c'est vrai que dans cette région c'est culturel d'attaquer les ambassades
Large victoire dAhmadinejad aux élections présidentielles
- Initiateur de la discussion petitbijou
- Date de début
c'est vrai que dans cette région c'est culturel d'attaquer les ambassades
Sarkozy s'est mis a dos téhéran, alors que meme obama a jouer la ptite colombe...
j'ai une question : quelle est la position des pays du proche orient face a ces elections?
j'ai une question : quelle est la position des pays du proche orient face a ces elections?
shivvah
VIB
qui ne dit rien consent....
les pays arabes n'ont qu'un souhait, voir Ahmadinejad dégager....
pas par ce qu'ils soutiennent la liberté du peuple, ça ils s'en fichent comme de l'an 1000(lol), mais c'est qu'il n'ya pas que l'occident qui soit contre l'armement de l'Iran, les pays arabes n'ont aucune envie de voir l'Iran réussir son projet nucléaire....
ils font tout pour que ça capote(mais en catimini)
shehzad
VIB
shehzad
VIB
Voilà à propos du sondage qui a été fait quelques temps avant les élections :
http://www.youtube.com/watch?v=WSH8...09_06_01_archive.html&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=WSH8...09_06_01_archive.html&feature=player_embedded
laisses moi rêver, les iraniennes décident de destituer tous les dirigeants arabes, ils les embarquent tous, destination :un guantanamo peuplé par de tels dirigeants arabes en Iran qu'on peut visiter, je réserve ma place tout de suite
5ème jour de desobeissance civil qui a reunit des millier de personnes... Des affrontements entre la police et les jeunes ont eut lieu, et on encore lieu en ce moment meme. Les dirigent iranien et les pasdaran de part leur lachete son aller arreter a leur domicile certain intellectuel qui soutenais moussavi, les soupsconnant d'avoir organisé les troubles actuel.
Les joueurs de l'equipe d'iran de football aujourd'hui ont defié le régime iranien d'une manière insolente. En direct devant des millions d'iranien ils sont tous rentré avec une brassard et des bracelet de couleur de moussavi Ils les ont bien montré devant la camera.
Honnettement ca ne se limite plus a moussavi la, plein de monde sont dans les rues et profite de se pretexte pour exprimer leur mecontentement enorme.
Meme si en recomptant les vois ahmadinejad serait donné vainqueur, il n'y aurait pas autant d'ecart entre les deux candidats ca c'est sur. Y'a 8 millions de voix de difference ca fait un peu beaucoup quand meme.
Le recomptage des vote n'a aucun interet toute facon car je vois mal le régime dire "désole on s'est trompé de 8 millions de voix dans le decompe"
Mais bon , les jeunes ne laisseront pas ca. La vision obstrué que certain on en pensant que seul les riches sont pour ahmadinejad est totalement faux. De nombreux pauvre ont retourne leur veste entre cet election et celle d'il y'a 5 ans. Mahmoud a promis des choses qu'il n'a pas respecté envers le peuple iranien, nottament la classe populaire la plus basse. La revolte vient de la jeunesse aussi bien de l'elite que de la classe populaire...
La desobeissance civil continue, des reseaux telephonique, internet, sms ,tv continue d'etre coupé en iran, mais il arrive a esquiver. Dans certain partie de teheran le reseau de telephone fonctionne de nouveau ....
Les joueurs de l'equipe d'iran de football aujourd'hui ont defié le régime iranien d'une manière insolente. En direct devant des millions d'iranien ils sont tous rentré avec une brassard et des bracelet de couleur de moussavi
Ils les ont bien montré devant la camera.Honnettement ca ne se limite plus a moussavi la, plein de monde sont dans les rues et profite de se pretexte pour exprimer leur mecontentement enorme.
Meme si en recomptant les vois ahmadinejad serait donné vainqueur, il n'y aurait pas autant d'ecart entre les deux candidats ca c'est sur. Y'a 8 millions de voix de difference ca fait un peu beaucoup quand meme.
Le recomptage des vote n'a aucun interet toute facon car je vois mal le régime dire "désole on s'est trompé de 8 millions de voix dans le decompe"
Mais bon , les jeunes ne laisseront pas ca. La vision obstrué que certain on en pensant que seul les riches sont pour ahmadinejad est totalement faux. De nombreux pauvre ont retourne leur veste entre cet election et celle d'il y'a 5 ans. Mahmoud a promis des choses qu'il n'a pas respecté envers le peuple iranien, nottament la classe populaire la plus basse. La revolte vient de la jeunesse aussi bien de l'elite que de la classe populaire...
La desobeissance civil continue, des reseaux telephonique, internet, sms ,tv continue d'etre coupé en iran, mais il arrive a esquiver. Dans certain partie de teheran le reseau de telephone fonctionne de nouveau ....
Iran : Crise complexe, médias simplistes
jeudi 18 juin 2009 - 09h:43
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Le système iranien traverse une crise sérieuse. Elle n’est pas, contrairement à la présentation qui en est faite par les médias et les officiels occidentaux, celle qui opposerait des réformateurs à des conservateurs.
Elle oppose effectivement des clans au sein du régime.
