La récente revue macro-économique du Maroc par le FMI distribue quelques bons points mais souligne aussi la fragilité des comptes extérieurs, la perte de compétitivité du pays et la non soutenabilité du système de subventions aux produits de base.
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Les états membres du FMI font lobjet à intervalles réguliers dune mission dévaluation des experts du FMI.
Pour le Maroc , cette mission était importante car le pays a souscrit, le 3/08/2012, auprès du fonds une ligne de précaution (PLL) de 6,2 milliards de dollars pour deux ans.
Dans lensemble, le FMI loue plutôt le pilotage macro-économique du Maroc, même si sa performance est "challengée" par les chocs externes comme la crise en Europe.
(...)
La conclusion principale du rapport[/u]
"Léquipe du FMI a apporté de fortes preuves que le Maroc continuait dêtre qualifié pour la PLL avec la mise en uvre du programme prévu ( ) et lengagement continu des autorités aux objectifs du programme", indique le pensum du fonds.
En clair, le Maroc peut continuer à bénéficier du soutien du FMI.
Parmi les points positifs notés par le fonds : la prévision de croissance de léconomie pour 2013 qui sélève à 4,5%.....
Ce niveau de croissance sinscrit en progression globalement après les 3,2% enregistré en 2011;....
Mais au-delà des satisfecits sur la politique économique du premier ministre Abdelilah Benkirane et de son gouvernement, le FMI pointe fortement les déséquilibres du royaume.
Au plan macro-économique, lun des principaux défis du pays reste la réforme de la Caisse de compensation, le système qui subventionne les produits de base, lénergie (carburant, gaz...) au premier chef.
En juin 2012, le gouvernement avait décidé de relever le prix de lessence denviron 20%, mais cette hausse nest pas suffisante, selon le fonds.
Un nouvel effort doit donc être fait pour maitriser ce sujet très sensible socialement et politiquement.
Le FMI conseille lui de poursuivre la réforme de ce système en aidant les populations défavorisées par des aides directes plutôt que par un système indiférencié de subvention.
Et donc de facto de relever le prix des produits de base, dautant que selon lui linflation reste maîtrisée .
Le niveau des subventions de la Caisse compensation doit atteindre 4,5% du PIB cette année et descendre à 3% en 2016, selon le gouvernement.
Le FMI sinquiète aussi fortement de léquilibre du système de retraite, jugé insoutenable. Selon le calcul du fonds, au rythme actuel, le déficit des caisses de retraite devrait afficher un déficit équivalent à 4% du PIB en 2040.
Par ailleurs, le FMI évoque les retards damélioration du système éducatif ou la lenteur à engager un développement économique plus inclusif.
À ce sujet, le taux de chômage avancé le gouvernement de 9% (et retenu par le FMI) est généralement jugé peu fiable par les économistes au Maroc.
Plus globalement, léquilibre des comptes publics du pays est un sujet de préoccupation pour le FMI pour qui le déficit public devrait atteindre 4,7% du PIB en 2013.
Le gouvernement s'est engagé à réduire ce déficit public à 3% en 2016, un objectif qui fait l'objet de doutes récurrents au Maroc.
En 2012, il a dérapé à plus de 7%
Suite et Source
http://www.usinenouvelle.com/article/l-economie-du-maroc-mise-a-nu-par-le-fmi.N195022
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Les états membres du FMI font lobjet à intervalles réguliers dune mission dévaluation des experts du FMI.
Pour le Maroc , cette mission était importante car le pays a souscrit, le 3/08/2012, auprès du fonds une ligne de précaution (PLL) de 6,2 milliards de dollars pour deux ans.
Dans lensemble, le FMI loue plutôt le pilotage macro-économique du Maroc, même si sa performance est "challengée" par les chocs externes comme la crise en Europe.
(...)
La conclusion principale du rapport[/u]
"Léquipe du FMI a apporté de fortes preuves que le Maroc continuait dêtre qualifié pour la PLL avec la mise en uvre du programme prévu ( ) et lengagement continu des autorités aux objectifs du programme", indique le pensum du fonds.
En clair, le Maroc peut continuer à bénéficier du soutien du FMI.
Parmi les points positifs notés par le fonds : la prévision de croissance de léconomie pour 2013 qui sélève à 4,5%.....
Ce niveau de croissance sinscrit en progression globalement après les 3,2% enregistré en 2011;....
Mais au-delà des satisfecits sur la politique économique du premier ministre Abdelilah Benkirane et de son gouvernement, le FMI pointe fortement les déséquilibres du royaume.
Au plan macro-économique, lun des principaux défis du pays reste la réforme de la Caisse de compensation, le système qui subventionne les produits de base, lénergie (carburant, gaz...) au premier chef.
En juin 2012, le gouvernement avait décidé de relever le prix de lessence denviron 20%, mais cette hausse nest pas suffisante, selon le fonds.
Un nouvel effort doit donc être fait pour maitriser ce sujet très sensible socialement et politiquement.
Le FMI conseille lui de poursuivre la réforme de ce système en aidant les populations défavorisées par des aides directes plutôt que par un système indiférencié de subvention.
Et donc de facto de relever le prix des produits de base, dautant que selon lui linflation reste maîtrisée .
Le niveau des subventions de la Caisse compensation doit atteindre 4,5% du PIB cette année et descendre à 3% en 2016, selon le gouvernement.
Le FMI sinquiète aussi fortement de léquilibre du système de retraite, jugé insoutenable. Selon le calcul du fonds, au rythme actuel, le déficit des caisses de retraite devrait afficher un déficit équivalent à 4% du PIB en 2040.
Par ailleurs, le FMI évoque les retards damélioration du système éducatif ou la lenteur à engager un développement économique plus inclusif.
À ce sujet, le taux de chômage avancé le gouvernement de 9% (et retenu par le FMI) est généralement jugé peu fiable par les économistes au Maroc.
Plus globalement, léquilibre des comptes publics du pays est un sujet de préoccupation pour le FMI pour qui le déficit public devrait atteindre 4,7% du PIB en 2013.
Le gouvernement s'est engagé à réduire ce déficit public à 3% en 2016, un objectif qui fait l'objet de doutes récurrents au Maroc.
En 2012, il a dérapé à plus de 7%
Suite et Source
http://www.usinenouvelle.com/article/l-economie-du-maroc-mise-a-nu-par-le-fmi.N195022