L'Algérie pourrait, sous certaines conditions, réaliser une croissance de 6% et réduire le chômage à 5%, a affirmé mardi Zeine Ould Zeidane, expert du FMI, alors que des chômeurs entendent manifester jeudi malgré les annonces du Premier ministre en faveur de l'emploi.
"Vue la taille de son marché, celle de sa population et ses disponibilités financières, l'Algérie dispose d'un grand potentiel de croissance", a affirmé M. Ould Zeidane, conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, cité par l'agence APS.
Selon cet expert, l'Algérie est "l'un des rares pays de la région où la gestion macro-économique saine a permis le renforcement de la stabilité économique, faisant d'elle un pays très peu vulnérable par rapport aux pays de la région".
L'expert recommande de "réduire la rigidité des marchés du travail et des biens et services, mettre la formation en adéquation avec l'emploi et travailler sur une croissance hors hydrocarbures inclusive".
Sous ces conditions, le pays est capable de réaliser une croissance globale du PIB supérieure à 6% à moyen terme, contre 2,4% en 2012 et ce, en dépit de la faible croissance du secteur des hydrocarbures.
M. Ould Zeidane a présenté mardi une conférence sur "la croissance et l'emploi en Algérie", quelques heures avant l'arrivée à Alger de la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde.
Pour lui, si le taux de chômage a baissé à 10% en 2011, celui des jeunes reste élevé et atteint 20,4%, une situation qui "nécessite une attention particulière".
Le chômage chez les diplômés de l'Enseignement supérieur est aussi préoccupant, a-t-il noté, puisqu'il est à 15,2% et montre surtout que ce département "n'est pas assez orienté vers le marché de l'emploi".
Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a annoncé lundi que les entreprises actives dans le sud du pays devront recruter prioritairement de la main d'oeuvre locale, une mesure visant à apaiser la colère des jeunes chômeurs qui entendent manifester jeudi.
La situation des jeunes s'avère encore plus difficile dans le Sud, du fait du faible développement de la région et de la concurrence de travailleurs venus du Nord voire de l'étranger.
http://www.lesechos.fr/economie-pol...nce-de-6-et-reduire-le-chomage-a-5-546285.php
"Vue la taille de son marché, celle de sa population et ses disponibilités financières, l'Algérie dispose d'un grand potentiel de croissance", a affirmé M. Ould Zeidane, conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, cité par l'agence APS.
Selon cet expert, l'Algérie est "l'un des rares pays de la région où la gestion macro-économique saine a permis le renforcement de la stabilité économique, faisant d'elle un pays très peu vulnérable par rapport aux pays de la région".
L'expert recommande de "réduire la rigidité des marchés du travail et des biens et services, mettre la formation en adéquation avec l'emploi et travailler sur une croissance hors hydrocarbures inclusive".
Sous ces conditions, le pays est capable de réaliser une croissance globale du PIB supérieure à 6% à moyen terme, contre 2,4% en 2012 et ce, en dépit de la faible croissance du secteur des hydrocarbures.
M. Ould Zeidane a présenté mardi une conférence sur "la croissance et l'emploi en Algérie", quelques heures avant l'arrivée à Alger de la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde.
Pour lui, si le taux de chômage a baissé à 10% en 2011, celui des jeunes reste élevé et atteint 20,4%, une situation qui "nécessite une attention particulière".
Le chômage chez les diplômés de l'Enseignement supérieur est aussi préoccupant, a-t-il noté, puisqu'il est à 15,2% et montre surtout que ce département "n'est pas assez orienté vers le marché de l'emploi".
Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a annoncé lundi que les entreprises actives dans le sud du pays devront recruter prioritairement de la main d'oeuvre locale, une mesure visant à apaiser la colère des jeunes chômeurs qui entendent manifester jeudi.
La situation des jeunes s'avère encore plus difficile dans le Sud, du fait du faible développement de la région et de la concurrence de travailleurs venus du Nord voire de l'étranger.
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