L’alliance entre des hommes aux parcours aussi différents que Mir Hossein Moussavi, Mohamed Khatami et Hachemi Akbar Rafsandjani, l’homme le plus riche d’Iran, devait se traduire par une évolution au sein du régime et modifier le rapport de force interne.
Les électeurs, en donnant un écart aussi considérable à Ahmadinejad, ont consacré l’affaiblissement de cette coalition hétéroclite. Le recours à la rue est donc destiné à contester l’ampleur de la victoire d’Ahmadinejad et des forces qui le soutiennent. C’est un bras de fer à l’intérieur du système qui oppose le corps des Gardiens de la révolution au Bazar. La cible de cette campagne de grand style, relayée avec vigueur, n’est pas le président élu mais le Guide de la révolution, Ali Khameneï.
Ahmadinejad, avec ses manières abruptes et ses mises en cause très claires des « éléments corrompus », a certainement contribué à exacerber la position de Rafsandjani, celui que l’opinion iranienne surnomme le « requin ». Durant la campagne électorale, il a osé dire tout haut ce que pense la majorité des Iraniens en accusant Hachemi Akbar Rafsandjani d’être au cœur d’un système de corruption. A l’évidence, il a sous-estimé la réaction de survie de ce grand bazari qui refuse d’accepter que la victoire d’Ahmadinejad sonne le glas de son influence politique.
La campagne électorale s’est progressivement transformée en référendum sur la destinée de la révolution islamique. Ahmadinejad se représentant en tant que continuateur de la pureté originelle du régime, au plan de la piété, du populisme et de la moralité, a pu compter sur la base immense des pauvres, urbains et ruraux, hermétiques aux slogans réformistes de son adversaire Moussavi. La réponse a été sans appel.
Le dépit des partisans du candidat malheureux est exploité pour essayer de contester dans la rue ce qui n’a pas été obtenu par les urnes. La bourgeoisie d’affaires et une grande partie des élites souhaitent une représentation moins fruste de l’Iran, mais il est incontestable que leur mécontentement est monté en épingle et nourri par un soutien externe multiforme, y compris par des moyens non orthodoxes.
La stratégie américaine est claire : il ne s’agit pas de soutenir tel ou tel candidat mais bien de créer les conditions de la déstabilisation d’un pays représenté comme un ennemi irréductible de l’Occident. Il est donc probable que les troubles perdurent, mais attendre un changement de régime paraît hautement improbable.
Dans une situation où la nuance est de mise, les médias occidentaux présentent les choses de manière simpliste. Comme pour la « campagne » guerrière d’Irak ou pour le coup d’Etat avorté contre Chavez, ces médias n’informent pas, ils font la guerre...
jeudi 18 juin 2009 - 09h:43
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Le système iranien traverse une crise sérieuse. Elle n’est pas, contrairement à la présentation qui en est faite par les médias et les officiels occidentaux, celle qui opposerait des réformateurs à des conservateurs.
Elle oppose effectivement des clans au sein du régime.
L’alliance entre des hommes aux parcours aussi différents que Mir Hossein Moussavi, Mohamed Khatami et Hachemi Akbar Rafsandjani, l’homme le plus riche d’Iran, devait se traduire par une évolution au sein du régime et modifier le rapport de force interne.
Les électeurs, en donnant un écart aussi considérable à Ahmadinejad, ont consacré l’affaiblissement de cette coalition hétéroclite. Le recours à la rue est donc destiné à contester l’ampleur de la victoire d’Ahmadinejad et des forces qui le soutiennent. C’est un bras de fer à l’intérieur du système qui oppose le corps des Gardiens de la révolution au Bazar. La cible de cette campagne de grand style, relayée avec vigueur, n’est pas le président élu mais le Guide de la révolution, Ali Khameneï.
Ahmadinejad, avec ses manières abruptes et ses mises en cause très claires des « éléments corrompus », a certainement contribué à exacerber la position de Rafsandjani, celui que l’opinion iranienne surnomme le « requin ». Durant la campagne électorale, il a osé dire tout haut ce que pense la majorité des Iraniens en accusant Hachemi Akbar Rafsandjani d’être au cœur d’un système de corruption. A l’évidence, il a sous-estimé la réaction de survie de ce grand bazari qui refuse d’accepter que la victoire d’Ahmadinejad sonne le glas de son influence politique.
La campagne électorale s’est progressivement transformée en référendum sur la destinée de la révolution islamique. Ahmadinejad se représentant en tant que continuateur de la pureté originelle du régime, au plan de la piété, du populisme et de la moralité, a pu compter sur la base immense des pauvres, urbains et ruraux, hermétiques aux slogans réformistes de son adversaire Moussavi. La réponse a été sans appel.
Le dépit des partisans du candidat malheureux est exploité pour essayer de contester dans la rue ce qui n’a pas été obtenu par les urnes. La bourgeoisie d’affaires et une grande partie des élites souhaitent une représentation moins fruste de l’Iran, mais il est incontestable que leur mécontentement est monté en épingle et nourri par un soutien externe multiforme, y compris par des moyens non orthodoxes.
La stratégie américaine est claire : il ne s’agit pas de soutenir tel ou tel candidat mais bien de créer les conditions de la déstabilisation d’un pays représenté comme un ennemi irréductible de l’Occident. Il est donc probable que les troubles perdurent, mais attendre un changement de régime paraît hautement improbable.
