compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
La N-VA veut faire tomber le PS de son piédestal
Edité par Gil Durand d’après Belga
Mis en ligne lundi 2 septembre 2013, 15h46
Bart De Wever a remis les choses au clair ce lundi : la N-VA veut un gouvernement sans le PS et qui accepte le confédéralisme comme principe.
La N-VA traverse-t-elle une mauvaise passe – comme le montre notre grand baromètre politique ? Peut-être, mais cela n’empêche pas son président, Bart De Wever, d’afficher ses ambitions. La N-VA veut « faire tomber le PS de son piédestal, parce qu’ils manœuvrent trop facilement dans les négociations », a-t-il indiqué, lundi, dans une intervention en marge d’une réunion du Bureau de parti au cours de laquelle il a assuré que « le confédéralisme est la seule chose qui puisse remettre de l’ordre dans les affaires ». Or, le PS ne veut « absolument pas » du confédéralisme
Un gouvernement socio-économique devra y pourvoir « dès le premier jour » (suivant les élections de mai 2014) avec tous les partenaires qui « acceptent le confédéralisme comme principe », a dit Bart De Wever, rappelant que les statuts du CD&V et, jusqu’à nouvel ordre, de l’Open Vld, allaient en ce sens. Selon lui, le « problème » se situera dans le camp francophone : « Seront-ils disposés à quitter enfin le joug du PS ? », s’interroge Bart De Wever, qui a exprimé sa volonté d’empêcher coûte que coûte un gouvernement Di Rupo II.
Edité par Gil Durand d’après Belga
Mis en ligne lundi 2 septembre 2013, 15h46
Bart De Wever a remis les choses au clair ce lundi : la N-VA veut un gouvernement sans le PS et qui accepte le confédéralisme comme principe.
La N-VA traverse-t-elle une mauvaise passe – comme le montre notre grand baromètre politique ? Peut-être, mais cela n’empêche pas son président, Bart De Wever, d’afficher ses ambitions. La N-VA veut « faire tomber le PS de son piédestal, parce qu’ils manœuvrent trop facilement dans les négociations », a-t-il indiqué, lundi, dans une intervention en marge d’une réunion du Bureau de parti au cours de laquelle il a assuré que « le confédéralisme est la seule chose qui puisse remettre de l’ordre dans les affaires ». Or, le PS ne veut « absolument pas » du confédéralisme
Un gouvernement socio-économique devra y pourvoir « dès le premier jour » (suivant les élections de mai 2014) avec tous les partenaires qui « acceptent le confédéralisme comme principe », a dit Bart De Wever, rappelant que les statuts du CD&V et, jusqu’à nouvel ordre, de l’Open Vld, allaient en ce sens. Selon lui, le « problème » se situera dans le camp francophone : « Seront-ils disposés à quitter enfin le joug du PS ? », s’interroge Bart De Wever, qui a exprimé sa volonté d’empêcher coûte que coûte un gouvernement Di Rupo II.
- Pour le vice-ministre-président du gouvernement flamand, Geert Bourgeois, convaincre les francophones ne sera pas simple. « Tout est difficile en politique. Mais vous venez avec une stratégie, avec des choix et des propositions que vous soumettez à l’électeur. Et puis, il faut voir ce que cela donne. En cours de route, des alliés objectifs peuvent voir le jour. »
Sans le PS ou le confédéralisme ? De Wever veut les deux
Interrogé ce lundi matin sur le baromètre, le politologue Dave Sinardet avait dit attendre de voir la position de Bart De Wever. « Va-t-il mettre la priorité sur le socio-économique et un gouvernement « de droite » (sans les socialistes) ou veut-il absolument des garanties pour se diriger vers le confédéralisme ? », s’était-il interrogé . « Ca sera la grande question de la campagne qui s’annonce… », estimait le politologue.
Pour rappel, la N-VA a étalé ses divergences, ce week-end, se divisant publiquement sur l’opportunité de changer de stratégie électorale et politique. Dans une interview au Standaard, Sigfried Bracke déclarait en effet que son parti serait prêt à entrer dans un gouvernement fédéral centré sur le socio-économique , sans avoir obtenu au préalable une nouvelle réforme de l’Etat. De quoi prendre à contre-pied Bart De Wever lui-même qui a donc remis les choses au clair ce lundi matin.
Un gouvernement avec la N-VA et sans le PS, Rudy Demotte n’y croit pas. « Hautement improbable et peu souhaitable », il a expliqué sa position ce lundi sur les ondes de Bel RTL. (à voir ci-dessous)