Ne laissez pas les européennes au fn : le 25 mai, pensez à voter

C’est comique, tu écris tout un paragraphe pour prier plus de libéralisme, puis tu fini par dire que le libéralisme est la menace finale qui nous pend au nez (tout ce que j’ai souligné en gras, aurait put être dit par n’importe quel sympathisant d’un parti libéral, presque toutes tendances confondues).

Ça me fait penser à ça : Le libéralisme expliqué en une phrase, Message #25

Je me demande si les gens 1) savent ce qu’est le libéralisme 2) ne limitent pas le libéralisme à l’arnarcho‑capitalisme ou au libertarianisme. Mais ça c’est une question pour le topic lié plus haut, pas pour ce topic.

Cependant, comme n’importe quoi en politique, si les citoyens délèguent tout, même le libéralisme ne pourra pas faire mieux que les autres, ou encore il sera mis en place dans les intérêts des seuls qui se bougeront.

Bonjour,

D'une part vous opposez à tord, du moins je le pense, le fait de demander moins de bureaucratie à plus de libéralisme. Non, une simplification du système afin de le rendre plus efficace et moins coûteux n'est pas un appel à plus de libéralisme. Ne simplifiez mes propos, je vous en prie.

D'autre part votre formulation "c'est comique", afin de ridiculiser mon propos de façon artificiel, ne vous fait pas briller, en matière de rhétorique il y a plus subtil pour se donner raison mais passons.

Je veux bien vous accorder l'usage abusif, même inexact du mot libéralisme. J'aurais du prendre le temps de m'en expliquer plus longuement ma pensée et ainsi éviter cette formulation malheureuse.

Disons qu'on nous présente le capitalisme comme unique et seule solution économique. On nous dit: nous avons essayé autre chose: le communisme, et ça n'a pas fonctionné. Je trouve ce raisonnement binaire, et lorsque vous traduisez mon discours: moins de bureaucratie = plus de libéralisme, vous pensez de manière binaire.

Maintenant je peux vous expliquer pourquoi je trouve le système économique actuel dysfonctionnel. Du moins je vais laisser quelqu'un d'autre l'expliquer, Paul Jorion :
Le capitalisme ne fonctionne dans cette perspective que parce que, dans un premier temps, nous compensons le fait que le capital constitue un ensemble de ressources qui manquent à la place où elles sont nécessaires, où elles doivent être mobilisées comme « avances » pour permettre la production ou la consommation. Si les ressources manquent là où elles sont nécessaires, nous compensons cette distorsion en important le capital de là où il est vers là où il manque, et nous récompensons dans un cadre de propriété privée généralisée celui qui consent à ce transfert en lui versant des intérêts. La pratique des intérêts présente cependant un effet secondaire : une concentration de richesses en découle immanquablement qui fait qu’au bout d’un moment, le capital cesse d’être là où il est nécessaire dans la quasi-totalité des cas, et le système se grippe dans sa totalité. On en a vu des exemples criants au moment où se dessinent les plus grandes récessions : ce fut ainsi le cas de l’Amérique en 1929 et également, en 2007. Il nous faut alors, dans un deuxième temps, combattre cette concentration du patrimoine qui finit par gripper le système, par différents moyens redistributifs visant à la contrer, tels que l’impôt progressif, l’inflation délibérément provoquée ou, sur un mode involontaire, la guerre.

Je vous site un deuxième passage pour préciser ma pensée lorsque j'affirme qu'on nous fait croire que le système économique fonctionne et que bien évidemment ce qui pensent le contraire sont des guignols qui ne comprennent rien à l'économie :

Ce qui fait penser que des systèmes comme le capitalisme marchent, c’est un double phénomène : premièrement le fait qu’il est objectivement très avantageux pour un petit nombre et que cette minorité dispose du fait-même des moyens financiers lui permettant de promouvoir l’idée que « cela marche » (on pense au financement aux États-Unis des facultés de sciences économiques par des établissements financiers et par des milliardaires), et deuxièmement, le fait qu’aux yeux de la masse à qui l’on réussit à cacher la quasi-impossibilité pour elle d’accéder au petit groupe des bénéficiaires du système, son exclusion du nombre des élus peut sembler attribuable à un simple « incident technique » aisément réparable, et dont l’initiative ne semble relever que de la volonté individuelle : « Si je faisais un peu plus d’exercice… si je me levais un peu plus tôt le matin… », autrement dit, le système tire parti de la prédisposition humaine à l’espérance.

