Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a enjoint aux ministères marocains de cesser leur coopération avec les institutions européenne basées à Rabat. Une mesure de rétorsion contre l’arrêt récent de la Cour de justice de l’Union européenne.
Révélée par notre confrère Souhail Karam, célèbre journaliste marocain qui travaille à l'international, cette information a été démentie par Mustapha El Khalfi, ministre de la communication lors de son dernier point de presse gouvernemental.
Si la délégation européenne de Rabat n’a reçu aucun courrier officiel formalisant le gel de ses relations avec ses interlocuteurs ministérielles marocains, dans les faits, c’est le blocage. Médias 24 a recoupé l'info et a pu la confirmer: le Maroc a bel et bien suspendu toute communication avec la Délégation européenne.
Selon une source sûre, une circulaire de la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la coopération a été envoyée aux ministères marocains pour suspendre leur coopération avec les institutions européennes.
Les instructions de Mbarka Bouaida énoncent que tous les ministères doivent cesser tout contact de coopération ou de coordination avec les institutions européennes basées au Maroc, selon des sources sûres.
Ils doivent s’abstenir de tous échanges d’information et de toute participation à des réunions communes.
Concrètement, cette suspension se traduit par le boycott total des experts ou consultants européens. Ceux qui se rendent au Maroc pour remplir leur mission de coopération voient leur rendez-vous annulés ou ne trouvent plus leur interlocuteur habituel au bout du fil.
La délégation européenne de Rabat n’a pas encore réagi malgré "sa surprise et son incompréhension", selon notre source.
"Nous ne savons pas pourquoi cette décision a été prise alors que les 28 ministres européens des affaires étrangères ont fait appel de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Ce boycott est incompréhensible car l’appel est en soi un acte de soutien des intérêts du Royaume dans les provinces du sud», selon notre source.
Le Conseil européen (chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union) et la Commission européenne ont en effet déposé le 14 décembre dernier un appel contre cet arrêt.
Révélée par notre confrère Souhail Karam, célèbre journaliste marocain qui travaille à l'international, cette information a été démentie par Mustapha El Khalfi, ministre de la communication lors de son dernier point de presse gouvernemental.
Si la délégation européenne de Rabat n’a reçu aucun courrier officiel formalisant le gel de ses relations avec ses interlocuteurs ministérielles marocains, dans les faits, c’est le blocage. Médias 24 a recoupé l'info et a pu la confirmer: le Maroc a bel et bien suspendu toute communication avec la Délégation européenne.
Selon une source sûre, une circulaire de la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la coopération a été envoyée aux ministères marocains pour suspendre leur coopération avec les institutions européennes.
Les instructions de Mbarka Bouaida énoncent que tous les ministères doivent cesser tout contact de coopération ou de coordination avec les institutions européennes basées au Maroc, selon des sources sûres.
Ils doivent s’abstenir de tous échanges d’information et de toute participation à des réunions communes.
Concrètement, cette suspension se traduit par le boycott total des experts ou consultants européens. Ceux qui se rendent au Maroc pour remplir leur mission de coopération voient leur rendez-vous annulés ou ne trouvent plus leur interlocuteur habituel au bout du fil.
La délégation européenne de Rabat n’a pas encore réagi malgré "sa surprise et son incompréhension", selon notre source.
"Nous ne savons pas pourquoi cette décision a été prise alors que les 28 ministres européens des affaires étrangères ont fait appel de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Ce boycott est incompréhensible car l’appel est en soi un acte de soutien des intérêts du Royaume dans les provinces du sud», selon notre source.
Le Conseil européen (chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union) et la Commission européenne ont en effet déposé le 14 décembre dernier un appel contre cet arrêt.