La proposition de revenu universel de benoît hamon

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La quantité de travail disponible n'est pas fixe, comme le pense nos socialos. Une bonne politique économique, une bonne éducation, un bon gouvernement et on aura le plein emploi.
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En forçant les gens à consommer ? Le progrès technique, c’est faire plus avec moins de travail. L’humanité est sur ce chemin depuis 10 000 ans.

Ou alors il faut une loi pour interdire les progrès technique et rendre obligatoire le retour aux anciennes technologies ? C’est sûr qu’on créera beaucoup d’emploi en interdisant le tracteurs qui travail comme 200, pour revenir à la houe tirée par les paysans. Mais quel politique va le proposer et qui va voter pour lui ? Et les émeutes quand le prix de la pommes de terre va être multiplié par 20 ou 50 ?

Le problème n’est même pas seulement l’emploi, mais aussi que les gens acceptent de payer pour les salaires. Si le salaire minimum était fixé à 0€, beaucoup de gens trouveraient un emploi, parce que le refus d’employer une personne, est souvent précisément le refus ou l’impossibilité de lui verser un salaire. À moins que les salaires ne soient à crédit ou en tickets de loto, pour verser un salaire à une personne, il faut que des gens paient. Et si tu va sur internet, tu verra que quelque soit le produit ou le service, les suggestions de recherche, qui sont basées sur les recherches des internautes, se terminent presque toutes par « xyz moins cher » ou « xyz gratuit ».

Oui, le plein emploi comme avant est possible, à condition de faire au moins l’une de deux choses : une loi pour interdire les progrès technique ou une loi pour obliger les gens à dépenser. En fait, le première est la plus sûr, parce qu’elle amène mécaniquement la seconde, comme en interdisant les progrès techniques, non seulement on créera plus d’emploi, mais les prix vont aussi tous flamber.

Le revenu de base me semble moins stupide que de détruire 10 000 ans de progrès faute d’être capable de l’assumer.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ah ? C'est nouveau ça ? A part les marins et les paysans, le reste était ce qu'on appelle les notables : bref, les bourgeois.

Soit on était esclave et tout en bas de l'échelle sociale, soit on était notable.

C'était quand votre époque ?
En effet. Par exemple, les paysans n’étaient même pas propriétaires de leurs terre. C’est même en partie ce qui a inspiré le marxisme et sa haine des propriétaires.
 
Dernière édition:
A la veille des présidentielles, le revenu de base de plus en plus populaire dans l’opinion publique s’installe progressivement dans les débats politiques. Benoît Hamon, candidat à la primaire socialiste a dévoilé tout un pan de son programme élaboré autour de la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.

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Ils continuent de mentir en trompant les gens
 
En forçant les gens à consommer ? Le progrès technique, c’est faire plus avec moins de travail. L’humanité est sur ce chemin depuis 10 000 ans.
Le progrès technique permet de faire plus avec moins. Il n'y a pas d'augmentation du niveau de vie sans progrès technique, et cela se vérifie depuis 200 ans.
Les besoins de service sont infinis, et ce sont les gains de productivité qui permettent d'augmenter les salaires et de payer des impots pour payer ces services.
Le problème est quand la redistribution est trop inégalitaire, l'expérience a montré que tout l'argent gagné par le progrès n'est pas suffisamment dépensé. On est alors dans la situation du 19ème siècle.
Le pb du chômage est quand même limité aux pays qui n'ont pas assez de capital industriel (France et europe du sud).
Sans parler du système semi-soviétique français : 57 % de dépenses publiques, impots, réglementation tatillonne et générale qui freinent l'activité : les entrepreneurs s'en vont, comme ils quittaient l'Allemagne de l'Est !
 
Hamon est un opportuniste avisé dans cette ultime phase du naufrage d'un navire (le PS) dont il espère renflouer l'épave, sa victoire a été jusqu'ici facile tant ses concurrents incarnent ce néolibéralisme droitier qui s'est imposé par l'imposture en 2012. Il ne vend pourtant que des projections, rien de construit ni de solide, mais qui servent directement les desseins d'un système qui l'encourage. Ils faut dire que les journalistes ont fait preuve d'une complaisance certaine à son égard, en survolant toutes les questions susceptibles de le mettre en difficulté quant à la faisabilité de son programme. Pour faire simple disons que Benoît Hamon veut donner aux pauvres ce que l'État n'a pas. Mélenchon veut redistribuer ce que les riches ont en trop.
 
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