Dans une situation où la nuance est de mise, les médias occidentaux présentent les choses de manière simpliste. Comme pour la « campagne » guerrière d’Irak ou pour le coup d’Etat avorté contre Chavez, ces médias n’informent pas, ils font la guerre...
Le pari de Rafsanjani se retourne contre lui
jeudi 18 juin 2009 - 22h:40
MK Bhadrakumar - Asia Times Online
Une analyse pertinente, réaliste, approfondie de l’élection présidentielle d’Iran, loin des désidératas des pouvoirs politiques coloniaux occidentaux et de leurs médias propagandistes qui font une nouvelle fois la promotion obscène d’une "révolution de velours".
Les vrais enjeux des élections iraniennes
La politique iranienne n’est jamais facile à décoder. Toute l’agitation autour de l’élection présidentielle de vendredi est source de curiosité pour la plupart des décrypteurs avident de scanner les codes iraniens. Ainsi donc, de nombreuses fausses pistes sont apparues et il est devenu difficile de trouver qui étaient les réels concurrents et quels étaient les enjeux politiques.
Dans cette bataille, le dirigeant suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei a remporté une victoire éclatante. L’éminence grise de la politique iranienne, Akbar Hashemi Rafsanjani a subi une cuisante défaite. Le rideau est-il entrain de tomber définitivement sur la carrière tumultueuse du "Shark" (Requin) le sobriquet de Rafsanjani acquis dans le puits vicieux du Madjis iranien (parlement) où il avait l’habitude en tant que porte-parole de nager dangereusement comme prédateur politique dans les premières années de la Révolution islamique ?
Compte tenu de l’importante marge (64%) avec laquelle le Président Mahmud Ahmadinejad a gagné, il est tentant de dire que comme l’énorme baleine du roman épique de Herman Melville, Moby Dick, Rafsanjani est entrain de couler, profondément blessé par le harpon, dans l’oubli froid de la mer de la politique iranienne. Mais on ne peut jamais réellement l’affirmer.
L’Administration du Président Barack Obama aux Etats-Unis a pu voir à travers le fonctionnement allégorique de l’élection iranienne et probablement anticiper le torrent de destruction qui suivrait une fois que la vengeance se déchaînerait. Elle a fait ce qu’il fallait en restant distante, délibérément détachée. La partie difficile se joue maintenant - démarrer des négociations avec la maison que Khamenei préside tel un monarque sur tous ses sujets.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6807
jeudi 18 juin 2009 - 22h:40
MK Bhadrakumar - Asia Times Online
Une analyse pertinente, réaliste, approfondie de l’élection présidentielle d’Iran, loin des désidératas des pouvoirs politiques coloniaux occidentaux et de leurs médias propagandistes qui font une nouvelle fois la promotion obscène d’une "révolution de velours".
Les vrais enjeux des élections iraniennes
La politique iranienne n’est jamais facile à décoder. Toute l’agitation autour de l’élection présidentielle de vendredi est source de curiosité pour la plupart des décrypteurs avident de scanner les codes iraniens. Ainsi donc, de nombreuses fausses pistes sont apparues et il est devenu difficile de trouver qui étaient les réels concurrents et quels étaient les enjeux politiques.
Dans cette bataille, le dirigeant suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei a remporté une victoire éclatante. L’éminence grise de la politique iranienne, Akbar Hashemi Rafsanjani a subi une cuisante défaite. Le rideau est-il entrain de tomber définitivement sur la carrière tumultueuse du "Shark" (Requin) le sobriquet de Rafsanjani acquis dans le puits vicieux du Madjis iranien (parlement) où il avait l’habitude en tant que porte-parole de nager dangereusement comme prédateur politique dans les premières années de la Révolution islamique ?
Compte tenu de l’importante marge (64%) avec laquelle le Président Mahmud Ahmadinejad a gagné, il est tentant de dire que comme l’énorme baleine du roman épique de Herman Melville, Moby Dick, Rafsanjani est entrain de couler, profondément blessé par le harpon, dans l’oubli froid de la mer de la politique iranienne. Mais on ne peut jamais réellement l’affirmer.
L’Administration du Président Barack Obama aux Etats-Unis a pu voir à travers le fonctionnement allégorique de l’élection iranienne et probablement anticiper le torrent de destruction qui suivrait une fois que la vengeance se déchaînerait. Elle a fait ce qu’il fallait en restant distante, délibérément détachée. La partie difficile se joue maintenant - démarrer des négociations avec la maison que Khamenei préside tel un monarque sur tous ses sujets.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6807
Iran: «Les slogans sont sur les pancartes car c'est autorisé»
TEMOIGNAGE - Un Iranien raconte la manifestation de mercredi à 20minutes.fr...
«Ce qui frappe, c'est le silence.» A Téhéran, Shayan* a assisté à la marche de protestation de mercredi. Depuis l'annonce de la réélection de Mahmoud Amadinejad à la présidentielle iranienne, les opposants sont dans la rue. A l'appel de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux, ils réclament l'annulation du scrutin, sur lequel pèsent de lourds soupçons de fraude. Des manifestations un temps marquées par la violence et la répression.
http://www.20minutes.fr/article/333...sont-sur-les-pancartes-car-c-est-autorise.php
TEMOIGNAGE - Un Iranien raconte la manifestation de mercredi à 20minutes.fr...
