Algérie-Arabie saoudite : turbulences sur le vol AH 5600
L’opération de rapatriement des ressortissants maghrébins du Yémen a failli virer au drame jeudi 2 avril 2015. L’avion d’Air Algérie a été interdit de survol de l’espace aérien saoudien, l’obligeant à tourner en rond pendant une heure avant de rejoindre Le Caire à court de carburant. Alger calme le jeu et affirme qu’il ne s’est rien passé. Riyad ne daigne pas communiquer. La presse algérienne, elle, n’a pas de mots assez durs à l’égard des autorités saoudiennes. Que s’est-il passé le jeudi dernier ? L’Algérie envoie un Airbus pour rapatrier 227 ressortissants maghrébins (160 Algériens, 40 Tunisiens, 15 Mauritaniens, 8 Libyens, 3 Marocains et 1 Palestinien.) de Sanaa à cause de la situation confuse qui y règne. L’équipage d’Air Algérie prend la précaution de demander toutes les autorisations de vol, dont le survol de l’Arabie Saoudite.
«A cinq minutes de Djeddah, un appel radio de la tour de contrôle nous interdit de traverser l’espace aérien saoudien. Bien sûr, l’injonction nous étonne. Nous ne sommes pas habitués à ce genre d’interdiction. Nous précisons à nos interlocuteurs que nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais ces derniers se montrent intransigeants. Faire demi-tour était pour nous impossible. Nous étions obligés de tourner en rond dans le ciel, en attendant le retour d’écho des responsables de la compagnie que nous avions informés. L’attente a été longue, presqu’une heure, avant que la décision de rejoindre Le Caire soit prise», raconte le commandant du vol AH 5600 d’Air Algérie à El Watan.
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Algérie-Arabie saoudite : turbulences sur le vol AH 5600 | Geopolis
Témoignages des ressortissantes tunisienne et marocaine qui remercient l'Algérie :
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«A cinq minutes de Djeddah, un appel radio de la tour de contrôle nous interdit de traverser l’espace aérien saoudien. Bien sûr, l’injonction nous étonne. Nous ne sommes pas habitués à ce genre d’interdiction. Nous précisons à nos interlocuteurs que nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais ces derniers se montrent intransigeants. Faire demi-tour était pour nous impossible. Nous étions obligés de tourner en rond dans le ciel, en attendant le retour d’écho des responsables de la compagnie que nous avions informés. L’attente a été longue, presqu’une heure, avant que la décision de rejoindre Le Caire soit prise», raconte le commandant du vol AH 5600 d’Air Algérie à El Watan.
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