Najat Vallaud-Belkacem l'annonce dans Les Échos : une proposition sera faite en octobre sur la réforme du master, avant, en novembre, une loi et un décret pour une mise en œuvre à la rentrée 2017.
Tous les étudiants de licence pourront désormais poursuivre leurs études... certains d'entre eux pouvant bénéficier d'aides à la mobilité géographique. Les universités recruteront à l'entrée, et non plus en milieu de master.
Depuis plusieurs mois, les recours juridiques se multiplient et de plus en plus de décisions de justice imposent aux établissements universitaires d'inscrire en master les étudiants qui souhaitent continuer leur cursus. Pour sortir de cet imbroglio, la ministre pense qu'il faut légiférer. « La situation n'est pas satisfaisante, et cela fait quatorze ans qu'elle dure », justifie-t-elle.
« Depuis la mise en place du dispositif LMD (licence-master-doctorat) en 2002, le diplôme de master avait vocation à sanctionner une formation de deux ans et à remplacer les diplômes préexistants de maîtrise, de DEA et de DESS. Mais la sélection qui existait à bac + 4, c'est-à-dire à l'entrée du DEA et du DESS, a été conservée. Et elle se retrouve désormais au milieu de ce qui est devenu le master.
C'est là qu'est l'incohérence. »
Si la ministre nie vouloir instaurer une sélection à l'entrée en master, elle affirme que « les universités doivent pouvoir recruter à l'entrée du master, et non pas en milieu de master ».
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Tous les étudiants de licence pourront désormais poursuivre leurs études... certains d'entre eux pouvant bénéficier d'aides à la mobilité géographique. Les universités recruteront à l'entrée, et non plus en milieu de master.
Depuis plusieurs mois, les recours juridiques se multiplient et de plus en plus de décisions de justice imposent aux établissements universitaires d'inscrire en master les étudiants qui souhaitent continuer leur cursus. Pour sortir de cet imbroglio, la ministre pense qu'il faut légiférer. « La situation n'est pas satisfaisante, et cela fait quatorze ans qu'elle dure », justifie-t-elle.
« Depuis la mise en place du dispositif LMD (licence-master-doctorat) en 2002, le diplôme de master avait vocation à sanctionner une formation de deux ans et à remplacer les diplômes préexistants de maîtrise, de DEA et de DESS. Mais la sélection qui existait à bac + 4, c'est-à-dire à l'entrée du DEA et du DESS, a été conservée. Et elle se retrouve désormais au milieu de ce qui est devenu le master.
C'est là qu'est l'incohérence. »
Si la ministre nie vouloir instaurer une sélection à l'entrée en master, elle affirme que « les universités doivent pouvoir recruter à l'entrée du master, et non pas en milieu de master ».
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