DBM Maroc, fabricant atypique de la marque de PC, maintient ses ambitions à linternational, notamment en France, malgré la déprime du secteur.
Neuf ans pour prendre ses marques et imposer sa marque dordinateurs Accent Face aux géants que sont Hewlett Packard ou Dell, DBM Maroc a su se faire une place et un nom sur le marché très concurrentiel de la micro-informatique. Depuis la création de la marque en 2000, DBM Maroc, qui assemble environ 20 000 ordinateurs par an avec des pièces importées dAsie et emploie 80 personnes, connaît une croissance annuelle de 25 % en moyenne. La société a enregistré un chiffre daffaires de 200 millions de dirhams (18 millions deuros) en 2008. Et elle table sur 250 millions cette année.
Dans les rayons des hypermarchés et magasins spécialisés du royaume, les PC et portables Accent affichent des prix inférieurs de 20 % par rapport aux produits étrangers. Lun des atouts de la marque repose aussi sur un réseau de douze points de service après-vente, ainsi que sur la vente de consommables et périphériques. Accent est la seule à proposer des claviers arabe-français.
Mais lexport représente également près dun tiers du chiffre daffaires de DBM. Hors de ses bases, la société informatique a tenté laventure en Afrique de lOuest, notamment au Sénégal, en Côte dIvoire et au Burkina Faso. Mais non sans difficulté. « Les grossistes et les entreprises partenaires ne sont pas bien structurés, ils nont pas de plans daction à long terme », explique Karim Maâzouzi, directeur et fondateur de DBM. Quant au Maghreb, la Tunisie pèche par ses procédures administratives, trouve-t-il, tandis que lAlgérie est trop informelle
Cest en Europe quil rencontre ses premiers vrais succès. Et notamment en France, son principal marché à lexport, avec une très belle année 2008 grâce à la vente de 9 000 appareils via des sites marchands spécialisés, tels RueDuCommerce et Cdiscount. Les prix variant de 250 à 400 euros.
Une seconde usine en 2010
Pour accompagner son développement, lentreprise investit sur son site industriel de Mohammedia dans une seconde unité de production et dassemblage dont la construction doit sachever courant 2010. Coût de lopération : 20 millions de dirhams. « Cette nouvelle unité sera utilisée pour le stockage et la logistique. La seconde chaîne de montage servira pour répondre aux besoins », explique Karim Maâzouzi. La crise économique a frappé le secteur, mais le PDG reste confiant. Déjà parce que le marché marocain fait preuve de résistance. « La crise est là, mais on la sent peut-être un peu moins grâce aux contrats passés avec lÉtat, notamment dans le secteur de léducation », confie Karim Maâzouzi. Et sil reconnaît que lactivité est en stand-by en France, il est convaincu que la période peut être une opportunité pour les entreprises comme la sienne. Dans une période où les clients sont dans une logique de baisse des prix et avec la disparition progressive des intégrateurs en France, DBM Maroc ambitionne de devenir un sous-traitant pour le marché français. Ses atouts : la compétitivité de son entreprise face au coût de la main-duvre en France et les délais de réactivité au Maroc. « En France, deux ou trois intégrateurs seulement parviennent à survivre. Nous cherchons des places à prendre, et pour cela la période est assez bonne », conclut Karim Maâzouzi.
Jeune Afrique
Neuf ans pour prendre ses marques et imposer sa marque dordinateurs Accent Face aux géants que sont Hewlett Packard ou Dell, DBM Maroc a su se faire une place et un nom sur le marché très concurrentiel de la micro-informatique. Depuis la création de la marque en 2000, DBM Maroc, qui assemble environ 20 000 ordinateurs par an avec des pièces importées dAsie et emploie 80 personnes, connaît une croissance annuelle de 25 % en moyenne. La société a enregistré un chiffre daffaires de 200 millions de dirhams (18 millions deuros) en 2008. Et elle table sur 250 millions cette année.
Dans les rayons des hypermarchés et magasins spécialisés du royaume, les PC et portables Accent affichent des prix inférieurs de 20 % par rapport aux produits étrangers. Lun des atouts de la marque repose aussi sur un réseau de douze points de service après-vente, ainsi que sur la vente de consommables et périphériques. Accent est la seule à proposer des claviers arabe-français.
Mais lexport représente également près dun tiers du chiffre daffaires de DBM. Hors de ses bases, la société informatique a tenté laventure en Afrique de lOuest, notamment au Sénégal, en Côte dIvoire et au Burkina Faso. Mais non sans difficulté. « Les grossistes et les entreprises partenaires ne sont pas bien structurés, ils nont pas de plans daction à long terme », explique Karim Maâzouzi, directeur et fondateur de DBM. Quant au Maghreb, la Tunisie pèche par ses procédures administratives, trouve-t-il, tandis que lAlgérie est trop informelle
Cest en Europe quil rencontre ses premiers vrais succès. Et notamment en France, son principal marché à lexport, avec une très belle année 2008 grâce à la vente de 9 000 appareils via des sites marchands spécialisés, tels RueDuCommerce et Cdiscount. Les prix variant de 250 à 400 euros.
Une seconde usine en 2010
Pour accompagner son développement, lentreprise investit sur son site industriel de Mohammedia dans une seconde unité de production et dassemblage dont la construction doit sachever courant 2010. Coût de lopération : 20 millions de dirhams. « Cette nouvelle unité sera utilisée pour le stockage et la logistique. La seconde chaîne de montage servira pour répondre aux besoins », explique Karim Maâzouzi. La crise économique a frappé le secteur, mais le PDG reste confiant. Déjà parce que le marché marocain fait preuve de résistance. « La crise est là, mais on la sent peut-être un peu moins grâce aux contrats passés avec lÉtat, notamment dans le secteur de léducation », confie Karim Maâzouzi. Et sil reconnaît que lactivité est en stand-by en France, il est convaincu que la période peut être une opportunité pour les entreprises comme la sienne. Dans une période où les clients sont dans une logique de baisse des prix et avec la disparition progressive des intégrateurs en France, DBM Maroc ambitionne de devenir un sous-traitant pour le marché français. Ses atouts : la compétitivité de son entreprise face au coût de la main-duvre en France et les délais de réactivité au Maroc. « En France, deux ou trois intégrateurs seulement parviennent à survivre. Nous cherchons des places à prendre, et pour cela la période est assez bonne », conclut Karim Maâzouzi.
Jeune Afrique