El Watan : l’armée algérienne est sur le point d'intervenir en Libye
Pour faire face au chaos qui règne en Libye depuis plusieurs mois, l’Algérie est prête à toutes les transgressions. A commencer par la possibilité d’une intervention militaire conjointe avec l’Egypte.
Le journal algérien, El Watan, qui a donné cette information, évoque une coordination entre Alger et le Caire pour une éventuelle intervention militaire d’envergure en Libye afin de réduire la force de frappe des groupes djihadistes, qui progressent depuis quelques semaines à une vitesse fulgurante. Ces derniers se sont même emparé de casernes appartenant à l’armée régulière libyenne ou aux brigades du Général dissident Khalifa Hafter.
Avant une intervention à grande échelle, l’Algérie et l’Egypte ont déjà commencé une intervention graduelle par le biais de bombardements aériens de sorte à empêcher la progression des groupes terroristes qui marchent sur la capitale Tripoli. Les deux puissances régionales auraient opéré, selon Euronews, des attaques aériennes autour de la capitale libyenne pour l’aviation algérienne, et à Benghazi pour l’aviation égyptienne.
Selon des sources sécuritaires, une commission sécuritaire composée de hauts officiers des renseignements des deux pays vient d’être installée.
Des officiers algériens de renseignement (DRS) se sont déplacés en Egypte sur ordre du président Bouteflika pour mettre en place une feuille de route pour une coopération stratégique sécuritaire sur la question libyenne. La feuille de route sera validée prochainement au Caire par des hauts responsables militaires algériens et égyptiens, apprend-on de sources sûres. Toujours selon cette source, les officiers en mission au Caire sont réputés être des experts en identification de djihadistes, d'autres experts chargés de suivre les groupes armés actifs dans la contrebande des armes en Libye et autres sont experts en question libyenne chargés de mettre en place une stratégie sécuritaire algéro-égyptienne à long terme pour contrecarrer les groupes djihadistes libyens, et surtout pour faire avorter le plan d’installation de Daesh dans ce pays, ce qui peut engendrer une guerre civile.
Les rapports sécuritaires, restés top secret à ce jour, affirment l’importance et la nécessité d’une intervention militaire algérienne en Libye. Toujours selon ces rapports, l’intervention algérienne n’est qu’une question de temps, en affirmant également que l’Algérie est déjà présente en Libye par ses services de renseignement et sécuritaires qui poursuivent pour le moment les émirs d’Al Qaîda en Libye. Cette situation sécuritaire, qui se dégrade de jour en jour aux frontières est et sud, a coûté 2 milliards de dollars à l’Algérie depuis 2011.
Selon l’Institut américain de la défense et de la sécurité, ces dépenses ont été déboursées pour le transfert des militaires et des services de sécurité ainsi que l’installation de bases permanentes tout le long de la ligne frontalière est et sud-est.
Selon un rapport de sécurité, l’Algérie pourrait, en cas d’urgence, mener des opérations discrètes en utilisant des avions.
http://www.elwatan.com/actualite/li...d-alger-ou-du-caire-01-08-2014-266437_109.php
Pour faire face au chaos qui règne en Libye depuis plusieurs mois, l’Algérie est prête à toutes les transgressions. A commencer par la possibilité d’une intervention militaire conjointe avec l’Egypte.
Le journal algérien, El Watan, qui a donné cette information, évoque une coordination entre Alger et le Caire pour une éventuelle intervention militaire d’envergure en Libye afin de réduire la force de frappe des groupes djihadistes, qui progressent depuis quelques semaines à une vitesse fulgurante. Ces derniers se sont même emparé de casernes appartenant à l’armée régulière libyenne ou aux brigades du Général dissident Khalifa Hafter.
Avant une intervention à grande échelle, l’Algérie et l’Egypte ont déjà commencé une intervention graduelle par le biais de bombardements aériens de sorte à empêcher la progression des groupes terroristes qui marchent sur la capitale Tripoli. Les deux puissances régionales auraient opéré, selon Euronews, des attaques aériennes autour de la capitale libyenne pour l’aviation algérienne, et à Benghazi pour l’aviation égyptienne.
Selon des sources sécuritaires, une commission sécuritaire composée de hauts officiers des renseignements des deux pays vient d’être installée.
Des officiers algériens de renseignement (DRS) se sont déplacés en Egypte sur ordre du président Bouteflika pour mettre en place une feuille de route pour une coopération stratégique sécuritaire sur la question libyenne. La feuille de route sera validée prochainement au Caire par des hauts responsables militaires algériens et égyptiens, apprend-on de sources sûres. Toujours selon cette source, les officiers en mission au Caire sont réputés être des experts en identification de djihadistes, d'autres experts chargés de suivre les groupes armés actifs dans la contrebande des armes en Libye et autres sont experts en question libyenne chargés de mettre en place une stratégie sécuritaire algéro-égyptienne à long terme pour contrecarrer les groupes djihadistes libyens, et surtout pour faire avorter le plan d’installation de Daesh dans ce pays, ce qui peut engendrer une guerre civile.
Les rapports sécuritaires, restés top secret à ce jour, affirment l’importance et la nécessité d’une intervention militaire algérienne en Libye. Toujours selon ces rapports, l’intervention algérienne n’est qu’une question de temps, en affirmant également que l’Algérie est déjà présente en Libye par ses services de renseignement et sécuritaires qui poursuivent pour le moment les émirs d’Al Qaîda en Libye. Cette situation sécuritaire, qui se dégrade de jour en jour aux frontières est et sud, a coûté 2 milliards de dollars à l’Algérie depuis 2011.
Selon l’Institut américain de la défense et de la sécurité, ces dépenses ont été déboursées pour le transfert des militaires et des services de sécurité ainsi que l’installation de bases permanentes tout le long de la ligne frontalière est et sud-est.
Selon un rapport de sécurité, l’Algérie pourrait, en cas d’urgence, mener des opérations discrètes en utilisant des avions.
http://www.elwatan.com/actualite/li...d-alger-ou-du-caire-01-08-2014-266437_109.php