La variabilité de la notion du bien et du mal.

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
Dans leur ensemble si les religions avait été vraiment néfastes pour les gens, elles n'auraient pas survécus plus de 100 ans.


ca on peut le retourner contre toi et te dire qu au contraire tout les shisme religieux démontre qu aucun culte religieux ne tient longtemps .. chretien islam juif sont connus pour leur division ...

je pense que tu confond religion et religiosité ...


T'es content ?

tient tu viens de me faire penser que c est aussi bientôt l anniversaire a mon ptit chat ..
 
Si on t'élèves depuis l'enfance à te dire que voler/frapper/tuer c'est bien, tu seras persuadé que c'est le cas.
En plus d'être gratuite, cette affirmation est fausse. Pour dire çà, il faudrait que tu trouves -ce qui est improbable- un "paquet" de truands violents élevés dans le crime depuis le bas-âge, épanouis et satisfait de leurs activités. A l'exception de rares tueurs en série, les truands n'ont pas une très haute idée de leur personne.
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
dite a un masochiste c est a dire dans le cadre d une relation qui admet ton le est assez rare .. moi j en connais pas beaucoup qui aime les pain dans la gueule et toi ?

voila comment on construit un faux discours .. on cherche une exception pour tenter d etablir une généralité

en regle général les gens n aiment pas ce manger des pains dans la gueule ..
mais il est vrai que quelque taré , très rare aime

et donc ceci permet a flane de donner raison a miiika de facon général .. c est fabuleux non ? houdini aurait été impressionné :)

...
 
dite a un masochiste c est a dire dans le cadre d une relation qui admet ton le est assez rare .. moi j en connais pas beaucoup qui aime les pain dans la gueule et toi ?

voila comment on construit un faux discours .. on cherche une exception pour tenter d etablir une généralité

en regle général les gens n aiment pas ce manger des pains dans la gueule ..
mais il est vrai que quelque taré , très rare aime

et donc ceci permet a flane de donner raison a miiika de facon général .. c est fabuleux non ? houdini aurait été impressionné :)

...
T'as rien compris. Je ne donne raison à personne et je généralise encore moins mais je souligne le fait que ta comparaison est boiteuse. Miilka dit que la morale est relative. Tu sembles dire qu'elle est absolue alors, à défaut d'argumenter, prends une comparaison indiscutable. Les masochistes, même minoritaires, çà existe.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
ca on peut le retourner contre toi et te dire qu au contraire tout les shisme religieux démontre qu aucun culte religieux ne tient longtemps .. chretien islam juif sont connus pour leur division ...

je pense que tu confond religion et religiosité ...




tient tu viens de me faire penser que c est aussi bientôt l anniversaire a mon ptit chat ..

aussitôt qu'un mouvement religieux atteint une certaine taille et une certaine diffusion géographique, il se produit inévitablement des schismes et des "hérésies". Surtout après la mort du fondateur charismatique du mouvement, dont l'autorité n'était pas contestée de son vivant.

Cela est dû aux inévitables différences individuelles dans la pensée et les intérêts des membres de la communauté, c'est humain. À ce sujet, je trouve remarquable que le sunnisme ait pu préserver son unité pendant aussi longtemps.
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
ha bon ..les sunnites unis .t a vu ca ou toi ? ca va la fumette .. . .. je crois qui si y a un truc sur lequel ce sont mis d accord les sunnites c est pour jamais etre d accord ..
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
ha bon ..les sunnites unis .t a vu ca ou toi ? ca va la fumette .. . .. je crois qui si y a un truc sur lequel ce sont mis d accord les sunnites c est pour jamais etre d accord ..

Aujourd'hui peut-être, mais dans les siècles passés, je ne crois pas qu'il y ait eu de schismes ou d'hérésies au sein du sunnisme. Quoique le wahhabisme date du 18e siècle. Il y a une diversité de points de vue et d'écoles juridiques. Mais jusqu'à récemment, je ne sache pas qu'il y ait eu risque d'éclatement.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
evidemment qu elle est absolu la moral , t a cru qu on vivait ou là ?? .. d ou provient selon toi notre capacité moral ??