«Ce qui frappe, c'est le silence.» A Téhéran, Shayan* a assisté à la marche de protestation de mercredi. Depuis l'annonce de la réélection de Mahmoud Amadinejad à la présidentielle iranienne, les opposants sont dans la rue. A l'appel de Mir Hossein Moussavi, candidat malheureux, ils réclament l'annulation du scrutin, sur lequel pèsent de lourds soupçons de fraude. Des manifestations un temps marquées par la violence et la répression.
http://www.20minutes.fr/article/333...sont-sur-les-pancartes-car-c-est-autorise.php
Du vent, du vent, rien que du vent. En live, sur IRINN, quand on voit les rues de la capitale, c'est pas la grand bouleversement.
Le guide suprême, nommé à vie, vient de confirmer le résultat des élections. S'il y a protestation, légalement, une procédure sera lancée pour confirmer ou infirmer les résultats.
Bizarre, à Téhéran Ahmadinejad prie limite collé à Moussavi. Ce dernier n'a rien d'un réformiste, son bilan de premier ministre recyclé est plutôt même catastrophique. Mais bon, les caméras occidentales ont envie de s'exciter et d'exciter les rédactions.
++
Le guide suprême, nommé à vie, vient de confirmer le résultat des élections. S'il y a protestation, légalement, une procédure sera lancée pour confirmer ou infirmer les résultats.
Bizarre, à Téhéran Ahmadinejad prie limite collé à Moussavi. Ce dernier n'a rien d'un réformiste, son bilan de premier ministre recyclé est plutôt même catastrophique. Mais bon, les caméras occidentales ont envie de s'exciter et d'exciter les rédactions.
++
j'aime bien cette expression
en appui à ton intervention
http://www.20minutes.fr/article/333...sse-aux-partisans-de-Mir-Hossein-Moussavi.php
La police iranienne frappe les manifestants
HEURE PAR HEURE - Toute la journée, suivez les événements en temps réel...
La journée s’annonce décisive en Iran, où l’on craint des incidents. Certains opposants ont préféré annuler la grande manifestation prévue ce samedi après-midi, en raison des multiples menaces du pouvoir. Mais certains opposants sont tout de même sortis manifester. Les forces de l’ordre et les milices ont pris position dans les rues de Téhéran. Et les autorités annoncent qu'elles procéderont à des arrestations.
http://www.20minutes.fr/article/333815/Monde-La-police-iranienne-frappe-les-manifestants.php
HEURE PAR HEURE - Toute la journée, suivez les événements en temps réel...
La journée s’annonce décisive en Iran, où l’on craint des incidents. Certains opposants ont préféré annuler la grande manifestation prévue ce samedi après-midi, en raison des multiples menaces du pouvoir. Mais certains opposants sont tout de même sortis manifester. Les forces de l’ordre et les milices ont pris position dans les rues de Téhéran. Et les autorités annoncent qu'elles procéderont à des arrestations.
http://www.20minutes.fr/article/333815/Monde-La-police-iranienne-frappe-les-manifestants.php
Iran : le bobard de l’ "élection volée"
dimanche 21 juin 2009 - 10h:13
James Petras -
« Pour les pauvres, le changement, cela signifie avoir à manger et avoir du travail ; ça n’est une question ni de code vestimentaire branché, ni de récréations mixtes... En Iran, la politique a énormément plus à voir avec la lutte des classes qu’avec la religion » - Editorial du Financial Times, 15 juin 2009.
La réalité de classe et la propagande impériale
Il n’est quasiment pas d’exemple d’une élection dans laquelle la Maison-Blanche ait eu un intérêt important, et dans laquelle la défaite du candidat pro-US n’eût été dénoncée comme « illégitime » par l’élite politique et médiatique (occidentale) dans son entièreté... Dans la dernière période, la Maison-Blanche et l’arrière-ban de son camp ont crié au scandale après des élections entièrement libres (et supervisées par des observateurs internationaux) au Venezuela et à Gaza, tout en fabriquant allègrement un « succès électoral » au Liban, en dépit du fait que la coalition emmenée par le Hezbollah y a recueilli plus de 53 % des suffrages.
Les récentes élections, le 12 juin 2009, en Iran sont un classique du genre : le président sortant nationaliste-populiste Mahmoud Ahmadinejad a recueilli 63,3 % des suffrages (soit 24,5 millions de voix), tandis que le candidat de l’opposition libérale soutenue par l’Occident, Hossein Mousavi, a recueilli 34,2 % des suffrages (soit 13,2 millions de voix).
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6818
dimanche 21 juin 2009 - 10h:13
James Petras -
« Pour les pauvres, le changement, cela signifie avoir à manger et avoir du travail ; ça n’est une question ni de code vestimentaire branché, ni de récréations mixtes... En Iran, la politique a énormément plus à voir avec la lutte des classes qu’avec la religion » - Editorial du Financial Times, 15 juin 2009.
