Le libéralisme expliqué en une phrase

Le mot libéralisme est systématiquement galvaudé, d’autant plus facilement que peu de gens savent ce qu’il est, et même les gens à qui le mot fait peur, ne savent typiquement pas ce que c’est non‑plus, et c’est pour ça qu’il est facile de faire peur avec ce mot. D’ailleurs en parlant de ça, on peut même dire que ses seules occurrences dans les médias, et encore plus dans les discours politiques, sont toujours pour servir de repoussoir ou de menace (en fait, il est surtout une menace pour les politiciens et les administrations, alors on peut comprendre qu’ils veuillent que les citoyen‑ne‑s en aient peur, c’est mieux pour conserver leurs privilèges).

Alors j’ai tiqué sur une phrase qui l’explique bien, que je vois de voir cité comme une devise, sur un site qui a pour vocation de le faire connaitre.

Here is : « Que l’État se borne à être juste, nous nous‑chargerons d’être heureux. »

Une définition exacte et concise à la fois, de l’esprit du libéralisme. Je viens de voir cette devise sur un site en arrivant sur cette page : Libertarianisme, libéralisme, « néolibéralisme » : du nouveau ? (institutcoppet.org)

Petite note au passage, et opportunément comme la phrase fait référence à l’état : ne pas confondre Libéralisme et libertarianisme (ou libéral et libertaire). La vision libéral, est pour un allégement du rôle de l’état afin d’offrir plus de libertés et moins d’entraves aux initiatives personnelles et à l’exercice de la citoyenneté (c’est à dire, la vie de la société ou sa propre vie à soi). La vision libertaire, souhaite une disparition de l’état, ce n’est pas du tout la même chose.
Le flou de cette définition (domaines d'applications de la justice de l'Etat?) répond bien à la vacuité contemporaine du concept de libéralisme. On peut gloser longuement sur le libéralisme abstrait mais le libéralisme concret est une catastrophe pour une bonne partie de la société comme on peut le constater chez ses porte-drapeau comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. On n'a des raisons de défendre le libéralisme que quand on appartient au tiers le plus favorisé de la société et qu'on ignore (pas toujours involontairement) la notion d'égalité des chances. Pour finir, le libéralisme est paradoxalement un système qui favorise la reproduction des élites qui est le contraire de justice sociale.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le mot libéralisme est systématiquement galvaudé, d’autant plus facilement que peu de gens savent ce qu’il est, et même les gens à qui le mot fait peur, ne savent typiquement pas ce que c’est non‑plus, et c’est pour ça qu’il est facile de faire peur avec ce mot. D’ailleurs en parlant de ça, on peut même dire que ses seules occurrences dans les médias, et encore plus dans les discours politiques, sont toujours pour servir de repoussoir ou de menace (en fait, il est surtout une menace pour les politiciens et les administrations, alors on peut comprendre qu’ils veuillent que les citoyen‑ne‑s en aient peur, c’est mieux pour conserver leurs privilèges).

Alors j’ai tiqué sur une phrase qui l’explique bien, que je vois de voir cité comme une devise, sur un site qui a pour vocation de le faire connaitre.

Here is : « Que l’État se borne à être juste, nous nous‑chargerons d’être heureux. »

Une définition exacte et concise à la fois, de l’esprit du libéralisme. Je viens de voir cette devise sur un site en arrivant sur cette page : Libertarianisme, libéralisme, « néolibéralisme » : du nouveau ? (institutcoppet.org)

Petite note au passage, et opportunément comme la phrase fait référence à l’état : ne pas confondre Libéralisme et libertarianisme (ou libéral et libertaire). La vision libéral, est pour un allégement du rôle de l’état afin d’offrir plus de libertés et moins d’entraves aux initiatives personnelles et à l’exercice de la citoyenneté (c’est à dire, la vie de la société ou sa propre vie à soi). La vision libertaire, souhaite une disparition de l’état, ce n’est pas du tout la même chose.
Le serveur me dit page introuvable.
Les personnes ayant lu l'article de hibou, pourraient elles faire un copier coller ?
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le mot libéralisme est systématiquement galvaudé, d’autant plus facilement que peu de gens savent ce qu’il est, et même les gens à qui le mot fait peur, ne savent typiquement pas ce que c’est non‑plus, et c’est pour ça qu’il est facile de faire peur avec ce mot. D’ailleurs en parlant de ça, on peut même dire que ses seules occurrences dans les médias, et encore plus dans les discours politiques, sont toujours pour servir de repoussoir ou de menace (en fait, il est surtout une menace pour les politiciens et les administrations, alors on peut comprendre qu’ils veuillent que les citoyen‑ne‑s en aient peur, c’est mieux pour conserver leurs privilèges).