Il y a des choses en morale qui sont absolues et d'autres qui sont relatives. Par exemple l'inceste est un tabou universel, mais chaque culture en donne sa propre définition, en spécifiant jusqu'où il s'étend. De même, la sévérité du code pénal est très variable d'un pays à l'autre, sans qu'on puisse prétendre imposer un modèle unique au nom d'une "loi naturelle" bien vague.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Il y a des choses en morale qui sont absolues et d'autres qui sont relatives. Par exemple l'inceste est un tabou universel, mais chaque culture en donne sa propre définition, en spécifiant jusqu'où il s'étend. De même, la sévérité du code pénal est très variable d'un pays à l'autre, sans qu'on puisse prétendre imposer un modèle unique au nom d'une "loi naturelle" bien vague.
Le monde est né d'un inceste !
 

Espiegle69

Evil Halouf
@Miilka2 ,

Tu reprends beaucoup d'objections relativistes qui circulent dans la culture et dans la littérature éthique.

Pourtant peu de philosophes sont finalement convaincus par le relativisme. On peut faire de grands discours autour d'arguments pour le relativisme, mais finalement celui-ci échoue devant le bon sens.

Par exemple qui serait prêt à soutenir que la "morale" du pédophile est aussi bonne objectivement que celle du juge qui le condamne? S'il s'est trouvé quelques bozos dans les années 70 pour tenter de légitimer la pédophilie, avec ce qu'on connaît aujourd'hui des souffrances endurées par les enfants et des perturbations psychologiques qui s'en sont suivies, on ne pourrait pas tenir le même discours.

De même, il n'y a aucune culture qui ait maintenu que la lâcheté au combat était une vertu. Ou qu'on pouvait manquer à ses promesses par caprice. Ou qu'il était normal de recevoir quelque chose sans rien donner en retour (principe de la réciprocité). De même, l'amour filial est partout tenu pour une vertu. Partout l'inceste est tenu pour tabou, malgré certaines variations de détail sur la définition de l'inceste (par rapport aux cousins par exemple). Partout on s'entend pour dire qu'un crime doit être puni, même s'il y a certaines exceptions permises par le pardon de temps en temps. Il y a eu des sociétés qui ont cru en la torture, mais il ne leur serait pas venu à l'idée de torturer quelqu'un par caprice, "pour le plaisir".

Mais le plus remarquable est l'accord de tous autour de la règle d'or : ne pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Ce principe est enseigné par les grandes religions et par des sagesses philosophiques.

Voici une illustration plus concrète.

Ceci est la deuxième table des dix commandements :

4. Tu honoreras ton père et ta mère.
5. Tu ne tueras pas.
6. Tu ne commettras pas d'adultère.
7. Tu ne voleras pas.
8. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
9. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.
10. Tu ne convoiteras pas son bien.

Et voici les cinq préceptes de base des bouddhistes (sila) :

1. Ne pas faire de mal (blesser, tuer)
2. Ne pas voler
3. Ne pas mentir
4. Ne pas commettre d'immoralité sexuelle
5. S'abstenir de boissons enivrantes

Et voici les lois noahides, dont les Juifs de l'époque post-biblique pensent qu'elles valent pour tous les humains :

Les commandements :
d'établir des tribunaux ;
de l'interdiction de blasphémer ;
de l'interdiction de l'idolâtrie ;
de l'interdiction des unions illicites ;
de l'interdiction de l'assassinat ;
de l'interdiction du vol ;
de l'interdiction de manger la chair arrachée à un animal vivant.



Il y a certaines différences, mais l'accord est plus remarquable. Certains scientifiques pensent que certaines intuitions morales sont biologiquement programmées dans le cerveau des personnes normales.

