RADIO - Ils sont synonymes de l’arrivée de l’été. Tous les ans, une vague de voitures arrive d’Europe. A bord, des MRE et dans les coffres et sur les toits des valises remplies de cadeaux.
Ils ont passé, pour certains, des jours dans leurs voitures pour venir profiter de leurs vacances au “bled”. Un voyage à travers l’Europe et l’Afrique du nord conté dans un podcast diffusé sur la plateforme radio d’ARTE, “La route du Bled”.
Podcast dans lequel des vétérans de cette route racontent avec nostalgie et humour les aventures vécues sur le chemin du Maroc.
Préparation marathon
Un podcast de trois épisodes dans lequel on suit, à travers des témoignages, l’organisation du voyage, son trajet, et enfin l’arrivée au “bled”.
“L’idée m’est venue de réaliser un documentaire sur la route du Maroc lorsque mon père nous a quitté, il y a 10 ans”, raconte au HuffPost Maroc la réalisatrice du podcast d’origine marocaine, Halima Elkhatabi.
Dans son récit, elle se dit marquée par “une image très forte”, celle de “mon père au volant de sa Renault Nevada qui transporte sa famille vers son pays d’origine”.
Dans son premier épisode, la réalisatrice fait du porte-bagage, fameux signe distinctif des Marocains résidant à l’étranger, un des héros.
“Ce gros porte-bagages toujours surchargé, c’est un peu le fardeau de la vie, celui des immigrés et le poids de leur vie”, explique la réalisatrice.
Un conteneur à cadeaux pour la famille, amis mais aussi voisins.
Dans le 1er épisode du podcast, une des témoins parle ainsi de ces journées entières passées à Tati, à acheter du café et du thé, des vêtements made in France.
La liste des achats doit aussi contenir du parfum, notamment le célèbre “Rêve d’or”, dont le nom est repris en chœur par plusieurs autres qui témoignent de leur expérience.
“J’ai voulu recueillir les voix des plus âgés, pour raconter la réalité des années 80 qui était si différente de celle d’aujourd’hui”, poursuit Halima Elkhatabi.
Et de souligner que, “pour les premières générations d’immigrés, il y avait aussi ce mythe du retour.
Beaucoup ne savaient pas, à l’époque, s’ils allaient rentrer au Maroc ou rester en France, ils étaient dans l’incertitude, donc on chargeait les voitures aussi pour préparer le retour au pays au cas où on ne nous accepterait plus en France”.
Ils ont passé, pour certains, des jours dans leurs voitures pour venir profiter de leurs vacances au “bled”. Un voyage à travers l’Europe et l’Afrique du nord conté dans un podcast diffusé sur la plateforme radio d’ARTE, “La route du Bled”.
Podcast dans lequel des vétérans de cette route racontent avec nostalgie et humour les aventures vécues sur le chemin du Maroc.
Préparation marathon
Un podcast de trois épisodes dans lequel on suit, à travers des témoignages, l’organisation du voyage, son trajet, et enfin l’arrivée au “bled”.
“L’idée m’est venue de réaliser un documentaire sur la route du Maroc lorsque mon père nous a quitté, il y a 10 ans”, raconte au HuffPost Maroc la réalisatrice du podcast d’origine marocaine, Halima Elkhatabi.
Dans son récit, elle se dit marquée par “une image très forte”, celle de “mon père au volant de sa Renault Nevada qui transporte sa famille vers son pays d’origine”.
Dans son premier épisode, la réalisatrice fait du porte-bagage, fameux signe distinctif des Marocains résidant à l’étranger, un des héros.
“Ce gros porte-bagages toujours surchargé, c’est un peu le fardeau de la vie, celui des immigrés et le poids de leur vie”, explique la réalisatrice.
Un conteneur à cadeaux pour la famille, amis mais aussi voisins.
Dans le 1er épisode du podcast, une des témoins parle ainsi de ces journées entières passées à Tati, à acheter du café et du thé, des vêtements made in France.
La liste des achats doit aussi contenir du parfum, notamment le célèbre “Rêve d’or”, dont le nom est repris en chœur par plusieurs autres qui témoignent de leur expérience.
“J’ai voulu recueillir les voix des plus âgés, pour raconter la réalité des années 80 qui était si différente de celle d’aujourd’hui”, poursuit Halima Elkhatabi.
Et de souligner que, “pour les premières générations d’immigrés, il y avait aussi ce mythe du retour.
Beaucoup ne savaient pas, à l’époque, s’ils allaient rentrer au Maroc ou rester en France, ils étaient dans l’incertitude, donc on chargeait les voitures aussi pour préparer le retour au pays au cas où on ne nous accepterait plus en France”.