Alors j’ai tiqué sur une phrase qui l’explique bien, que je vois de voir cité comme une devise, sur un site qui a pour vocation de le faire connaitre.

Here is : « Que l’État se borne à être juste, nous nous‑chargerons d’être heureux. »

Une définition exacte et concise à la fois, de l’esprit du libéralisme. Je viens de voir cette devise sur un site en arrivant sur cette page : Libertarianisme, libéralisme, « néolibéralisme » : du nouveau ? (institutcoppet.org)

Petite note au passage, et opportunément comme la phrase fait référence à l’état : ne pas confondre Libéralisme et libertarianisme (ou libéral et libertaire). La vision libéral, est pour un allégement du rôle de l’état afin d’offrir plus de libertés et moins d’entraves aux initiatives personnelles et à l’exercice de la citoyenneté (c’est à dire, la vie de la société ou sa propre vie à soi). La vision libertaire, souhaite une disparition de l’état, ce n’est pas du tout la même chose.
Le libéralisme tel que tu l'entends est il ou a t'il été appliqué dans un pays ?
Etant pragmatique, cela me permettrait sans trop théoriser de me faire une opinion de ce que tu nous proposes .
L'état n'était pas trop présent au 19ème si ?
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
@Hibou57

http://www.laviedesidees.fr/Definir-le-liberalisme-un-enjeu.html ( je n'ai pas lu le bouquin tu l'as lu ? )

Or une telle entreprise de définition univoque court un risque important : celui du dogmatisme, de la réduction arbitraire d’une pluralité de pensées à une seule idéologie. Peut-on vraiment circonscrire de façon unifiée un terme dont les acceptions sont pourtant si multiples ? Peut-on déterrer une souche commune à des rameaux apparemment aussi différents que libéralisme économique et libéralisme politique, libéralisme classique et néolibéralisme, libéralisme rationaliste et libéralisme évolutionniste, libéralisme jusnaturaliste et libéralisme utilitariste, ordolibéralisme et ultralibéralisme, etc. ? Ce risque de dogmatisme peut aussi se formuler, du point de vue historique, comme un risque d’anachronisme. N’y a-t-il pas une illusion rétrospective à vouloir repérer une continuité du libéralisme depuis le XVIIe siècle, alors que le terme ne fait ses débuts de façon peu fort définie qu’au milieu du XIXe siècle, et continue à demeurer imprécis jusqu’en ce début de XXIe siècle ?

Ce double risque de dogmatisme et d’anachronisme a inspiré une certaine prudence théorique ou méthodologique à bien des interprètes du libéralisme [2]. A. Laurent et V. Valentin sont d’ailleurs pleinement conscients du problème, auquel ils consacrent des lignes perspicaces (p. 10, 12). Mais ils sont décidés à relever le défi d’une définition univoque du libéralisme du fait de l’enjeu même qu’ils ont choisi de donner à leur travail. Cet enjeu n’est pas seulement théorique, il est aussi et peut-être avant tout politique. Il ne s’agit pas uniquement de faire progresser la connaissance académique du libéralisme, mais aussi et surtout de nourrir en pratique le débat démocratique : « La vitalité du débat démocratique nécessite que se maintienne une conception pure du libéralisme, en face d’une conception pure du socialisme » (p. 87). Ainsi la définition du libéralisme doit-elle être univoque afin de permettre de clarifier les positions politiques, et même de les trancher afin d’éviter l’indifférenciation consensuelle : « Là se situe l’enjeu de la définition du libéralisme [...] : refuser l’appauvrissement du débat politique par son enfermement dans un faux consensus ‘moderne’ [...], entretenir l’originalité du modèle libéral de réalisation de la liberté afin de garantir la fécondité de son dialogue avec la tradition adverse » (p. 27).

Définition du libéralisme
Quelle est donc cette définition univoque qui nous est proposée ? Présentons la en deux formulations successives, l’une strictement conceptuelle et l’autre plus historique.

La première consiste à dire que le libéralisme est une conception de la société pour laquelle la liberté individuelle n’est « pas seulement une fin mais un moyen » (p. 27), n’est pas seulement considérée comme « un objectif » mais « comme la meilleure solution » (p. 28). Cela distingue le libéralisme d’une part de conceptions qui n’ont pas la liberté individuelle pour fin et qui peuvent viser, par exemple, la liberté collective du peuple. Mais cela le distingue aussi, d’autre part, de conceptions qui ont la liberté individuelle pour fin mais pas pour moyen. Alors que ces dernières comptent sur l’intervention de l’État pour aider les individus à devenir libres, le libéralisme se confie plutôt à la coopération volontaire, à la concurrence et au pluralisme dans tous les types de rapports sociaux.

