi besoin de râler ,on a quand même une réputation a tenir ...
Sinon je suis pour cette réforme :travail en groupes,maîtrise des fondamentaux,Interdisciplinarité ,de plus on se concentre sur des "langues d'avenir" je vois pas de grand chamboulement et surtout je comprend pas la position de certains syndicats qui encore une fois ne veulent rien changer et ne proposent Rien

Alors qu'est ce qui ne vous convient pas dans la réforme ?

À moins qu'en bon français vous aviez juste besoin de râler ...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
En bon français j'avais aussi besoin de râler ,on a quand même une réputation a tenir ...
Sinon je suis pour cette réforme :travail en groupes,maîtrise des fondamentaux,Interdisciplinarité ,de plus on se concentre sur des "langues d'avenir" je vois pas de grand chamboulement et surtout je comprend pas la position de certains syndicats qui encore une fois ne veulent rien changer et ne proposent Rien
Donc vous râlez mais en fait ça vous convient . Réputation tenue.
Personnellement mes deux seules oppositions sont :
Il fallait garder les classes européennes
Il fallait laisser le latin grec tel qu'il était , et proposer l'ersatz de latin en EPI .
Mon aine fait européenne , bilangue , latin et grec ancien et c'est une bonne chose.
 

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
Donc vous râlez mais en fait ça vous convient . Réputation tenue.
Personnellement mes deux seules oppositions sont :
Il fallait garder les classes européennes
Il fallait laisser le latin grec tel qu'il était , et proposer l'ersatz de latin en EPI .
Mon aine fait européenne , bilangue , latin et grec ancien et c'est une bonne chose.

Relit mon premier post ,je râle car j'aimerais un projet "plein" pas vidé de son essence à cause d'une opposition qui fait que ça ou de grèves non constructives :)
Pour le latin et le grec ,on peut passer ça en "loisirs" ,concentrons nous sur les langues Vivantes ;)
Bonne soirée
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Relit mon premier post ,je râle car j'aimerais un projet "plein" pas vidé de son essence à cause d'une opposition qui fait que ça ou de grèves non constructives :)
Pour le latin et le grec ,on peut passer ça en "loisirs" ,concentrons nous sur les langues Vivantes ;)
Bonne soirée
Qu'est ce qui a été retiré du projet ?
 

fracasse

Vous êtes né un original Ne devenez pas une copie
Qu'est ce qui a été retiré du projet ?

Désolé j'ai un temps de retard sur l'actualité,apparament le décret a été publié très rapidement et en l'état afin d'éviter les "grèves préventives" ,c'est une bonne chose sinon le projet aurait été dépecé ;)
Bonne journée
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Désolé j'ai un temps de retard sur l'actualité,apparament le décret a été publié très rapidement et en l'état afin d'éviter les "grèves préventives" ,c'est une bonne chose sinon le projet aurait été dépecé ;)
Bonne journée
Franchouille de base qui pleure avant d'avoir mal ;)
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Un décliniste ?
Le coq a toujours chanté les pieds dans la *****.
Je n'aime pas cette réforme pour des points bien précis : suppression des classes européennes et problèmes divers dans l'enseignement du latin grec. Mais il y a aussi de bonnes choses : langues au primaire, 2nde langue des la cinquième , décloisonnement des matières pendant EPI .
Qu'auriez vous vu pour nous remettre sur le chemin de la rédemption ?
On ne parle pas de rédemption ici, ça n’a rien à voir.

La chose la plus importante aurait été de commencer à dissocier l’école de la promesse fictive du travail. L’école ne peut être que décevante si on continue à lui faire porter une promesse qu’elle ne tient pas. La dissocier de la promesse du travail et lui re-associer la seule nécessité qui a toujours été, celle de comprendre (personnellement ou collectivement) et communiquer les choses.

Dans ces circonstances, on ne peut pas réformer l’école sans réformer la société aussi. Dissocier l’école de la promesse fictive du travail et de la place dans la société, ça ne peut pas se faire sans s’occuper du chômage (initialement, parce qu’il n’y a même pas que ça), en prenant acte que le plein emploi ne reviendra jamais (mais la gauche, traditionnellement mystificatrice, ne le pourra pas, et seul le libéralisme le pourra) et mettre en place le revenu de base inconditionnel.

Ça n’est pas changer de sujet, c’est que les deux sont inévitablement liés, à cause de la (fausse) promesse associée à l’école, de donner une place dans la société.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
On ne parle pas de rédemption ici, ça n’a rien à voir.