Je vous invite d'ailleurs à lire l'article en entier :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=17412

Donc oui mon usage de libéralisme était simpliste et inexact, mais pour autant mon propos n'était pas aussi contradictoire que ce que vous en avez deduit.

Bien amicalement.

Chérie BB.
 
J'ai mis des guillemets pour ne pas choquer, raté, une minorité visible si tu préfères. Ça inclus entre autre les noirs et les maghrébins.
Bonjour,

C'est moi qui ai mis les guillemets car je vous citais.

Je ne suis pas choquée, penser que ce terme ne correspond pas à grand chose ne signifie pas qu'il me choque.

Considerez vous un fils d'immigré italien comme un français coloré ? Où commence donc votre critère de carnation colorée?

Bref déterminer un groupe éthique (ou dans votre cas, plusieurs, et une palanquée, parceque les noirs c'est vaste il faut bien le dire) par la teinte de sa carnation pour présenter un argument qui n'en ai pas vraiment un, en terminant par un "gardons les pieds sur terre ", voilà qui me semble farfelu.

Bonne journée.

Chérie BB.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Disons qu'on nous présente le capitalisme comme unique et seule solution économique. On nous dit: nous avons essayé autre chose: le communisme, et ça n'a pas fonctionné. Je trouve ce raisonnement binaire, et lorsque vous traduisez mon discours: moins de bureaucratie = plus de libéralisme, vous pensez de manière binaire.
J’ai dit que tous les éléments soulignés en gras, en font tous partie (et il n’y avait pas que le moins de bureaucratie), et qu’il y a donc contradiction. Ou alors si tu penses qu’il n’y a une contradiction et que des éléments non‑mentionnés font du libéralisme une menace, tu peux le dire sur l’autre sujet (en ne confondant pas le capitalisme ni l’anarchie avec le libéralisme). Comme je soulignais aussi, ça ne vaut que dans le contexte ou les citoyen(ne)s ne reste pas passifs, sinon s’ils délèguent tout, ça ne fera que le même résultat qu’on a depuis toujours.

Je vous invite d'ailleurs à lire l'article en entier :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=17412
Je lirai plus tard. Mais s’il faut discuter cet article, ça sera sûrement mieux dans un sujet dédié.
 
J’ai dit que tous les éléments soulignés en gras, en font tous partie (et il n’y avait pas que le moins de bureaucratie), et qu’il y a donc contradiction. Ou alors si tu penses qu’il n’y a une contradiction et que des éléments non‑mentionnés font du libéralisme une menace, tu peux le dire sur l’autre sujet (en ne confondant pas le capitalisme ni l’anarchie avec le libéralisme). Comme je soulignais aussi, ça ne vaut que dans le contexte ou les citoyen(ne)s ne reste pas passifs, sinon s’ils délèguent tout, ça ne fera que le même résultat qu’on a depuis toujours.


Je lirai plus tard. Mais s’il faut discuter cet article, ça sera sûrement mieux dans un sujet dédié.

J'ai admis l'emploi erroné du mot libéralisme . C'est une erreur que je tâcherai de ne pas reproduire.

Disons, pour faire court, que je ne crois pas en un modèle régalien. Notre système est imparfait dans sa mise en oeuvre pour autant je soutiens son principe.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'ai admis l'emploi erroné du mot libéralisme . C'est une erreur que je tâcherai de ne pas reproduire.
C’était rien de grave non‑plus… :p .

