« Une posture constante et actuelle résolument anti-française ». Kémi Séba, militant franco-béninois connu pour ses positions radicales anti-occidentales, a annoncé la semaine dernière être visé par une procédure de déchéance de la nationalité française, une information confirmée par une source proche du dossier au Parisien.
L’activiste a partagé sur ses réseaux sociaux le document du ministère de l’Intérieur qu’il a reçu, et que BFMTV a pu authentifier. Il lui est notamment reproché de prendre dans ses déclarations « une posture constante et actuelle résolument anti-française », ce qui peut « porter gravement atteinte aux intérêts français ». « Sous couvert de prises de position hostiles à la politique étrangère du pays, vous diffusez des messages particulièrement virulents, voire outranciers contre la France, ses représentants et ses forces militaires, incitant à la rébellion », précise le document.
Suivi par plusieurs centaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux, Kémi Séba se présente comme un « révolutionnaire africain au XXIᵉ siècle » et « président de l’ONG Urgences panafricanistes ». Dans ses interventions, il explique la nécessaire révolution que doit mener le continent africain face au néocolonialisme et s’en prend régulièrement à la France et à sa politique en Afrique mais aussi en Outre-mer. Il déclare d’ailleurs sur X avoir reçu de la part de la maire de Cayenne (Guyane), Sandra Trochimara, la médaille de la ville « pour son combat contre l’injustice et l’oppression des Noirs ».
L’activiste a partagé sur ses réseaux sociaux le document du ministère de l’Intérieur qu’il a reçu, et que BFMTV a pu authentifier. Il lui est notamment reproché de prendre dans ses déclarations « une posture constante et actuelle résolument anti-française », ce qui peut « porter gravement atteinte aux intérêts français ». « Sous couvert de prises de position hostiles à la politique étrangère du pays, vous diffusez des messages particulièrement virulents, voire outranciers contre la France, ses représentants et ses forces militaires, incitant à la rébellion », précise le document.
Suivi par plusieurs centaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux, Kémi Séba se présente comme un « révolutionnaire africain au XXIᵉ siècle » et « président de l’ONG Urgences panafricanistes ». Dans ses interventions, il explique la nécessaire révolution que doit mener le continent africain face au néocolonialisme et s’en prend régulièrement à la France et à sa politique en Afrique mais aussi en Outre-mer. Il déclare d’ailleurs sur X avoir reçu de la part de la maire de Cayenne (Guyane), Sandra Trochimara, la médaille de la ville « pour son combat contre l’injustice et l’oppression des Noirs ».