La chose la plus importante aurait été de commencer à dissocier l’école de la promesse fictive du travail. L’école ne peut être que décevante si on continue à lui faire porter une promesse qu’elle ne tient pas. La dissocier de la promesse du travail et lui re-associer la seule nécessité qui a toujours été, celle de comprendre (personnellement ou collectivement) et communiquer les choses.

Dans ces circonstances, on ne peut pas réformer l’école sans réformer la société aussi. Dissocier l’école de la promesse fictive du travail et de la place dans la société, ça ne peut pas se faire sans s’occuper du chômage (initialement, parce qu’il n’y a même pas que ça), en prenant acte que le plein emploi ne reviendra jamais (mais la gauche, traditionnellement mystificatrice, ne le pourra pas, et seul le libéralisme le pourra) et mettre en place le revenu de base inconditionnel.

Ça n’est pas changer de sujet, c’est que les deux sont inévitablement liés, à cause de la (fausse) promesse associée à l’école, de donner une place dans la société.
Hibou la rédemption est juste une boutade en écho à la thèse décliniste de @fracasse qui avait répondu ex nihilo.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
On ne parle pas de rédemption ici, ça n’a rien à voir.

La chose la plus importante aurait été de commencer à dissocier l’école de la promesse fictive du travail. L’école ne peut être que décevante si on continue à lui faire porter une promesse qu’elle ne tient pas. La dissocier de la promesse du travail et lui re-associer la seule nécessité qui a toujours été, celle de comprendre (personnellement ou collectivement) et communiquer les choses.

Dans ces circonstances, on ne peut pas réformer l’école sans réformer la société aussi. Dissocier l’école de la promesse fictive du travail et de la place dans la société, ça ne peut pas se faire sans s’occuper du chômage (initialement, parce qu’il n’y a même pas que ça), en prenant acte que le plein emploi ne reviendra jamais (mais la gauche, traditionnellement mystificatrice, ne le pourra pas, et seul le libéralisme le pourra) et mettre en place le revenu de base inconditionnel.

Ça n’est pas changer de sujet, c’est que les deux sont inévitablement liés, à cause de la (fausse) promesse associée à l’école, de donner une place dans la société.
Je ne vois pas pourquoi le plein emploi ne reviendrait pas et en quoi il est bon pour la société de donner des minima sociaux à des personnes qui ne demandent qu' à travailler tout en supprimant les pompistes ( qui existent toujours en italie ) et le poinçonneur des lilas ( qui existent en Angleterre ).
Retour au collège : l'école est la pour former des citoyens , des hommes libres et des travailleurs. La dissocier du monde du travail me paraît plus que douteux et redonner à l'apprentissage toute sa noblesse me paraîtrait une bonne idée . Inventer des passerelles également . Quand les études vous poursuivent mieux vaut parfois s'orienter vers l'apprentissage , mais pour passer le message vous pourrez revenir en arrière il faudrait des passerelles. L'orientation actuelle serait plutôt ( du fait des parents également ) tu seras bac +10 fac de psycho + lea + ...
Malheureusement ce qui fait l'employabilite n'est pas l'empilement de diplôme mais un parcours cohérent .

Donc pour moi la dissocier n'est pas une bonne idée . L'apprentissage ne fait pas des décérébrés que je sache.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…] La dissocier du monde du travail me paraît plus que douteux […]
Allo la Terre… ça fait longtemps que le monde du travail n’existe plus, et que ce n’est que le monde de l’emploi et que le problème est justement là. D’ailleurs tu confirme l’encrage du problème dans ton message, en croyant que les autres ont des comptes à te rendre en devant te démontrer qu’ils « ne sont pas des fénéants » te « sont utiles à quelque chose ». C’est précisément la différence entre l’emploi et le travail qui se pose là. La notion d’emploi est une perversion. Le travail, il n’y a pas besoin que tu l’ordonne aux autres pour qu’ils pensent à faire ce qui est nécessaire pour eux. Pas besoin d’attendre les ordres de quelqu’un pour passer le chiffon sur ses vitres (ce qui est un travail, mais pas un emploi).