Disons, pour faire court, que je ne crois pas en un modèle régalien. Notre système est imparfait dans sa mise en oeuvre pour autant je soutiens son principe.
Moi non‑plus. Je me dis toujours que les gens qui prétendent représenter l’intérêt collectif, ne représentent que leur propres intérêts ou opportunismes. Et c’est l’expérience au long court qui me l’a fait noter… c’est pour ça que je préfère qu’on laisse d’abord les gens faire ce qu’ils peuvent pour eux‑même, avant de prétendre vouloir le faire à leur place en leur nom (« que l’état se borne à être juste, et occupons nous mêmes d’être heureux », en gros cette expression).
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Super @ction : Interpeller les candidats à la Présidence de la Commission Européenne

Tous vos commentaires sont là

Si vous n'avez pas de compte Twitter, je vous rappelle que la cyber @ction 625 : accords de libre échange UE-Canada vous permet d'interpeller les 5 candidats à la Présidence de la Commission Européenne.

mam
 
Bonsoir,

Au delà du passé obscure du FN et de son relooking, je me demande quel idéal il défend.

Je me souviens des affiches de campagne des municipales: "la force du bon sens ". J'avais aussi vu un slogan du genre "le réalisme en action " ou une stupidité du même acabit.

Le réalisme, le bon sens, oui, mais ce n'est pas comme ça que l'on conçoit un modèle, un idéal de société.

Certains vont sans doute me railler car être un idéaliste aujourd'hui est perçu comme de la naïveté, mais je n'aurais aucun mal à l'assumer et ne me sentirai pas le besoin de m'en défendre. Comment faire avancer une société sans un idéal dans laquelle on voudrait l'inscrire ? La réalité est une contrainte, elle n'est pas un idéal. La réalité, gérée par des actions réalistes, est le boulet au pied qui nous ralenti dans notre progression.

Que nous enseigne les religions ? Nous enseignent elles que nous devons nous cantonner au réalisme ? Ou nous présentent -elles un modèle (ou des modèles) que les fidèles s'évertuent à suivre?

Il nous est parfois difficile d'atteindre ce modèle, cet idéal, en raison de facteurs divers et variés, pour autant je ne voudrais pas vivre dans une société qui a baissé les bras.

Nous avons besoin d'idéaux pour grandir, c'est à cette condition que nous devenons meilleurs.

Le réalisme n'est pas une politique, le réalisme est un poids dont on ne peut se défaire, nous devons l'intégrer dans notre manière d'atteindre le modèle de société auquel nous aspirons, mais il ne peut être une fin en soit.

Ensuite nous pouvons être profondément en désaccord sur le modèle, sur sa construction , c'est en ça que le vote, le consensus, est nécessaire pour choisir, decider, ce qui sied à la majorité.

Mais je préfère un modèle qui ne me convient pas que pas de modèle du tout. Au moins nous n'aurions pas baisser les bras.

Et enfin, pour terminer, je précise, je parle d'idéal et non pas d'idéologie, avant qu'on ne me fasse dire ce que je n'ai pas dit.

Le FN n'a pas d'idéal. Ce n'est d'ailleurs pas le seul parti dans ce cas, certes mais il s'agit ici d'expliquer pourquoi le FN ne peut être un parti d'avenir puisque que c'est le sujet de la discussion.

Bonne nuit.

Bien à vous.

Chérie BB.

C'est des slogans tape à l'oeil, un parti politique va pas dire "avec nous tu seras dans la mouise et on va t'arnaquer !" ils vont toujours prétendre être les meilleurs et être la solution ultime c'est de la communication.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Bonsoir,

Au delà du passé obscure du FN et de son relooking, je me demande quel idéal il défend.

Je me souviens des affiches de campagne des municipales: "la force du bon sens ". J'avais aussi vu un slogan du genre "le réalisme en action " ou une stupidité du même acabit.

Le réalisme, le bon sens, oui, mais ce n'est pas comme ça que l'on conçoit un modèle, un idéal de société.
C’est sûr que c’est facile de faire des étalages de bonnes intentions, et c’est surtout une manière sournoise d’éviter de parler du problème de fond, de la question qui fait toujours débat : comment ça peut être réalisé.

Certains vont sans doute me railler car être un idéaliste aujourd'hui est perçu comme de la naïveté, mais je n'aurais aucun mal à l'assumer et ne me sentirai pas le besoin de m'en défendre. Comment faire avancer une société sans un idéal dans laquelle on voudrait l'inscrire ? La réalité est une contrainte, elle n'est pas un idéal. La réalité, gérée par des actions réalistes, est le boulet au pied qui nous ralenti dans notre progression.

