Le journal le monde critique sévèrement la belgique...

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La Belgique, une nation sans Etat ?


Editorial du « Monde ». Les Belges sont nos amis, nos frères. On aime leur humour, lorsque, ville morte et métros fermés pour cause d’alerte terroriste maximale à Bruxelles, leur dessinateur Geluck écrit : « Le kamikaze belge étonnant de lucidité : je vais me faire sauter, une fois. » En bon jacobin, on s’étonne de la vacance régulière du pouvoir et de leurs sept Chambres parlementaires. Et l’on admire, dans leur capitale chaotique, leur engagement européen indéfectible.
Pourtant, alors que la traque des auteurs des attentats deParis se poursuit, il faut se rendre à l’évidence : au cœur de l’Europe, la sympathique Belgique est devenue une plaque tournante du djihadisme.

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Une bonne partie des terroristes de Paris et le coordinateur présumé des attentats, Abdelhamid Abaaoud, venaient de Belgique. L’auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles, l’an dernier, le tireur désarmé du Thalys cet été, ou, naguère, certains auteurs des attentats de Madrid (2004), sansoublier les assassins en Afghanistan du commandant Massoud en 2001 : tous ont vécu ou sont passés par le royaume, échappant le plus souvent au radar de sesservices de renseignement.

Lire aussi : Sur la route des djihadistes, entre Anvers et Bruxelles

Base logistique du terrorisme international, la Belgique est aussi devenue un centre d’endoctrinement et de recrutement. Rapporté à sa population, le pays fournit le plus gros contingent des combattants européens en Syrie. Des groupes y ont profité de la trop grande tolérance d’autorités municipales, régionales ou fédérales surtout soucieuses de ne pas troubler la paix civile. L’islam y est financé par des puissances étrangères, en particulier l’Arabie saoudite. Des mosquées et des imams, bien identifiés mais rarement inquiétés, ont pu y tenir des propos hostiles, tandis que des apprentis djihadistes se fondaient dans l’anonymat de quartiers échappant de fait au contrôle des autorités.

Lire aussi : A Molenbeek, « il est facile d’échapper à la police »

UNE SORTE D’UNION NATIONALE S’EST FORMÉE
Ces rappels ne doivent pas faire oublier que, depuis quinze ans, les services belges de l’antiterrorisme ont démantelé des réseaux, empêché des attentats et permis des dizaines de procès. C’est en arguant de ces résultats que les autorités du pays ont rejeté les critiques du gouvernement français, qui soulignait les lacunes de la Belgique. Certes. Mais, même s’ils n’ont pas été les seuls, les services belges ont échoué à déjouer des attentats fomentés en partie à Bruxelles.

Une sorte d’union nationale, assez rare, s’est formée pour ne pas mettre en cause la responsabilité de tel ou tel. Et pour cause : le système des coalitions fait que, depuis l’émergence du terrorisme islamiste, à peu près toutes les formations démocratiques ont participé au pouvoir et pourraient en être jugées coresponsables.

Loin d’isoler la Belgique, il faut l’aider à se protéger et c’est ce que font les services français. Mais le pays doit seressaisir. Il aura fallu qu’il connaisse la terrible affaire Dutroux, dans les années 1990, pour qu’il réforme enfin sapolice et sa justice. L’épreuve du terrorisme doit le conduireà renforcer sa sécurité, qui est celle de tous les Européens, et à s’interroger – comme la France – sur ses défaillances en matière de prévention et d’intégration.

Le pays a beau avoir retrouvé une certaine stabilité, il reste prisonnier d’un débat institutionnel que l’on a pu trouverpittoresque mais qui tourne au tragique et qui lui a faitperdre de vue l’importance de ses missions régaliennes. Confondant régionalisation et efficacité, cet Etat sans nation prend le risque de devenir progressivement une nation sans Etat.
 

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Sur la route des djihadistes, entre Anvers et Bruxelles
LE MONDE | 23.11.2015 à 10h56

C’est une verticale, simple comme la ligne de chemin de fer qui relie Anvers, au nord, à Bruxelles, au sud, en passant par Malines et Vilvorde. Un trajet d’une heure, grand maximum. Rapide et pratique en diable. Depuis plusieurs années, ce trait de 50 kilomètres de long est l’un des axes majeurs du recrutement de djihadistes en Belgique.Les services de la sûreté de l’Etat en ont l’intime conviction.

Dès la mi-2012, des combattants belges, pour la plupart d’origine...