La réalité de classe et la propagande impériale
Il n’est quasiment pas d’exemple d’une élection dans laquelle la Maison-Blanche ait eu un intérêt important, et dans laquelle la défaite du candidat pro-US n’eût été dénoncée comme « illégitime » par l’élite politique et médiatique (occidentale) dans son entièreté... Dans la dernière période, la Maison-Blanche et l’arrière-ban de son camp ont crié au scandale après des élections entièrement libres (et supervisées par des observateurs internationaux) au Venezuela et à Gaza, tout en fabriquant allègrement un « succès électoral » au Liban, en dépit du fait que la coalition emmenée par le Hezbollah y a recueilli plus de 53 % des suffrages.
Les récentes élections, le 12 juin 2009, en Iran sont un classique du genre : le président sortant nationaliste-populiste Mahmoud Ahmadinejad a recueilli 63,3 % des suffrages (soit 24,5 millions de voix), tandis que le candidat de l’opposition libérale soutenue par l’Occident, Hossein Mousavi, a recueilli 34,2 % des suffrages (soit 13,2 millions de voix).
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6818
Hossein Mousavi est tout sauf un pro-Occidental, il est même un symbole de la révolution Islamique en Iran, et n'a de réformateur que le nom. Si les Occidentaux "s'excitent" autant, c'est que pour mieux, il vaut mieux le "Tout sauf Mahmoud Ahmadinejad" et je les comprend ... Mais c'est aussi une manière détournée (et plutôt habile de contester cette élection) d'affaiblir Iznogood lors des futurs tables rondes avec l'Occident (habile car Iznogood c'est toujours appuyé sur le fait qu'il avait été "démocratiquement" et donc soutenu par le peuple).
La censure du net iranien possible grâce à la technologie européenne
INTERNET - Le régime utilise du matériel installé par Nokia et Siemens pour son contrôle...
L'utilisation d'Internet a explosé en Iran (près de 3000% entre 2000 et 2005). Les moyens de contrôle aussi. Le pays a développé «l'un des système de filtrage les plus étendus du monde, avec la Chine», selon l'OpenNet Initiative.
Si cela est possible, Téhéran peut dire merci aux entreprises occidentales. Plus précisément à une joint-venture entre le Finlandais Nokia et l'Allemand Siemens, selon le Wall Street Journal de lundi «Le centre de contrôle installé par l'entreprise de Télécom gouvernementale était une partie d'un large contrat avec l'Iran», confirme au quotidien un porte-parole de la coentreprise.
http://www.20minutes.fr/article/334...ossible-grace-a-la-technologie-europeenne.php
INTERNET - Le régime utilise du matériel installé par Nokia et Siemens pour son contrôle...
L'utilisation d'Internet a explosé en Iran (près de 3000% entre 2000 et 2005). Les moyens de contrôle aussi. Le pays a développé «l'un des système de filtrage les plus étendus du monde, avec la Chine», selon l'OpenNet Initiative.
Si cela est possible, Téhéran peut dire merci aux entreprises occidentales. Plus précisément à une joint-venture entre le Finlandais Nokia et l'Allemand Siemens, selon le Wall Street Journal de lundi «Le centre de contrôle installé par l'entreprise de Télécom gouvernementale était une partie d'un large contrat avec l'Iran», confirme au quotidien un porte-parole de la coentreprise.
http://www.20minutes.fr/article/334...ossible-grace-a-la-technologie-europeenne.php
Téhéran accuse la CIA d'avoir financé la contestation
lepoint.fr
Douze jours après le scrutin présidentiel du 12 juin , la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad reste très contestée, dans le pays comme sur la scène internationale. Alors que la répression des partisans de Mir Hossein Moussavi s'accroît chaque jour un peu plus, lepoint.fr vous propose de retrouver les principaux événements de la journée de mercredi.
http://www.lepoint.fr/actualites-mo...-d-avoir-finance-la-contestation/924/0/355197
lepoint.fr
Douze jours après le scrutin présidentiel du 12 juin , la réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad reste très contestée, dans le pays comme sur la scène internationale. Alors que la répression des partisans de Mir Hossein Moussavi s'accroît chaque jour un peu plus, lepoint.fr vous propose de retrouver les principaux événements de la journée de mercredi.
http://www.lepoint.fr/actualites-mo...-d-avoir-finance-la-contestation/924/0/355197
Le probleme pour l'Iran et les detenteurs veritables du pouvoir est que ce genre d'argument ne passe plus aupres d'une grande majorité du peuple iranien,
le discours d'Obama au Caire a oté au regime iranien l'un des piliers qui lui assurait un pouvoir absolu a savoir sa haine de l'Amerique par le biais d'une rhetorique bien huilé.
ce n'est pas la majorité du peuple qui est dans les rues mais l'élite.
Parce que l'elite a bien compris que sans une reforme profonde meme etalé dans le temps,l'Iran sera dans une impasse.
mais oui bien sur tu parles de laquelle au juste qui suit com d moutons les dires de ceux qui sont bien au chaud à des milliers de km ou de ceux qui sont à des milliers de km??
Soyons serieux un moment!!!
Ce qui se passe en Iran n'est pas une invention,c'est la volonté d'une partie du peuple qui n'a plus peur de s'exprimer dans la rue.
c'est toi qui parle de sérieux?!!
les résultats jusqu'à preuve du contraire ils sont là et représentent la volonté de la majorité du peuple..
la boucle est bouclée
laila tov
c'est toi qui parle de sérieux?!!
les résultats jusqu'à preuve du contraire ils sont là et représentent la volonté de la majorité du peuple..
la boucle est bouclée
laila tov
On ne saura jamais le fin mot de l'histoire,
trucage ou pas?