Que nous enseigne les religions ? Nous enseignent elles que nous devons nous cantonner au réalisme ? Ou nous présentent -elles un modèle (ou des modèles) que les fidèles s'évertuent à suivre?

Il nous est parfois difficile d'atteindre ce modèle, cet idéal, en raison de facteurs divers et variés, pour autant je ne voudrais pas vivre dans une société qui a baissé les bras.

Nous avons besoin d'idéaux pour grandir, c'est à cette condition que nous devenons meilleurs.
Oui, mais avec un nuance. L’organisation de la société est faite de telle sorte que tout le monde doit suivre tout le monde, l’idéal visé par les uns, va mécaniquement les amener à vouloir l’imposer aux autres, même s’il ne rejoint pas celles des autres, et c’est la « guerre » permanente. L’idéal, il est justement une source du problème de la politique, une des causes de conflits et même d’immobilisme, parce qu’il faut plaire à tout le monde, et faute de plaire à tous le monde, essayer au moins de ne pas trop déplaire à un trop grand nombre de gens.
 
C’est sûr que c’est facile de faire des étalages de bonnes intentions, et c’est surtout une manière sournoise d’éviter de parler du problème de fond, de la question qui fait toujours débat : comment ça peut être réalisé.


Oui, mais avec un nuance. L’organisation de la société est faite de telle sorte que tout le monde doit suivre tout le monde, l’idéal visé par les uns, va mécaniquement les amener à vouloir l’imposer aux autres, même s’il ne rejoint pas celles des autres, et c’est la « guerre » permanente. L’idéal, il est justement une source du problème de la politique, une des causes de conflits et même d’immobilisme, parce qu’il faut plaire à tout le monde, et faute de plaire à tous le monde, essayer au moins de ne pas trop déplaire à un trop grand nombre de gens.
Certes.

Toutefois l'immobilisme à essentiellement comme cause l'électoralisme. Il est bien difficile de gommer cet aspect aujourd'hui, dans l'état actuel de notre façon d'aborder la politique aujourd'hui. Mais rien n'est immuable.
 
Bonjour,

C'est moi qui ai mis les guillemets car je vous citais.

Je ne suis pas choquée, penser que ce terme ne correspond pas à grand chose ne signifie pas qu'il me choque.

Considerez vous un fils d'immigré italien comme un français coloré ? Où commence donc votre critère de carnation colorée?

Bref déterminer un groupe éthique (ou dans votre cas, plusieurs, et une palanquée, parceque les noirs c'est vaste il faut bien le dire) par la teinte de sa carnation pour présenter un argument qui n'en ai pas vraiment un, en terminant par un "gardons les pieds sur terre ", voilà qui me semble farfelu.

Bonne journée.

Chérie BB.

Bullshit, le racisme, les agressions pour délit de faciès, ça tient plus du teint de peau que du détail des origines ethniques, il serait très idiot de nier cette réalité. En ce sens le terme coloré à lieu d'être.

Je ne t'ai pas vu couiner quand j'ai utilisé le terme "blanc" dans le message juste au dessus qui pourtant n'est pas une origine ethnique définie non plus et repose en fait sur le même schéma de pensée: il n'était nullement question de définir un groupe ethnique.
 
Dernière édition:
Ça c’est le parti Européen, ensuite il faut choisir une liste nationale qui convient qui adhère à ce parti, s’il t’intéresse. Normalement le parti Européen auquel adhère une liste, est indiqué avec la liste.


Ils dépriment tout le monde, et jamais présents aux rendez‑vous des rendez‑vous qu’ils lancent eux‑mêmes :( .


C’est compliqué. Disons qu’il y a déjà eu des cas de français expatriés aux États‑Unis, qui se sont dit « chouette, aucune redistribution, je vais amasser beaucoup sans qu’on me fasse payer pour des choses “inutiles” », puis maladie puis rapatriement d’urgence en france pour prise en charge par la sécu’ française, parce que rien là‑bas ou soins trop chers.

