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La moitié du poulet consommé en France vient d’Ukraine
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[QUOTE="Quovadis, post: 18147784, member: 404518"] . Ce n'est [B]pas mon avis[/B]. C'est l'avis d'historiens spécialistes du front de l'Est moins connu. Sauf que les Soviétiques n'ont pas Hollywood. Hitler a perdu 80% de la Wehrmacht des troupes expérimentées et aguerries sur le front de l'Est. Sans parler des prisonniers. Même après le débarquement Hitler paniqué a continué d'envoyer des troupes sur le front de l'Est pour contrer l'invasion de l'Allemagne... C'est dire qu'il savait à qui il devait l'échec de son entreprise mortifère. Au débarquement de 44 le Reich manquait d'essence et de troupes valides et expérimentées, elles ont été remplacées par des soldats déjà blessés une fois ou plus, ainsi que par des [B]vétérans et des enfants[/B] face aux Américains. Je viens d'extraire une partie des pages 9 et 10 du livre du livre Joukov l'homme qui a vaincu Hitler de l'historien Jean Lopez spécialiste du front de l'est, ce front dont les medias parlent peu en comparaison du débarquement de juin 44 et dont les généraux sont moins connus que les généraux hyper connus comme les généraux allemands, américains ou anglais. ********************************************************************************************************************** [B]La seconde moitié de la guerre conserve un rôle majeur à Joukov. [COLOR=rgb(184, 49, 47)]Il rallie Staline à la recommandation décisive – passer de façon temporaire à [/COLOR][/B][COLOR=rgb(184, 49, 47)][B]la défensive – à l’origine de l’échec définitif des Allemands à Koursk, à l’été 1943. Il pèse sur la définition de l’opération Bagration, qui détruit le [/B][/COLOR][B][COLOR=rgb(184, 49, 47)]groupe d’armées Centre à l’été 1944 et inflige aux armes germaniques la pire défaite de leur histoire. [/COLOR]Le même pulvérise son adversaire durant la chevauchée mécanique de l’opération Vistule-Oder en janvier 1945, qui le voit bondir de 500 km à travers la plaine polonaise. Joukov, toujours, dans une bataille d’apocalypse, mène ses armées au Reichstag en dix jours et force ainsi Hitler au suicide. [/B]Pour les caméras et les flashs des reporters de guerre du monde entier, Joukov est l’homme qui fait signer au feldmaréchal Keitel la capitulation sans condition des forces armées allemandes le 8-9 mai 1945 à Berlin-Karlshorst. [B]L’Armée rouge a mené environ deux cents opérations à l’échelle d’un ou de plusieurs Fronts1 durant ces quatre années de combat. Soixante d’entre elles – les plus importantes – sont liées, à un titre ou à un autre, à l’action de Joukov. Aucun autre chef, allemand ou allié, ne peut aligner pareils états de service. [COLOR=rgb(184, 49, 47)]Le front germano-soviétique n’est pas toute la Seconde Guerre mondiale, certes. Mais il en constitue le théâtre principal. Quelle que soit la mesure choisie – échelle géographique, pertes matérielles et humaines, intensité, brutalité –, rien ne peut, dans aucun siècle, se comparer à ce conflit. [/COLOR] L’ampleur des opérations y a été sans commune mesure avec ce qui s’est vu en Afrique du Nord, en Italie ou même en Normandie. El-Alamein, la grande victoire britannique de la guerre, aligne neuf fois moins d’hommes et cinq fois moins de chars que la bataille de Koursk. A Stalingrad, il est mort en cinq mois plus d’hommes que de soldats américains depuis la naissance des Etats-Unis.[/B] [B][COLOR=rgb(184, 49, 47)]La Wehrmacht, les SS, leurs alliés roumains, hongrois, finlandais, italiens, slovaques ont laissé entre Volga et Elbe plus de 4 millions de tués. En un mot comme en cent, c’est l’Armée rouge qui a vaincu le nazisme. [/COLOR]Le coût de sa victoire est exorbitant : 25 à 27 millions de tués, un quart à un tiers de la richesse nationale détruite. [URL unfurl="true"]https://www.rtbf.be/article/retour-aux-sources-les-enfants-soldats-nazis-10764151[/URL][/B] [ATTACH type="full" alt="1709465692190.png"]382614[/ATTACH] [/QUOTE]
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