Toujours est il que l'image deja ternie de l'Iran ne s'est pas amelioré.
Dommage,les iraniens meritent mieux!!!!
aucun des deux ne vaut mieux que l'autre
5ème jour de desobeissance civil qui a reunit des millier de personnes... Des affrontements entre la police et les jeunes ont eut lieu, et on encore lieu en ce moment meme. Les dirigent iranien et les pasdaran de part leur lachete son aller arreter a leur domicile certain intellectuel qui soutenais moussavi, les soupsconnant d'avoir organisé les troubles actuel.
Les joueurs de l'equipe d'iran de football aujourd'hui ont defié le régime iranien d'une manière insolente. En direct devant des millions d'iranien ils sont tous rentré avec une brassard et des bracelet de couleur de moussavi
Honnettement ca ne se limite plus a moussavi la, plein de monde sont dans les rues et profite de se pretexte pour exprimer leur mecontentement enorme.
Meme si en recomptant les vois ahmadinejad serait donné vainqueur, il n'y aurait pas autant d'ecart entre les deux candidats ca c'est sur. Y'a 8 millions de voix de difference ca fait un peu beaucoup quand meme.
Le recomptage des vote n'a aucun interet toute facon car je vois mal le régime dire "désole on s'est trompé de 8 millions de voix dans le decompe"
Mais bon , les jeunes ne laisseront pas ca. La vision obstrué que certain on en pensant que seul les riches sont pour ahmadinejad est totalement faux. De nombreux pauvre ont retourne leur veste entre cet election et celle d'il y'a 5 ans. Mahmoud a promis des choses qu'il n'a pas respecté envers le peuple iranien, nottament la classe populaire la plus basse. La revolte vient de la jeunesse aussi bien de l'elite que de la classe populaire...
La desobeissance civil continue, des reseaux telephonique, internet, sms ,tv continue d'etre coupé en iran, mais il arrive a esquiver. Dans certain partie de teheran le reseau de telephone fonctionne de nouveau ....
tu déshonores le prénom que tu as choisit en pseudo...et comme dirait un certain sioniste"..je me comprenddd..!"
Je ne sais de quel pays vous venez, mais vous manquez visiblement de compréhension envers la démocratie. Lorsque une élection est conforme, il n'y a pas des taux de participation supérieur a 100%.
Bien que vous êtes fanatiquement partisane de ce président, laissez la justice, si il a une, autre que des bassidji voir vraiment qui le peuple a choisi.
Vous voulez vraiment y croire...
très perspicaceJe ne sais de quel pays vous venez, mais vous manquez visiblement de compréhension envers la démocratie. Lorsque une élection est conforme, il n'y a pas des taux de participation supérieur a 100%.
Bien que vous êtes fanatiquement partisane de ce président, laissez la justice, si il a une, autre que des bassidji voir vraiment qui le peuple a choisi.
Vous voulez vraiment y croire...
Iran : les SMS, Twitter... et la CIA
jeudi 25 juin 2009 - 18h:48
Thierry Meyssan
La nouvelle d’une possible fraude électorale s’est répandue à Téhéran comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de l’ayatollah Rafsanjani contre ceux de l’ayatollah Khamenei, provoquant de nombreux morts et une grande instabilité dans tout le moyen-orient.
Analyste politique, journaliste controversé, fondateur du Réseau Voltaire et auteur de l’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban), Thierry Meyssan revient sur cette question en expliquant que cette confusion est savamment entretenue par la CIA grâce aux moyens de communication les plus modernes tels les SMS ou Twitter. Une analyse politique à contre courant de ce qui a pu être dit dans les médias ces derniers jours et que NetEco.com reproduit dans ses colonnes avec l’aimable autorisation de son auteur.
En mars 2000, la secrétaire d’État Madeleine Albright a admis que l’administration Eisenhower avait organisé un changement de régime, en 1953, en Iran et que cet événement historique explique l’hostilité actuelle des Iraniens face aux États-Unis. La semaine dernière, lors de son discours du Caire adressé aux musulmans, le président Obama a officiellement reconnu qu’« en pleine Guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement d’un gouvernement iranien démocratiquement élu » (1).
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6833
très perspicaceJe ne sais de quel pays vous venez, mais vous manquez visiblement de compréhension envers la démocratie. Lorsque une élection est conforme, il n'y a pas des taux de participation supérieur a 100%.
Bien que vous êtes fanatiquement partisane de ce président, laissez la justice, si il a une, autre que des bassidji voir vraiment qui le peuple a choisi.
Vous voulez vraiment y croire...
Iran : les SMS, Twitter... et la CIA
jeudi 25 juin 2009 - 18h:48
Thierry Meyssan
La nouvelle dune possible fraude électorale sest répandue à Téhéran comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de layatollah Rafsanjani contre ceux de layatollah Khamenei, provoquant de nombreux morts et une grande instabilité dans tout le moyen-orient.