Cette première formulation peut ensuite être transposée dans le cadre d’une interprétation historique de la modernité politique. Si l’on concède que cette dernière se caractérise par un programme de promotion des droits de l’homme et de la démocratie, alors on peut considérer que le libéralisme des origines en a historiquement posé le « socle » ou le « cadre » (p. 17). Mais, par la suite, la réalisation progressive de ce programme a pu prendre la forme soit de l’intervention étatique modelant la société, et c’est « la voie du socialisme », soit du libre cours laissé à la liberté individuelle, et c’est « la voie du libéralisme » (p. 26). Dans cette perspective, le libéralisme apparaît à la fois comme « le socle de la modernité et l’un de ses développements possibles » (p. 17), ce développement consistant en « une interprétation individualiste de la modernité » (p. 84) par opposition à une interprétation collectiviste.

Ces deux formulations sont tout à fait cohérentes l’une avec l’autre. Le libéralisme comme socle de la modernité pose la liberté individuelle comme fin, tandis que le libéralisme comme interprétation de la modernité pose la liberté individuelle comme moyen. Nous sommes bien là en présence d’une définition univoque du libéralisme, englobant liberté de conscience, liberté politique et liberté économique.

Libéralisme et socialisme, les frères ennemis
La principale conséquence, indissolublement théorique et politique, que tirent les auteurs d’une telle définition univoque, est de désigner le socialisme comme frère ennemi du libéralisme. Si le communisme ou le fascisme sont aussi ses ennemis, ils n’appartiennent pas du tout à la même famille de pensée. Seul le socialisme se trouve dans une position de symétrique opposé du libéralisme, parce que ce sont deux doctrines visant la même fin mais sans utiliser le même moyen, deux façons de réaliser le programme de la modernité mais en l’interprétant différemment. Minimiser l’opposition entre libéralisme et socialisme serait donc priver la démocratie de son débat actuel le plus fécond : « Les considérer comme une divergence dérisoire entre amis signifierait qu’une fois écartés les projets communistes et fascistes, aucun débat ne divise les démocrates. Ce serait évidemment une absurdité politique et une impasse théorique » (p. 23). En ce sens, le plus grand risque qui menace le débat démocratique contemporain est une « pensée unique » qui « affadirait, voire supprimerait, dans chacune des deux mouvances, ce qui est le plus original, le plus essentiel, et aussi le plus stimulant » (p. 87).

C’est pourquoi, si la présente anthologie présente des textes allant de la frange la plus individualiste du libéralisme (le libertarisme américain) jusqu’à une version de l’économie de marché réclamant des règles constitutionalisées et garanties par l’État (l’ordolibéralisme allemand), elle se fait un devoir de rejeter toute tentative de synthèse entre libéralisme et socialisme. On n’y trouvera aucun texte de John Rawls, ni d’aucun autre auteur que l’on nomme pourtant aux Etats-Unis les liberals. Rawls et ces derniers ne sont pas autre chose, selon cette analyse, que des partisans du « socialisme réformiste » (p. 23), et le fait qu’on leur attribue outre-Atlantique l’étiquette de liberalism ne s’explique que par un vocabulaire et un contexte culturel américains qui ont évolué très différemment de ceux de l’Europe [3]. D’ailleurs, si l’on considère la caractérisation du libéralisme que donne l’un des principaux introducteurs de Rawls en France, Catherine Audard, on verra à quel point la définition élaborée par A. Laurent et V. Valentin semble conçue pour s’opposer à sa catégorie de « libéralisme social » [4]. Et c’est plus encore qu’elle paraît faite pour révoquer la catégorie de « socialisme libéral », proposée notamment par Monique Canto-Sperber pour réformer la gauche non marxiste [5].

Le travail d’A. Laurent et V. Valentin rebutera peut-être ceux qui sont à la recherche d’une voie médiane entre libéralisme et socialisme. Mais il ne pourra qu’attirer l’attention tant des libéraux que de leurs adversaires, parce qu’il fait tout pour organiser méthodiquement leur confrontation, en refusant avec eux ce qu’il nomme dédaigneusement la pensée unique social-démocrate ou le faux consensus de la modernité (p. 27). Alors que l’on accuse souvent le libéralisme d’avoir pour effet de dépolitiser la société en remplaçant la délibération démocratique par la neutralité constitutionnelle ou l’échange marchand, voici donc une proposition d’utiliser le libéralisme pour, paradoxalement, repolitiser les débats.