Il y a une autre raison qui fait que l'argument du désaccord ne vaut pas : les sociétés ont toutes eu des idées cosmologiques différentes, et pourtant on sait que toutes ne se valent pas. Il y a par exemple incompatibilité entre le temps linéaire des monothéistes et le temps cyclique des hindous et bouddhistes. L'observation semble plutôt donner raison aux premiers (pour l'instant), mais l'important est qu'on se rend compte que cette question a une réponse objective, elle n'est pas construite par l'imagination. Les faits sont indépendants de l'imagination (même pour Berkeley).

L'argument du désaccord devrait plutôt insister sur le fait que la science a une méthode universelle pour progresser tandis que les philosophes moraux ne conviennent même pas de la méthode correcte pour résoudre des problèmes éthiques. Au fond c'est là le vrai problème. Les discussions entre les utilitaristes, les théoriciens de la loi naturelle, les kantiens et les contractualistes risquent de durer longtemps et de n'être pas concluantes, car chacun utilise sa propre "grammaire" pour penser et s'exprimer.

Le relativisme est différent de l'immoralité. Les relativistes mettent l'accent sur la notion d'efficacité, en gros ils prennent un chemin différent mais arrive à la même conclusion. Les préceptes basiques tels que "tu ne tueras point" ne sont pas basés sur le fait que le meurtre est "mal" dans l'absolu mais du fait qu'une société qui autorise le meurtre finirait par s'écrouler.

La même chose est valable pour la pédophilie, si le viol d'enfant est légal alors l'ordre social s'effondre. Pareil pour le vol ou le mensonge.

Qui plus est la notion de "meurtre" est à géométrie variable, "a terrorist is another man's freedom fighter," pour les Israeliens, les résistants palestiniens sont des meurtriers et les soldats de Tsahal sont des héros, pour les arabes, ils sont des héros et les soldats de Tsahal sont les criminels.

Autre exemple, l'interdiction des drogues est basée sur une approche moraliste mais elle finit par provoquer l'émergence de mafias qui finissent par menacer la stabilité de l'ordre social (cf Mexique). Les relativistes qui se basent sur une approche cout/bénéfice te diront que la légalisation des drogues est un "mal" nécessaire car l'interdiction provoque des effets négatifs supérieurs aux effets "négatifs" de la légalisation.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Le relativisme est différent de l'immoralité. Les relativistes mettent l'accent sur la notion d'efficacité, en gros ils prennent un chemin différent mais arrive à la même conclusion. Les préceptes basiques tels que "tu ne tueras point" ne sont pas basés sur le fait que le meurtre est "mal" dans l'absolu mais du fait qu'une société qui autorise le meurtre finirait par s'écrouler.

La même chose est valable pour la pédophilie, si le viol d'enfant est légal alors l'ordre social s'effondre. Pareil pour le vol ou le mensonge.

Qui plus est la notion de "meurtre" est à géométrie variable, "a terrorist is another man's freedom fighter," pour les Israeliens, les résistants palestiniens sont des meurtriers et les soldats de Tsahal sont des héros, pour les arabes, ils sont des héros et les soldats de Tsahal sont les criminels.

Autre exemple, l'interdiction des drogues est basée sur une approche moraliste mais elle finit par provoquer l'émergence de mafias qui finissent par menacer la stabilité de l'ordre social (cf Mexique). Les relativistes qui se basent sur une approche cout/bénéfice te diront que la légalisation des drogues est un "mal" nécessaire car l'interdiction provoque des effets négatifs supérieurs aux effets "négatifs" de la légalisation.

Mais ce que tu décris là, c'est moins le relativisme qu'une morale utilitariste où la justesse des actions s'évalue par leurs conséquences sociales... En l'occurrence, ici le problème ne se situe pas tant sur le plan des normes que sur le plan de la connaissance factuelle des actions et de leurs impacts sociaux, connaissance qui est imparfaite et sujette à évoluer.
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
En plus d'être gratuite, cette affirmation est fausse. Pour dire çà, il faudrait que tu trouves -ce qui est improbable- un "paquet" de truands violents élevés dans le crime depuis le bas-âge, épanouis et satisfait de leurs activités. A l'exception de rares tueurs en série, les truands n'ont pas une très haute idée de leur personne.
Je te répondrai qu'il est faux de dire que cette affirmation est fausse. En effet, te situant dans l'incapacité de démontrer, de façon irréfutable, son caractère soi-disant erroné, tu pourras juste te contenter d'affirmer que tu n'es pas en accord avec celle-ci et qu'il ne s'agit pas d'une vérité, dit dans l'état.

