« La situation sécuritaire demeure globalement normale et satisfaisante sur lensemble du territoire national. ». Laffirmation du ministre de lIntérieur, Mohand Laenser est précise. « Normale », car le Maroc ne fait pas lexception des autres pays du monde et linsécurité existe partout, cest un fait. « Satisfaisante », car, nen déplaise à certains, la police intervient aux dangers sociaux autant quelle le peut. Mais le problème ne réside pas dans lexistence de linsécurité ou pas, mais dans les moyens humains, matériels, sociaux, économiques, moraux mais aussi techniques utilisés pour minimiser les risques liés aux délinquances. Daprès plusieurs sociologues marocains, linsécurité est principalement liée à la transition et la mutation que connaît le pays.
Une insécurité « normale »
Les années quatre vingt au Maroc avaient une caractéristique remarquée par certains sociologues : le sentiment de sécurité. Aujourdhui, en pleine mutation sociale, les Marocains font face à une myriade de changements, dattitudes et didéologies nouvelles. « Le Maroc ne fait pas lexception question sécurité. La mutation favorise forcement linsécurité. Nous avons aussi une jeunesse qui a ses propres problèmes. Il ne faut pas non plus écarter le problème de labandon scolaire et par-dessus tout la dislocation de la famille. Dans les années 80, on parlait de la grande famille, les gens étaient solidaires. Aujourdhui, ce nest plus le cas. », constate le sociologue Fouad Belmir. Mais, ce nest pas un drame ni une fatalité car, qui dit mutation des peuples, dit mutation des mentalités. Et ce nest pas toujours une mutation positive. « Le problème de la consommation des drogues simpose de plus en plus de nos jours. Surtout la méthamphétamine (Qarqobi. NDLR), cest ultimement dangereux. », souligne le sociologue. Et de rassurer : « Ceci dit, nous avons encore de la chance. Nous oublions souvent de nous comparer par rapport aux autres pays. Comparaison faite, nous sommes un pays où la sécurité existe encore, malgré tout ce qui se dit ou se constate. Cest normal si de temps en temps les métropoles sont sujettes à des scènes dinsécurité. Ce qui est anormal par contre, cest que la société civile ne sy mêle pas du tout. Elle critique mais ne cherche pas à collaborer avec la sûreté nationale pour limiter la délinquance ». Fouad Belmir a une solution. Cette solution là est dailleurs celle dune grande majorité des problèmes de notre pays. « Léducation. Il faut miser sur une bonne éducation. Lécole publique est le levier du développement et le moyen le plus sûr et le plus exact pour assurer la sécurité dans nos villes. » remarque le sociologue. Sajoute à cela le bon rapport qui doit exister entre lélève et son enseignant. A long terme, léducation nationale nest pas assez clairvoyante. « Quand on renvoie quelquun de lécole, linsécurité est facilement condamné à augmenter », explique Belmir.
Une insécurité « normale »
Les années quatre vingt au Maroc avaient une caractéristique remarquée par certains sociologues : le sentiment de sécurité. Aujourdhui, en pleine mutation sociale, les Marocains font face à une myriade de changements, dattitudes et didéologies nouvelles. « Le Maroc ne fait pas lexception question sécurité. La mutation favorise forcement linsécurité. Nous avons aussi une jeunesse qui a ses propres problèmes. Il ne faut pas non plus écarter le problème de labandon scolaire et par-dessus tout la dislocation de la famille. Dans les années 80, on parlait de la grande famille, les gens étaient solidaires. Aujourdhui, ce nest plus le cas. », constate le sociologue Fouad Belmir. Mais, ce nest pas un drame ni une fatalité car, qui dit mutation des peuples, dit mutation des mentalités. Et ce nest pas toujours une mutation positive. « Le problème de la consommation des drogues simpose de plus en plus de nos jours. Surtout la méthamphétamine (Qarqobi. NDLR), cest ultimement dangereux. », souligne le sociologue. Et de rassurer : « Ceci dit, nous avons encore de la chance. Nous oublions souvent de nous comparer par rapport aux autres pays. Comparaison faite, nous sommes un pays où la sécurité existe encore, malgré tout ce qui se dit ou se constate. Cest normal si de temps en temps les métropoles sont sujettes à des scènes dinsécurité. Ce qui est anormal par contre, cest que la société civile ne sy mêle pas du tout. Elle critique mais ne cherche pas à collaborer avec la sûreté nationale pour limiter la délinquance ». Fouad Belmir a une solution. Cette solution là est dailleurs celle dune grande majorité des problèmes de notre pays. « Léducation. Il faut miser sur une bonne éducation. Lécole publique est le levier du développement et le moyen le plus sûr et le plus exact pour assurer la sécurité dans nos villes. » remarque le sociologue. Sajoute à cela le bon rapport qui doit exister entre lélève et son enseignant. A long terme, léducation nationale nest pas assez clairvoyante. « Quand on renvoie quelquun de lécole, linsécurité est facilement condamné à augmenter », explique Belmir.