De Gaulle avait raison à propos de l’ONU – c’est quoi ce machin ? –
Qu’à fait la Russie en Crimée que n’ont pas fait les Occidentaux au Kosovo ?
La Russie, après le référendumde dimanche dernier en Crimée, s’est vu imposer des sanctions dont l’interdiction de visa pour quelques hauts responsables. Une punition pour enfant turbulent que l’on interdit de sortie. Dérisoire comme est dérisoire tout ce raffut que font les Occidentaux autour du rattachement de la Crimée à la Fédération russe.
La Crimée a de tout temps été russe et son ukranité remonte juste à 1954 par la grâce d’un Nikita Khrouchtchev qui croyait l’Union Soviétique éternelle. Après l’implosion de l’URSS, la péninsule aurait dû normalement revenir à son giron, mais Moscou s’est accommodée du statut quo tant que Kiev restait une capitale satellite. Tout changement dans cette situation ne pouvait qu’induire une redistribution des cartes.
L’Occident, en voulant intégrer l’Ukraine dans l’espace occidental pour endiguer encore plus la Russie, ne pouvait ignorer que cela indisposerait au plus haut point Moscou. Mais peut-être a-t-il trop sous-estimé la capacité des Russes à réagir.
Or, on l’a vu, l’imperator Vladimir Poutine ne s’en laisse pas conter au risque de s’isoler non pas du monde, comme le laissent entendre prétentieusement l’Union européenne et l’Amérique du Nord, mais seulement du Monde occidental qui englobe généralement les Etats Unis, le Canada, l’Australie, le Japon et l’Union Européenne. C’est sans doute déjà assez en termes de puissance économique, militaire, technologique, culturelle etc. Mais restent bien d’autres pays qui ont leur mot à dire notamment la Chine et l’Inde, les économies émergeantes mais aussi tous les autres petits pays qui ne disent rien mais n’en pensent pas moins.
L’erreur qui frôle la faute des grands de ce monde est de croire que le monde s’arrête à eux. Sans s’attarder sur ce que cette attitude a de dévastateur dans l’esprit des « petites gens » et sans se soucier de ce que l’arrogance occidentale a de puissance comme vecteur de haine et d’intolérance. Autant sinon plus que la pauvreté et la marginalisation mères porteuses de moult intégrismes et extrémismes.
En regardant de loin, de très loin, la crise ukrainienne, on se surprend encore à s’étonner de cette notion de droit international sans sens et sans contenu. Ou plutôt si, ceux du plus fort. Chaque fois qu’il vient sur la table, le droit international rappelle combien De Gaulle avait raison à propos de l’ONU – c’est quoi ce machin ? – et combien est d’actualité éternelle ce que dit La Fontaine des cours de justice, selon que tu sois puissant ou misérable. Deux poids deux mesures et on se dit qu’on ferait mieux de se taire. Qu’à fait la Russie en Crimée que n’ont pas fait les Occidentaux au Kosovo ?
En regardant de loin, de très loin, la crise ukrainienne, on s’étonne aussi et encore de l’alignement inconditionnel, sans fard et sans faille des médias Occidentaux, libres et indépendants, sur leurs gouvernements.
http://www.quid.ma/politique/le-droit-international-cest-quoi-ce-machin/
Qu’à fait la Russie en Crimée que n’ont pas fait les Occidentaux au Kosovo ?
La Russie, après le référendumde dimanche dernier en Crimée, s’est vu imposer des sanctions dont l’interdiction de visa pour quelques hauts responsables. Une punition pour enfant turbulent que l’on interdit de sortie. Dérisoire comme est dérisoire tout ce raffut que font les Occidentaux autour du rattachement de la Crimée à la Fédération russe.
La Crimée a de tout temps été russe et son ukranité remonte juste à 1954 par la grâce d’un Nikita Khrouchtchev qui croyait l’Union Soviétique éternelle. Après l’implosion de l’URSS, la péninsule aurait dû normalement revenir à son giron, mais Moscou s’est accommodée du statut quo tant que Kiev restait une capitale satellite. Tout changement dans cette situation ne pouvait qu’induire une redistribution des cartes.
L’Occident, en voulant intégrer l’Ukraine dans l’espace occidental pour endiguer encore plus la Russie, ne pouvait ignorer que cela indisposerait au plus haut point Moscou. Mais peut-être a-t-il trop sous-estimé la capacité des Russes à réagir.
Or, on l’a vu, l’imperator Vladimir Poutine ne s’en laisse pas conter au risque de s’isoler non pas du monde, comme le laissent entendre prétentieusement l’Union européenne et l’Amérique du Nord, mais seulement du Monde occidental qui englobe généralement les Etats Unis, le Canada, l’Australie, le Japon et l’Union Européenne. C’est sans doute déjà assez en termes de puissance économique, militaire, technologique, culturelle etc. Mais restent bien d’autres pays qui ont leur mot à dire notamment la Chine et l’Inde, les économies émergeantes mais aussi tous les autres petits pays qui ne disent rien mais n’en pensent pas moins.
L’erreur qui frôle la faute des grands de ce monde est de croire que le monde s’arrête à eux. Sans s’attarder sur ce que cette attitude a de dévastateur dans l’esprit des « petites gens » et sans se soucier de ce que l’arrogance occidentale a de puissance comme vecteur de haine et d’intolérance. Autant sinon plus que la pauvreté et la marginalisation mères porteuses de moult intégrismes et extrémismes.
En regardant de loin, de très loin, la crise ukrainienne, on se surprend encore à s’étonner de cette notion de droit international sans sens et sans contenu. Ou plutôt si, ceux du plus fort. Chaque fois qu’il vient sur la table, le droit international rappelle combien De Gaulle avait raison à propos de l’ONU – c’est quoi ce machin ? – et combien est d’actualité éternelle ce que dit La Fontaine des cours de justice, selon que tu sois puissant ou misérable. Deux poids deux mesures et on se dit qu’on ferait mieux de se taire. Qu’à fait la Russie en Crimée que n’ont pas fait les Occidentaux au Kosovo ?
En regardant de loin, de très loin, la crise ukrainienne, on s’étonne aussi et encore de l’alignement inconditionnel, sans fard et sans faille des médias Occidentaux, libres et indépendants, sur leurs gouvernements.
http://www.quid.ma/politique/le-droit-international-cest-quoi-ce-machin/