Me concernant je pense qu'elle est réelle et la quantité de truands qui auraient une haute idée de leur personne n'est pas un argument en sa défaveur car quantité et vérité ne sont pas synonymes (et sont parfois antonymes). D'ailleurs, il serait intéressant de posséder les outils qui permettent de faire le calcul conduisant à conclure que seuls de rares tueurs possèdent une très haute idée de leur personne (cela n'est pas ironique je précise).
 
Dernière édition:

Jiimmy

Vergissmeinnicht
voila comment on construit un faux discours .. on cherche une exception pour tenter d etablir une généralité



...
Ou alors il s'agit là de l'exception qui confirme la règle qui dénie à la morale son caractère absolu. Ainsi certains, des exceptions (qui empêchent la généralisation sur le caractère prétendument absolu de la morale), s'émancipent des règles morales socialement admises pour en créer d'autres, dans leur propre univers, qui se trouveront être en opposition avec celles majoritairement adoptées.

Ce qui serait donc correct (je pense), c'est d'affirmer que certaines choses, en matière de morale, sont absolues et d'autres relatives.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Ou alors il s'agit là de l'exception qui confirme la règle qui dénie à la morale son caractère absolu. Ainsi certains, des exceptions (qui empêchent la généralisation sur le caractère prétendument absolu de la morale), s'émancipent des règles morales socialement admises pour en créer d'autres, dans leur propre univers, qui se trouveront être en opposition avec celles majoritairement adoptées.

Ce qui serait donc correct (je pense), c'est d'affirmer que certaines choses, en matière de morale, sont absolues et d'autres relatives.

Le problème à mon sens, c'est qu'il y a consensus sur le plan de la méthode scientifique, mais pas quant à la méthode à utiliser pour résoudre des problèmes moraux. On est ici dans la méta-éthique. On se trouve face à des options irréductibles, dont le choix semble reposer sur les intuitions, les sensibilités et les intérêts de chacun plutôt que sur des raisons objectives. Il est là le vrai obstacle au réalisme moral.
 
Je te répondrai qu'il est faux de dire que cette affirmation est fausse. En effet, te situant dans l'incapacité de démontrer, de façon irréfutable, son caractère soi-disant erroné, tu pourras juste te contenter d'affirmer que tu n'es pas en accord avec celle-ci et qu'il ne s'agit pas d'une vérité, dit dans l'état.

Me concernant je pense qu'elle est réelle et la quantité de truands qui auraient une haute idée de leur personne n'est pas un argument en sa défaveur car quantité et vérité ne sont pas synonymes (et sont parfois antonymes). D'ailleurs, il serait intéressant de posséder les outils qui permettent de faire le calcul conduisant à conclure que seuls de rares tueurs possèdent une très haute idée de leur personne (cela n'est pas ironique je précise).
Deux choses: Tu as involontairement fait une bonne action, en me faisant rire un jour où je n'en ai pas beaucoup eu l'occasion. Je précise que c'était un rire de bon coeur et pas moqueur du tout. Plus important, tu as la conviction que d'élever un enfant dans la délinquance et le crime depuis le bas-âge suffit à lui faire considérer,une fois mature, comme "bien" ce type de comportement. Même si ce type d'expérience relève de la fiction, il implique l'absence de libre-arbitre, ce qui est pour le moins une conviction loin d'être partagée par tout le monde.
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Deux choses: Tu as involontairement fait une bonne action, en me faisant rire un jour où je n'en ai pas beaucoup eu l'occasion. Je précise que c'était un rire de bon coeur et pas moqueur du tout. Plus important, tu as la conviction que d'élever un enfant dans la délinquance et le crime depuis le bas-âge suffit à lui faire considérer,une fois mature, comme "bien" ce type de comportement. Même si ce type d'expérience relève de la fiction, il implique l'absence de libre-arbitre, ce qui est pour le moins une conviction loin d'être partagée par tout le monde.
Tu m'en vois ravi et j'espère que tu me rendras la pareille car je n'ai pas le coeur à rire en ce moment (ma ville me saoûle entre autres) !!!!

