Babouchemasquee
VIB
Un enterrement a viré au cauchemar le 15 février dernier dans le cimetière de Pont-de-Cervières. Les proches du défunt ont dû finir de creuser sa tombe eux-mêmes.
C'est une histoire à peine croyable, révélée par Le Dauphiné Libéré dans son édition du 5 mars.
Briançon, le 15 février. Une journée particulière pour la famille d'Aomar Yakoubi, qui se prépare à l'enterrer. Mais en arrivant au cimetière, sur les hauteurs de Briançon, ses proches constatent avec stupeur que la tombe du défunt n'est pas entièrement creusée :"Quand on est arrivés, on se serait cru sur un chantier", a expliqué Christophe, l'un des fils de défunt, au Dauphiné Libéré. "Comme il s'agissait d'un enterrement musulman, ce sont nous, les hommes, qui nous sommes approchés de la fosse en premier. C'était un mauvais trou dans la terre. Rien n'était fini et il y avait même un morceau de cadre d'une ancienne sépulture en béton ferraillé dans le fond du trou. Il a fallu que l'on descende dedans pour l'en sortir et pour finir de creuser la tombe correctement".
Pire encore, à quelques mètres du trou de terre gisaient des ossements, un jean, une chemise et les poignées d'un ancien cercueil... "On a tout de suite supposé que ce corps avait été sorti de terre pour faire de la place pour notre père raconte encore Christophe. Mais très franchement, laisser cette dépouille comme ça sur un tas de terre..."
"Un jour où il y avait beaucoup de neige"
Pour protester de l'indigne sort réservé à son défunt, la famille Aomar Yakoubia a écrit au président de la communauté de communes du Briançonnais, responsable du service des pompes funèbres, et au Maire de Briançon, Gérard Fromm. Ce dernier, indique Le Dauphiné Libéré, a adressé en retour "ses plus sincères condoléances".
Quant à Alain Fardella, le président de la communauté de communes du Briançonnais, il a précisé que le 15 février "(était) un jour où il y avait beaucoup de neige. Les agents ont eu beaucoup de difficultés à travailler". L'élu a également indiqué que la collectivité était prête "à assumer ses responsabilités s'il y a lieu".
Source : lexpress
C'est une histoire à peine croyable, révélée par Le Dauphiné Libéré dans son édition du 5 mars.
Briançon, le 15 février. Une journée particulière pour la famille d'Aomar Yakoubi, qui se prépare à l'enterrer. Mais en arrivant au cimetière, sur les hauteurs de Briançon, ses proches constatent avec stupeur que la tombe du défunt n'est pas entièrement creusée :"Quand on est arrivés, on se serait cru sur un chantier", a expliqué Christophe, l'un des fils de défunt, au Dauphiné Libéré. "Comme il s'agissait d'un enterrement musulman, ce sont nous, les hommes, qui nous sommes approchés de la fosse en premier. C'était un mauvais trou dans la terre. Rien n'était fini et il y avait même un morceau de cadre d'une ancienne sépulture en béton ferraillé dans le fond du trou. Il a fallu que l'on descende dedans pour l'en sortir et pour finir de creuser la tombe correctement".
Pire encore, à quelques mètres du trou de terre gisaient des ossements, un jean, une chemise et les poignées d'un ancien cercueil... "On a tout de suite supposé que ce corps avait été sorti de terre pour faire de la place pour notre père raconte encore Christophe. Mais très franchement, laisser cette dépouille comme ça sur un tas de terre..."
"Un jour où il y avait beaucoup de neige"
Pour protester de l'indigne sort réservé à son défunt, la famille Aomar Yakoubia a écrit au président de la communauté de communes du Briançonnais, responsable du service des pompes funèbres, et au Maire de Briançon, Gérard Fromm. Ce dernier, indique Le Dauphiné Libéré, a adressé en retour "ses plus sincères condoléances".
Quant à Alain Fardella, le président de la communauté de communes du Briançonnais, il a précisé que le 15 février "(était) un jour où il y avait beaucoup de neige. Les agents ont eu beaucoup de difficultés à travailler". L'élu a également indiqué que la collectivité était prête "à assumer ses responsabilités s'il y a lieu".
Source : lexpress