Le problème je crois que c’est le gaspillage et l’usine à gaz. Si tu es chômeur longue, il te donne certes d’un côté (RSA), mais il te casse les deux jambes de l’autre côté (des centaines ou milliers de % de taxe si tu essaie de faire quelque chose, un blabla administratif mensonger de la part des gens censés conseiller), ou te reprenne tout ou presque tout d’une manière ou d’une autre (surtout si tu les boude parce que tu en as assez de leur cirque). Puis le problème des effets de seuils qui divisent la population en rendant la situation de chacun(e) incompréhensible au autres ou en créant des sentiments que certains profitent plus que d’autres même quand c’est l’inverse, ou pour une même situation, des gens qui « profitent différemment » (certains demandant toutes les aides possibles auxquels ils/elles ont droit, d’autres n’en demandant aucune ou le plus basiques, bien qu’ayant droit à d’autres).

Mais ça, cet embrouillamini et ce gaspillage, c’est la france pas l’Europe. Il y a des initiatives pour simplifier et mettre tout le monde à égalité quelque soit la classe sociale, avec le revenu de base inconditionnel (mais la dernière tentative à échoué, pas assez de mobilisation en Europe). Pour la couverture maladie, je ne sais pas s’il y a des projets. L’idée d’une couverture de base pour tout le monde en cotisant tous/toutes à la même caisse (et pas le sac que nœuds que c’est en france) en ne cotisant jamais plus que ce que l’on gagne (ce qui parait évident, mais n’est même pas le cas en france), ça pourrait être une idée. Ça pourrait laisser assez de liberté en même temps, en laissant à chacun(e) la possibilité de souscrire un assurance supplémentaire de son choix, qui compléterait l’assurance commune à tout le monde. Peut‑être une idée d’harmonisation sociale à proposer. Peut‑être que cette proposition existe déjà, peut‑être que pas encore et qu’il faut la faire.

Je ne sais pas si c’est l’idée qui te conviendrait, c’est pour dire qu’il n’y a pas besoin d’aller chercher compliqué.
J'aurais pas mieux synthétisé ce que je pense qui ne tourne pas rond en France.

Y'a des gens qui disent qu'on passe pas à l'impôt à la source parce qu'ils ne sauraient pas quoi faire du surplus de fonctionnaires que ça engendrerait. C'est ptet une connerie, mais l'idée est à l'image de la France je trouve.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je ne t'ai pas vu couiner quand j'ai utilisé le terme "blanc" dans le message juste au dessus qui pourtant n'est pas une origine ethnique définie non plus et repose en fait sur le même schéma de pensée: il n'était nullement question de définir un groupe ethnique.
Faut pas parler à CherieBB comme ça :timide: … il faut dire « je ne t’ai pas vu contester » :p .
 
L'Union Européenne c'était une bonne idée, mais elle aurait dû être gérée pragmatiquement.
Par l'Allemagne par exemple ou mieux encore par un pays extérieur qualifié, la Suisse ou le Lichtenstein
 
S’abstenir de voter aux élections Européennes le 25 Mai 2014 (*), c’est laisser un boulevard aux aigris sans programmes, qui accusent l’Europe de ce dont elle n’est pas responsable, pour se défouler sur quelque chose.

L’Europe ne peut aller que plus mal encore avec de tels votes.

Ce n’est pas seulement pour ne pas laisser toutes les voix au FN qu’il faut aller voter à ces élections, c’est aussi parce que c’est là que l’avenir se joue. Les questions sociales, environnementales, économiques, nécessitent des réponses globales à grandes échelles, à l’échelle de la coopération entre les pays concernés et interdépendants.

Que les abstentionnistes ne se plaignent pas après de subir les phénomènes aux grandes échelles, s’ils/elles ont décidé de les laisser couler et de ne pas s’en soucier.

Râler, ça va un temps et ça ne change rien, assumer ses responsabilités, c’est mieux, et ça laisse plus d’espoir de bons changement même si c’est sans garanti.

Le FN premier parti de France aux européennes ? Ça dépend de nous (rue89.nouvelobs.com). 26 Janvier 2014.

Comme le dit le titre, ça dépend de Nous !