Je n'ai pas la conviction qu'élever un enfant dans le crime suffit, systématiquement, à lui apporter un regard positif (ou neutre) sur ses actions une fois mature car je n'ai ni eu cette éducation ni côtoyé des gens qui l'ont eue (ainsi je me contente d'intuitions).

Cependant, l'éducation (quel que soit son contenu) n'est pas un obstacle au libre-arbitre. Qu'un enfant soit éduqué à faire le bien ou le mal (selon nos visions) ne s'oppose pas au fait qu'il puisse évoluer plus tard, au contact de la société au travers de laquelle il puisera une expérience, des leçons qui lui permettront de se construire ses propres schèmes de pensées (plus ou moins librement).
En cela, une "formation" aux mauvaises actions ne restreint pas plus le libre-arbitre qu'une "formation" aux bonnes actions.

Maintenant, si je prends l'exemple des jeunesses hitlériennes (point godwin je sais mais c'est l'exemple le plus simple qui me vienne à l'esprit), il me semble, qu'une fois parvenus sur le terrain, ces hommes formés à l'école nazis se trouvaient capables de faire des actions horribles tout en pensant qu'ils servaient là une grande cause (de la même façon que lorsque je tue un rat, je peux avoir la sensation d'avoir fait une bonne action en évitant la propagation de quelque nuisances).
 
Tu m'en vois ravi et j'espère que tu me rendras la pareille car je n'ai pas le coeur à rire en ce moment (ma ville me saoûle entre autres) !!!!

Je n'ai pas la conviction qu'élever un enfant dans le crime suffit, systématiquement, à lui apporter un regard positif (ou neutre) sur ses actions une fois mature car je n'ai ni eu cette éducation ni côtoyé des gens qui l'ont eue (ainsi je me contente d'intuitions).

Cependant, l'éducation (quel que soit son contenu) n'est pas un obstacle au libre-arbitre. Qu'un enfant soit éduqué à faire le bien ou le mal (selon nos visions) ne s'oppose pas au fait qu'il puisse évoluer plus tard, au contact de la société au travers de laquelle il puisera une expérience, des leçons qui lui permettront de se construire ses propres schèmes de pensées (plus ou moins librement).
En cela, une "formation" aux mauvaises actions ne restreint pas plus le libre-arbitre qu'une "formation" aux bonnes actions.

Maintenant, si je prends l'exemple des jeunesses hitlériennes (point godwin je sais mais c'est l'exemple le plus simple qui me vienne à l'esprit), il me semble, qu'une fois parvenus sur le terrain, ces hommes formés à l'école nazis se trouvaient capables de faire des actions horribles tout en pensant qu'ils servaient là une grande cause (de la même façon que lorsque je tue un rat, je peux avoir la sensation d'avoir fait une bonne action en évitant la propagation de quelque nuisances).
Mais alors tu n'es pas d'accord avec Miilka qui affirmait: "Si on t'élèves depuis l'enfance à te dire que voler/frapper/tuer c'est bien, tu seras persuadé que c'est le cas." D'expérience, on sait qu'il existe des délinquants ou des criminels qui après des années tournent le dos à leurs pratiques même si, certes, ils n'ont pas été élevés comme tels.
Le fait de commettre des horreurs en période de guerre (civile) est un autre sujet: le bourreau ou le persécuteur pense alors que son action est un moindre mal.
 
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