Les musulmans sont ouverts et critique donc ils le prendraient bien. Le statut du dhimmi en terre d'Islam en témoigne.
Nb: Un dhimmi en arabe : ذمّي, habituellement traduit en français par « allié » ou « protégé » est, selon le droit musulman, un non-musulman ayant conclu, avec les musulmans, un traité de reddition (dhimma) déterminant ses droits et devoirs.
Le terme dhimmi s'applique essentiellement aux « gens du livre » (Ahl al-kitâb), qui, dans le champ de la gouvernance islamique, moyennant l'acquittement d'un impôt de capitation (jizya)3, d'un impôt foncier (kharâj)3, d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines règles édictées dans un "pacte" conclu avec les autorités, se voient accorder une liberté de culte restreinte, une dispense de certaines obligations que les musulmans sont tenus de faire (comme l'aumône obligatoire zakât ou servir dans l'armée) ainsi que la garantie de sécurité pour leur personne et pour leurs biens. En échange, certaines contraintes sont imposées, comme l'interdiction de construire de nouveaux lieux de culte ou l'interdiction du prosélytisme. L'ensemble de ces règles théoriques sera mis en uvre de façon plus ou moins stricte selon les périodes et les lieux.
Le terme « dhimma» désigne ce régime juridique auquel sont soumis les dhimmis et l'expression « Ahl adh-dhimma »4 désigne la communauté des dhimmis.