Aussi longtemps que des gens s’imagineront qu’il est légitime pour eux de considérer que les autres sont des objets ou des outils devant justifier de leur utilité, il y aura un problème. Ça n’a rien de naturel, ça date l’industrialisation. C’est le travail (une chose le plus souvent personnelle, qui n’a à se justifier auprès de personne) qui est naturel, pas l’emploi (traiter les gens comme des objets à son services et qui doivent justifier de leur utilité à laquelle est conditionné leur droit à exister, ça n’est pas naturel).
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Allo la Terre… ça fait longtemps que le monde du travail n’existe plus, et que ce n’est que le monde de l’emploi et que le problème est justement là. D’ailleurs tu confirme l’encrage du problème dans ton message, en croyant que les autres ont des comptes à te rendre en devant te démontrer qu’ils « ne sont pas des fénéants » te « sont utiles à quelque chose ». C’est précisément la différence entre l’emploi et le travail qui se pose là. La notion d’emploi est une perversion. Le travail, il n’y a pas besoin que tu l’ordonne aux autres pour qu’ils pensent à faire ce qui est nécessaire pour eux. Pas besoin d’attendre les ordres de quelqu’un pour passer le chiffon sur ses vitres (ce qui est un travail, mais pas un emploi).

Aussi longtemps que des gens s’imagineront qu’il est légitime pour eux de considérer que les autres sont des objets ou des outils devant justifier de leur utilité, il y aura un problème. Ça n’a rien de naturel, ça date l’industrialisation. C’est le travail (une chose le plus souvent personnelle, qui n’a à se justifier auprès de personne) qui est naturel, pas l’emploi (traiter les gens comme des objets à son services et qui doivent justifier de leur utilité à laquelle est conditionné leur droit à exister, ça n’est pas naturel).
Vous m'avez bien mal lu. Je n'ai pas demande de compte !
Je dis que les chômeurs veulent un travail et leur dignité , pas un minima social.
Alors si vous souhaitez dialoguer lisez et ensuite poursuivons.
Sinon à quoi bon ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Vous m'avez bien mal lu. Je n'ai pas demande de compte !
Je dis que les chômeurs veulent un travail et leur dignité , pas un minima social.
Alors si vous souhaitez dialoguer lisez et ensuite poursuivons.
Sinon à quoi bon ?
Et tu es qui pour juger que le fait d’avoir un minimum garanti est indigne ?

Pour le travail, comme j’ai dit plus haut, tu confond emploi et travail.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Et tu es qui pour juger que le fait d’avoir un minimum garanti est indigne ?

Pour le travail, comme j’ai dit plus haut, tu confond emploi et travail.
Décidément , je n'ai jamais dit que le minimum garanti était indigné. J'ai dit que la plupart préfère la dignité d'avoir un travail à celui d'un minimum. Un homme se sent plus digne en ayant un travail de pompiste que de vivre d'un minimum social qui lui est versé .
Relisez sang de bois .
Maintenant si vous trouvez les italiens esclavagistes parce que chaque station propose encore des pompistes, ou les anglais parce qu'il y a un poinçonneur placeur dans les bus, grand bien vous fasse. Il me semble que c'est un travail, ou un emploi. Je ne comprends pas votre minauderie.
C'est quoi sinon votre message c'est qu'un homme se sent mieux en touchant un minimum social qu'en gagnant sa vie par son travail ??
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Décidément , je n'ai jamais dit que le minimum garanti était indigné. J'ai dit que la plupart préfère la dignité d'avoir un travail à celui d'un minimum.
Tu confond encore emploi et travail. Ils ne préfèrent pas, c’est la pression sociale qui est faite comme ça, que l’emploi est devenu un élément sur lequel est basé l’appréciation de la dignité des gens, ce qui revient à dire qu’on accorde à une catégorie de gens, les patrons, qui ne sont même pas élus, le droit de décider de quels citoyens sont dignes ou ne le sont pas. Ce qui n’a rien, mais absolument rien à voir avec le travail…

Emploi =/= travail

Concernant le minimum, c’est une nécessité, parce que la société est techniquement organisée de telle sorte que pas tout le monde n’a accès « à la terre » comme c’était le cas avant. C’est la modernisation et la taille des populations qui veut ça.

Comme dit un défenseur du revenu de base que je connais, le revenu de base inconditionnel, c’est la compensation pour la privation de la terre (c’est une image, et en fait son interprétation est plus générale).

-- Édit --

Pour en revenir à l’école, ça me semble évident que dans un autre climat sociale, un climat social plus sécurisant, l’école serait vue autrement et serait mieux respectée (quoique ça, ça dépend aussi des enseignants et du fait qu’ils bénéficient de privilèges ou pas), car ne faisant plus des fausses promesses.
 
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