(*) La date exacte peut être différente selon votre lieux de résidence et votre nationalité administrative. Voici pour les citoyen(ne)s françai(se)s : Dates des élections municipales et européennes 2014 (service-public.fr).



Rien à foutre de ces elections...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
L'Union Européenne c'était une bonne idée, mais elle aurait dû être gérée pragmatiquement.
Par l'Allemagne par exemple ou mieux encore par un pays extérieur qualifié, la Suisse ou le Lichtenstein
C’est pourtant ainsi qu’elle a été conçue initialement.

Après la chute du mur de Berlin, pour se réunifier, l’Allemagne avait besoin de l’aval de plusieurs états du contient Européens, y compris le Royaume Uni. Il y a eu beaucoup de négociation, et dans les accords, la france exigeait de l’Allemagne un engagement à participer à la création d’une monnaie unique Européenne, l’Euro. En retour, l’Allemagne, qui ne faisait pas confiance à la france à cause de sa gestion économique désastreuse (politique de dévaluation… la même que prône M. Le Pen qui adore proposer de répéter les erreurs du passé), a exigé que l’Euro soit géré à l’Allemande, avec le sérieux Allemand, et qu’une banque indépendante soit créé, sur le modèle de gestion Allemand.

Mais par la suite, la france a laissé filé sa dette, et par une malheureuse coïncidence, l’Allemagne se trouvait un peu mal à ce moment là. La france qui voulait alors trouver des moyens de contourner les critères de stabilité économique pour revenir à ses mauvaises vieilles habitudes de mauvaises gestion économique, à profité de la situation économique de l’Allemagne, pour dire à l’Allemagne : on est deux, on va pouvoir se débrouiller pour bloquer les sanctions Européennes qui nous menacent.

… Et ça a été un très mauvais signal, celui du mauvais exemple.

Au début, même s’il y avait des lacunes, le plan était bon. Mais, et désolé de le dire, la france n’est pas étrangère au j’m’en foutisme économique et à la politique de l’argent facile par le crédit, qui a suivi.
 
Dernière édition:
Et qu'est ce que ca change. votez pour qui? pour des partis qui spolient les salariés au profit des plus riches et plus fort. Le peuple n'a rien à perdre mais c'est plutot cette élite qui a vendu son honeur si elle en avait un et son âme qui a tout à perdre
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Et qu'est ce que ca change. votez pour qui? pour des partis qui spolient les salariés au profit des plus riches et plus fort. Le peuple n'a rien à perdre mais c'est plutot cette élite qui a vendu son honeur si elle en avait un et son âme qui a tout à perdre
Ben alors, elle doit être ultra‑riche et milliardaire cette élite. Sérieusement, les fonctionnaires de l’UE et les candidats à ces élections ont peut‑être un train de vie qu’on ne va pas plaindre, mais pas à ce point là. D’ailleurs Martin Schulz (du PSE), est un ex‑SDF.

Pour être honnête, tu devrais aussi parler du manque de solidarité du peuple envers le peuple lui‑même, un peuple soit disant un et soit disant uni contre tous les exploiteurs, qui est en réalité divisé, tout le monde rêvant de piétiner tout le monde.
 
Ben alors, elle doit être ultra‑riche et milliardaire cette élite. Sérieusement, les fonctionnaires de l’UE et les candidats à ces élections ont peut‑être un train de vie qu’on ne va pas plaindre, mais pas à ce point là. D’ailleurs Martin Schulz (du PSE), est un ex‑SDF.

Pour être honnête, tu devrais aussi parler du manque de solidarité du peuple envers le peuple lui‑même, un peuple soit disant un et soit disant uni contre tous les exploiteurs, qui est en réalité divisé, tout le monde rêvant de piétiner tout le monde.


La France est un pays plus que divisé, la solidarité n'existe que parce que l'Etat l'oblige par l'impôt.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Comme disait Coluche, les promesses des politiciens n'engagent que ceux qui y croient... :npq:
Comme dit la malheureuse réalité, les électeurs n’entendent que les promesses auxquelles ils voudraient croire (et même quand ils comprennent que ça n’est pas comme ça, ne veulent quand‑même rien entendre d’autre).
 
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