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A Molenbeek, « il est facile d’échapper à la police »
LE MONDE | 18.11.2015 à 06h50 • Mis à jour le 22.11.2015 à 15h59

Chaque jour depuis les attentats de Paris, le vendredi 13 novembre, et plus encore depuis que l’enquête s’est focalisée sur sa commune de Molenbeek, en Belgique, l’imam Abdel Hassani se demande ce qu’il va pouvoir direaux fidèles ce vendredi à l’heure du sermon. Pour l’heure, il n’a en tête que les grandes lignes : que des « égarés » ont tué des innocents ; que l’islam réprouve de tels actes ; et que la lutte contre le terrorisme concerne aussi Molenbeek.
Ce dernier point n’est guère une nouveauté : la liste des affaires de terrorisme dans lesquelles apparaît le nom de cette commune de 100 000 habitants, l’une des dix-neuf que compte la ville de Bruxelles, est impressionnante. Parmi les plus connues, l’assassinat du commandant Massoud enAfghanistan (9 septembre 2001), les attentats de Madrid en 2004, la tuerie du Musée juif de Bruxelles (mai 2014), la cellule de Verviers démantelée lors d’un assaut policier mortel (janvier 2015), l’attaque avortée dans un Thalys Bruxelles-Paris (août 2015). Jusqu’aux attaques de Paris, dont plusieurs exécutants ainsi que le commanditaire présumé étaient originaires de la commune ou y ont séjourné.

Il n’en fallait pas plus pour que resurgissent les surnoms de « nid djihadiste » ou de « Molenbeekistan », régulièrement associés à ce quartier pauvre à forte population immigrée, qui a fourni un tiers des quelque 150 djihadistes originaires de Bruxelles partis ces dernières années en Syrie.

« DES MESSAGES FORTS ET CLAIRS »

L'imam Abdel Hadi Hassani dans une salle de prière de la mosquée Attadamoune dans le quartier des Etangs Noirs à Molenbeek. | PAULINE BEUGNIES / OUT OF FOCUS POUR "LE MONDE"
« Les gens d’ici n’ont pas besoin de tels slogans, s’offusque l’imam Hassani, mais il faut des messages forts et clairs. »Sa mosquée, rue des Etangs Noirs, est l’une des quatre de la commune reconnues par l’Etat, qui participe ainsi à leur financement. Molenbeek en compte 18 autres. A en croireM. Hassani, toutes ne délivreront pas vendredi un message aussi « clair » que le sien.

« Certains imams souligneront que la France mène unepolitique étrangère mauvaise. D’autres se contenteront de lectures sacrées, figés dans leurs écrits et leurs dogmes. Il faut connaître la société dans laquelle on vit pour êtrecapable de lui parler, insiste l’imam. Moi je suis ici depuis 40 ans, et j’ai travaillé pendant 34 ans dans les supermarchés Delhaize. »

C’est l’une des particularités de l’islam belge, poussée à l’extrême à Molenbeek. Nombre d’imams sont formés enArabie saoudite, beaucoup d’autres sont envoyés par les pays d’origine des populations immigrées. On parle ainsi, comme en écho au modèle communautaire belge dans lequel domine la grille de lecture Wallons-Flamands, de mosquées « marocaines », « turques », « pakistanaises », « somaliennes »…

UNE ACTION SOUTERRAINE
Dans les ruelles de Molenbeek, les mosquées ou les centres culturels sont légion. Un simple statut d’association suffit pour ouvrir une structure. Certaines, signalées par une simple affichette, gardent porte close, sans doute rebutées par l’afflux dans la commune de journalistes du mondeentier. Dans une autre, on ne parle que ourdou. Au 26 de la rue des Osiers, un imam accueillant et à la longue barbe rousse explique, tout en rejetant fermement les discours djihadistes, que « l’actualité n’a pas à pénétrer dans la mosquée ».

De l’avis des experts, les mosquées belges, même celles où l’on prêche un islam radical, ont cessé depuis le milieu des années 2000 d’être des lieux de recrutement ou d’appels au djihad. La surveillance est devenue trop importante et l’action des djihadistes s’est déplacée, se faisant plus souterraine. On évoque des salles de sport, des associations de tous ordres – dix-sept « points de radicalisation », selon une source sécuritaire qui souligne toutefois leur caractère« mouvant ». Sans compter les radicalisations sur Internet de jeunes n’ayant jamais pénétré dans une mosquée. Mais selon Johan Leman, le directeur du Foyer, une association travaillant auprès de la jeunesse, « c’est par cette façon deprêcher le “bien” et le “mal”, le “eux” et le “nous”, que commence la radicalisation. Les recruteurs parlent le même langage binaire. »

« ISLAM BELGE »