--------------------------------------------------------------------------
En ce sens, le plus grand risque qui menace le débat démocratique contemporain est une « pensée unique » qui « affadirait, voire supprimerait, dans chacune des deux mouvances, ce qui est le plus original, le plus essentiel, et aussi le plus stimulant

Cette phrase me parait intéressante.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Merci c'est sympa
Ça n'explique en rien ce qu'est le libéralisme , c'est plus un commentaire sur les détracteurs du libéralisme et une pique non argumentée sur le welfare state. Bref je ne sais toujours pas si friedman est un libéral , serait il possible d'avoir ne serait ce qu'un nom d'un économiste liberal un vrai de chez @Hibou57 ?
Un récent , car l'économie du 17eme ne va pas nous aider .
Après on lit les postulats et applications du gars ou de la femme ( quoiqu'avec hibou ) , un coin de table et on discute .
L'avantage de l'économie , c'est que c'est pas de la philo donc on peut discuter avec un espoir de conclusion .

Nan parce que comme dit l'adage l'économie est la seule "science" ( ça fait marrer ) ou deux économistes du même courant mais avec des thèses opposées peuvent avoir le prix Nobel la même année .

Ensuite Itou qui en politique

On étudie les algos génétiques puisque finalement le libéralisme se restreint à ça , et on étudie les cas de convergences , sachant qu'ils sont sous optimaux mais convergent , ce qui est déjà pas mal , mais seulement si le problème est bien posé . Comme je ne sais pas ce qu'est le bonheur d'un pauvre, il faut dans les contraintes ajouter plus de pauvres . On lance sous matlab à 6 milliards de cellules et on regarde .

Autre question bête mais bon je la pose si une majorité d'individus est en faveur du welfare state en quoi consiste le libéralisme ? :D
 
Dernière édition:

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
En parlant de Libéralisme, voilà que j’apprends que l’union du centre, MoDem et UDI, en vue des prochaines élections Européennes de 2014, soutient un candidat Libéral. Je viens de le découvrir en créant le sujet Le fn en france et les élections européennes qui approchent.

L'alliance UDI-MoDem est-elle une bonne idée pour les européennes de 2014 ?. 3 Septembre 2013.


Cette ADLE, c’est l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe. Ils ont un site : www.alde.eu.

Ça peut être intéressant. Je vais me pencher sur leurs visions des choses pour voir si ce sont des vrais libéraux…
Donc alde et Guy Verhofstadt sont des vrais libéraux ?
Pour comprendre le libéralisme on peut donc partir de leurs propositions de loi, et considérer borloo et Bayrou comme libéraux ?
 
Pour se faire une idée du libéralisme concret au 21ème siècle, il suffit de jeter un oeil au patrimoine et au niveau de revenus de ses chantres les plus bruyants. Je répète, concept vide de sens qui masque opportunément et légitime l'individualisme et la cupidité individuelles.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Avec la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 en france, reviennent les crispations autour du libéralisme. Un article avec un air de déjà‑vu cependant récent, commente l’allergie typiquement française au libéralisme (social et économique) : Match Fillon‑Macron, thatchérisme versus libéralisme ? (telos-eu.com), Mars 2017.

L’article ne répond malheureusement pas à la question de savoir qui de Macron ou de Fillon, présente le plus d’espoir de faire renaitre un libéralisme social et économique en france.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Un article à propos des soit disant libéraux qui sont en réalité anti‑libéraux, en temps que tendance de plus en plus marquée jusqu’aux niveaux étatiques dans les pays occidentaux : The rise of anti‑liberalism (brookings.edu), Shadi Hamid, Février 2018.

L’article prend comme principal exemple, la position vis à vis des communautés Musulmanes. Je cite un passage phare mais qui ne résume pas tout l’article :
Shadi Hamid à dit:
The fear of and opposition to Islam, deemed illiberal and retrograde, is, itself, one of the main drivers behind the rise of Western illiberalism and ethno-nationalism, particularly in Europe. In the United States, even where there are few Muslims, or none at all, anti-sharia legislation has become an odd phenomenon—a sort of illiberal counter-illiberalism.

Note : “ western ” se traduit ici par « occident ».

@Drianke , je crois que l’article te parlera.
 
@Hibou57
Il y a des tentatives de concillier le libéralisme et communautarisme, mais je crois qu'à la base ils sont opposés, c'est comme ça que je le vois dans les sources en anglais.
Le communautarisme sacralise la communauté et sa vision du bien commun ainsi que les valeurs socialistes et familles. Le christianisme et l'islam semble bien plus adaptée au communautarisme.
Le libéralisme pur est tourné contre la tradition et semble intrinsèquement hostile à vision religieuse du monde. Les conservateurs religieux de tout les pays liberaux du monde ont fini par perdre toutes les batailles sociales et sont en voie de disparition.
La religion a un aspect communautaire essentiel, mais ça n'empêche pas évidemment une liberté de culte et de conscience. Un communautarisme moderé et pluriel devrait selon moi être encouragé dans le monde musulman. Le liberalisme laïque est erosif à mes yeux. Mais peut etre que je me trompe. Mais j'ai pas d'exemple de pays qui marie durablement libéralisme et tradition religieux à long terme.
 
Haut