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TENDANCE - Les professionnels veulent prendre en main ce juteux marché...
Il a fallu une dizaine d'années pour que le sex toy quitte les alcôves des magasins spécialisés et devienne un accessoire branché pour femmes, entre petit canard vibrant et vibromasseur en forme de dauphin. Mais les hommes, jusque-là, étaient exclus de ces réjouissances.
«Si ça s'appelle "jouis-minute", ça ne va pas être possible»
Ces jouets vibrants ont connu une petite révolution au milieu des années 2000, devenant des objets de consommation courante, au design étudié et ludique, notamment le «lapin» vibrant rendu célèbre par la série américaine «Sex and the city». Aujourd'hui, ces objets aux tons vifs, achetés dans des boutiques de lingerie ou des grands magasins, s'installent dans les tables de nuit de retraités de banlieue ou de citadins célibataires, et ne font plus rougir.
Désormais, l'industrie du sexe s'attaque à un nouveau défi avec le marché des sex toys masculins. «C'est une forme de parité. Mais cela reste une sacrée démarche pour les hommes de s'acheter ce type d'objets, c'est beaucoup plus tabou que pour les femmes», souligne Patrick Pruvot, propriétaire de trois magasins parisiens.
L'idée d'un sex toy pour hommes suscite scepticisme, voire méfiance. On considère volontiers qu'«une femme qui s'en sert explore son corps». Tandis qu'un homme faisant la même chose est «perçu comme un type qui ne trouve pas de femme», estime ce professionnel.
C'est là que le design intervient. «Si le packaging est moche et que ça s'appelle "jouis-minute", ça ne va pas être possible», explique Fleur Breto, une collègue de Pruvot.
Une société japonaise pionnière promet de «révolutionner l'univers des jouets pour adultes» avec un objet qui ressemble à un gel douche à rayures rouges, noires ou dorées. Cet objet apparemment banal contient une cavité douce et lubrifiée, dont les rainures et les courbes promettent des sensations «inconnues jusque-là».
Il a fallu une dizaine d'années pour que le sex toy quitte les alcôves des magasins spécialisés et devienne un accessoire branché pour femmes, entre petit canard vibrant et vibromasseur en forme de dauphin. Mais les hommes, jusque-là, étaient exclus de ces réjouissances.
«Si ça s'appelle "jouis-minute", ça ne va pas être possible»
Ces jouets vibrants ont connu une petite révolution au milieu des années 2000, devenant des objets de consommation courante, au design étudié et ludique, notamment le «lapin» vibrant rendu célèbre par la série américaine «Sex and the city». Aujourd'hui, ces objets aux tons vifs, achetés dans des boutiques de lingerie ou des grands magasins, s'installent dans les tables de nuit de retraités de banlieue ou de citadins célibataires, et ne font plus rougir.
Désormais, l'industrie du sexe s'attaque à un nouveau défi avec le marché des sex toys masculins. «C'est une forme de parité. Mais cela reste une sacrée démarche pour les hommes de s'acheter ce type d'objets, c'est beaucoup plus tabou que pour les femmes», souligne Patrick Pruvot, propriétaire de trois magasins parisiens.
L'idée d'un sex toy pour hommes suscite scepticisme, voire méfiance. On considère volontiers qu'«une femme qui s'en sert explore son corps». Tandis qu'un homme faisant la même chose est «perçu comme un type qui ne trouve pas de femme», estime ce professionnel.
C'est là que le design intervient. «Si le packaging est moche et que ça s'appelle "jouis-minute", ça ne va pas être possible», explique Fleur Breto, une collègue de Pruvot.
Une société japonaise pionnière promet de «révolutionner l'univers des jouets pour adultes» avec un objet qui ressemble à un gel douche à rayures rouges, noires ou dorées. Cet objet apparemment banal contient une cavité douce et lubrifiée, dont les rainures et les courbes promettent des sensations «inconnues jusque-là».