La commune de Molenbeek lance un appel à un rassemblement contre la haine sur la place communale en hommage aux victimes des attentats de Paris. | PAULINE BEUGNIES / OUT OF FOCUS POUR "LE MONDE"
« En vingt ans, le quartier a changé, assure le patron de la librairie Alitera, où l’on vend aussi bien des livres sacrés que profanes. Les femmes sont de plus en plus voilées, et cela devient honteux pour les hommes de ne pas aller à la mosquée. Molenbeek est devenu un désert culturel et la mairie a encouragé ce mouvement en soutenant en priorité les actions et les associations à caractère religieux. »

Depuis que les projecteurs sont à nouveau braqués sur Molenbeek, un homme est particulièrement pointé du doigt : Philippe Moureaux, bourgmestre de la commune entre 1992 et 2012. Selon ses détracteurs, l’édile socialiste aurait en quelque sorte acheté la paix sociale en laissant le champ libre aux autorités religieuses. « Il y a eu un partage du pouvoir de fait entre la commune et les mosquées », confirme l’expert Claude Moniquet, ancien journaliste et ancien des services secrets français installé à Bruxelles. L’ancien bourgmestre assure de son côté avoir réussi à « établir un lien de confiance avec la communauté musulmane ».

« Moureaux a eu peur de renforcer l’islamophobie en s’attaquant à ces questions, estime Sarah Turine, échevine (adjointe) de la jeunesse au sein de la nouvelle équipe communale. Et pendant ce temps, il n’a insisté que sur les questions économiques, expliquant que les choses s’amélioreraient le jour où il y aurait des emplois. »Mme Turine, qui prône elle aussi la constitution d’un « islam belge » moins dépendant de l’étranger, estime toutefois que le quartier est aujourd’hui moins replié sur lui-même qu’il ne l’était il y a encore dix ans, époque où, explique-t-elle, l’alcoolétait banni des bars et des magasins.

UN « PETIT MANCHESTER » FRAPPÉ PAR LA DÉSINDUSTRIALISATION

La place Molenbeek-Saint-Jean. | PAULINE BEUGNIES / OUT OF FOCUS POUR "LE MONDE"
L’élue écologiste insiste elle aussi sur le « facteur socio-économique » propre à Molenbeek. La commune, toute proche du centre-ville de Bruxelles et qui a conservé un urbanisme à visage humain, ne ressemble guère aux quartiers relégués des grandes métropoles françaises. Mais la désindustrialisation a frappé de plein fouet celle que l’on surnommait le « petit Manchester ». Dans les quartiers est, le taux de chômage atteint près de 60 %. Les difficultés se cumulent : ghettoïsation ethnique, avec certains quartiers maghrébins à 80 %, trafics de drogue, discriminations à l’embauche, décrochages scolaires…

Le cocktail molenbeekois est là : des frustrations sociales et identitaires se développant sur un terreau de plus en plus religieux et rigoriste. La commune a encore du mal àregarder cette réalité en face. La plupart des habitants interrogés refusent de croire aux révélations en cascade sur la présence de cellules djihadistes, ou veulent y voir des éléments « extérieurs » : à l’islam, au quartier, à la Belgique…

Cette réaction n’est pas uniquement de déni. Elle répond à une réalité. Molenbeek n’est pas seulement un foyer de radicalisation, la ville s’est aussi imposée comme une base arrière pour des cellules étrangères, françaises en premier lieu. « Ici, on peut facilement échapper à la police », résume Mehdi, 18 ans, sur les lieux de l’une des interventions menées lundi 16 novembre par les forces de sécurité.« L’Etat islamique a intégré cette donne depuis longtemps, résume le travailleur social Johan Leman. Pour eux, Anvers appartient aux Pays-Bas et Bruxelles à la France. Ils ont communautarisé la Belgique encore mieux que les Belges eux-mêmes. »
 
La belgique gangrene de salafistes et de wahhabistes, cette secte doit etre bannie
et aussi faire attention à tout ceux qui ont une relation avec Saoudiya et Qatar et Emirates
ce sont ces pays le nid du terrorisme, et ses parrains par l'argent et par les discours haineux
des jeunes sont induits en erreur en suivant les haineux Saouds et leurs savants charlatans
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
La belgique gangrene de salafistes et de wahhabistes, cette secte doit etre bannie
et aussi faire attention à tout ceux qui ont une relation avec Saoudiya et Qatar et Emirates
ce sont ces pays le nid du terrorisme, et ses parrains par l'argent et par les discours haineux
des jeunes sont induits en erreur en suivant les haineux Saouds et leurs savants charlatans
Sauf que cela n'arrivera probablement pas tant que les EU et autres confrères de ce type continuent à financer et laisser grandir ses groupuscules eux même dérivés de ces branches là, les laissant grandir pour leur propre but
 
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