Analyste politique, journaliste controversé, fondateur du Réseau Voltaire et auteur de lEffroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban), Thierry Meyssan revient sur cette question en expliquant que cette confusion est savamment entretenue par la CIA grâce aux moyens de communication les plus modernes tels les SMS ou Twitter. Une analyse politique à contre courant de ce qui a pu être dit dans les médias ces derniers jours et que NetEco.com reproduit dans ses colonnes avec laimable autorisation de son auteur.
En mars 2000, la secrétaire dÉtat Madeleine Albright a admis que ladministration Eisenhower avait organisé un changement de régime, en 1953, en Iran et que cet événement historique explique lhostilité actuelle des Iraniens face aux États-Unis. La semaine dernière, lors de son discours du Caire adressé aux musulmans, le président Obama a officiellement reconnu qu« en pleine Guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement dun gouvernement iranien démocratiquement élu » (1).
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6833
très perspicace
Iran : les SMS, Twitter... et la CIA
jeudi 25 juin 2009 - 18h:48
Thierry Meyssan
La nouvelle dune possible fraude électorale sest répandue à Téhéran comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de layatollah Rafsanjani contre ceux de layatollah Khamenei, provoquant de nombreux morts et une grande instabilité dans tout le moyen-orient.
Analyste politique, journaliste controversé, fondateur du Réseau Voltaire et auteur de lEffroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban), Thierry Meyssan revient sur cette question en expliquant que cette confusion est savamment entretenue par la CIA grâce aux moyens de communication les plus modernes tels les SMS ou Twitter. Une analyse politique à contre courant de ce qui a pu être dit dans les médias ces derniers jours et que NetEco.com reproduit dans ses colonnes avec laimable autorisation de son auteur.
En mars 2000, la secrétaire dÉtat Madeleine Albright a admis que ladministration Eisenhower avait organisé un changement de régime, en 1953, en Iran et que cet événement historique explique lhostilité actuelle des Iraniens face aux États-Unis. La semaine dernière, lors de son discours du Caire adressé aux musulmans, le président Obama a officiellement reconnu qu« en pleine Guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement dun gouvernement iranien démocratiquement élu » (1).
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6833
Vous vous rattachez à cela? Mes pauvres réactionnaires. Il parait que la consommation de cannabis crée la paranoïa et l'hallucination de théorie de conspiration.
Le pauvre n'a pas de fait pour dire que 125% dans une ville de taux de participation c'est démocratique. Vous êtes prêtes à défendre l'indéfendable.
Si il avait du courage, il accepterait un recomptage avec les deux partis et non pas les gardes de la révolution. Complètement ridicule.
Vous adorez avancer des choses sans fait, sans contenu, que de la courtisanerie. Disons que mes copains Iraniens espèrent que ça continue. Ils doivent travailler pour la CIA...
même pas vrai..J'en consomme pas
si tu avais suivi tu aurais su qu'il a accepté mais après quelques réactions à la noix venues de l'occident il s'est retracté..
suis l'actu de plus près dans sa totalité tu comprendras..
pas du tout...
L'Iran s'en prend à l'Occident
L'Iran vient de libérer 5 des 9 membres du personnel de l'ambassade britannique arrêtés dimanche. le régime affirme vouloir maintenir ses relations avec l'Occident, mais multiplie les tentatives d'intimidation.
Parmi les neuf employés de l’ambassade britannique arrêtés dimanche par l’Iran (et non huit, comme annoncé précédemment par l’agence iranienne semi-officielle Fars), cinq ont été libérés, tandis que les autres continuaient d’être interrogés, a annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères Hassan Ghashghavi.
Il a par ailleurs affirmé que le régime ne souhaitait pas réduire ses relations diplomatiques avec l’Occident, insistant sur le fait que les arrestations avaient eu lieu sur la base de preuves attestant de la culpabilité de l’ambassade de Grande-Bretagne en Iran.
Selon les autorités iraniennes en effet, certains membres du personnel de l’ambassade auraient encouragé les émeutiers qui, depuis le 12 juin, contestent la réélection jugée frauduleuse de Mahmoud Ahmadinejad.
Fins non-diplomatiques
Le ministère des Renseignements soutient que l’ambassade aurait eu recours à une série d’embauches fictives, destinées en réalité à alimenter le flot des manifestants et à les diriger dans la contestation qui sévit dans les rues de Téhéran.
L’ambassade « embauchait trop d'employés locaux et les utilisait à des fins non diplomatiques », selon l’agence Inra.
Londres a de son côté appelé à la libération immédiate de tous ses employés et l’Union européenne a mis en garde l’Iran contre une « réponse forte et collective de l’UE », dénonçant « le harcèlement et l’intimidation du personnel diplomatique des pays européens ».
Londres, nouveau « grand Satan »
Depuis le début des troubles qui secouent l’Iran, le régime affirme qu’ils sont orchestrés par l’Occident, et notamment par la Grande-Bretagne. Le 19 juin dernier, l’ayatollah Khamenei avait, dans un discours, accusé Londres d’être l’instigatrice des manifestations. Il avait même parlé de « loups affamés en embuscade, prêts à retirer le masque diplomatique de leur visage ». « Ne négligez pas ces gens-là », avait-il ajouté.
La semaine passée, deux diplomates britanniques ont été expulsés. Londres a répliqué en expulsant à son tour deux diplomates iraniens. Dans les premiers jours de la contestation déjà, le correspondant de la BBC s’était vu retirer son accréditation puis avait reçu un ordre d’expulsion du pays.
Loin de son rôle d’arbitre, le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Khamenei, ne cache pas son soutien à Mahmoud Ahmadinejad et entend bien faire taire les Etats-Unis et l’Europe. Dimanche, il a fustigé leurs « remarques idiotes sur l’Iran ».
Haro sur l’Occident
Mahmoud Ahmadinejad se livre également à une véritable attaque en règle des pays occidentaux, soutenant qu’ils encouragent la rébellion.
Barack Obama, qui s’est dit ce week-end « outré » par l’ampleur de la répression contre les manifestants, a été accusé d’ingérence par le président iranien. « Il a parlé de réformes et de changement, pourquoi alors intervient-il et fait-il des commentaires contraires à la politesse », a ensuite déclaré le chef d’Etat fraîchement réélu.
Le président iranien a également dénoncé les « propos insultants de certains responsables occidentaux » envers l'Iran, en affirmant qu'il allait désormais profiter de sa présence « dans toutes les instances internationales pour faire le procès » de ces dirigeants.
Il faisait allusion à la déclaration du G8 de vendredi, lors de laquelle les chefs de la diplomatie des pays membres ont réclamé le respect du droit d’expression.
Ces déclarations sont « hâtives » et constituent « une ingérence », a condamné le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hassan Ghashghavi.
(avec agences)
L'Iran vient de libérer 5 des 9 membres du personnel de l'ambassade britannique arrêtés dimanche. le régime affirme vouloir maintenir ses relations avec l'Occident, mais multiplie les tentatives d'intimidation.
Parmi les neuf employés de l’ambassade britannique arrêtés dimanche par l’Iran (et non huit, comme annoncé précédemment par l’agence iranienne semi-officielle Fars), cinq ont été libérés, tandis que les autres continuaient d’être interrogés, a annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères Hassan Ghashghavi.
Il a par ailleurs affirmé que le régime ne souhaitait pas réduire ses relations diplomatiques avec l’Occident, insistant sur le fait que les arrestations avaient eu lieu sur la base de preuves attestant de la culpabilité de l’ambassade de Grande-Bretagne en Iran.
Selon les autorités iraniennes en effet, certains membres du personnel de l’ambassade auraient encouragé les émeutiers qui, depuis le 12 juin, contestent la réélection jugée frauduleuse de Mahmoud Ahmadinejad.
Fins non-diplomatiques
Le ministère des Renseignements soutient que l’ambassade aurait eu recours à une série d’embauches fictives, destinées en réalité à alimenter le flot des manifestants et à les diriger dans la contestation qui sévit dans les rues de Téhéran.
L’ambassade « embauchait trop d'employés locaux et les utilisait à des fins non diplomatiques », selon l’agence Inra.
Londres a de son côté appelé à la libération immédiate de tous ses employés et l’Union européenne a mis en garde l’Iran contre une « réponse forte et collective de l’UE », dénonçant « le harcèlement et l’intimidation du personnel diplomatique des pays européens ».
Londres, nouveau « grand Satan »
Depuis le début des troubles qui secouent l’Iran, le régime affirme qu’ils sont orchestrés par l’Occident, et notamment par la Grande-Bretagne. Le 19 juin dernier, l’ayatollah Khamenei avait, dans un discours, accusé Londres d’être l’instigatrice des manifestations. Il avait même parlé de « loups affamés en embuscade, prêts à retirer le masque diplomatique de leur visage ». « Ne négligez pas ces gens-là », avait-il ajouté.
La semaine passée, deux diplomates britanniques ont été expulsés. Londres a répliqué en expulsant à son tour deux diplomates iraniens. Dans les premiers jours de la contestation déjà, le correspondant de la BBC s’était vu retirer son accréditation puis avait reçu un ordre d’expulsion du pays.
Loin de son rôle d’arbitre, le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Khamenei, ne cache pas son soutien à Mahmoud Ahmadinejad et entend bien faire taire les Etats-Unis et l’Europe. Dimanche, il a fustigé leurs « remarques idiotes sur l’Iran ».
Haro sur l’Occident
Mahmoud Ahmadinejad se livre également à une véritable attaque en règle des pays occidentaux, soutenant qu’ils encouragent la rébellion.
Barack Obama, qui s’est dit ce week-end « outré » par l’ampleur de la répression contre les manifestants, a été accusé d’ingérence par le président iranien. « Il a parlé de réformes et de changement, pourquoi alors intervient-il et fait-il des commentaires contraires à la politesse », a ensuite déclaré le chef d’Etat fraîchement réélu.
Le président iranien a également dénoncé les « propos insultants de certains responsables occidentaux » envers l'Iran, en affirmant qu'il allait désormais profiter de sa présence « dans toutes les instances internationales pour faire le procès » de ces dirigeants.
Il faisait allusion à la déclaration du G8 de vendredi, lors de laquelle les chefs de la diplomatie des pays membres ont réclamé le respect du droit d’expression.
Ces déclarations sont « hâtives » et constituent « une ingérence », a condamné le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hassan Ghashghavi.
(avec agences)