Ce n’est pas un hasard, si le mois du Ramadan comporte 29 ou 30 jours. Il est répandu qu'il faut 30 jours pour changer une habitude, certains diront 21 jours dont Maltz Maxwell, auteur de Psycho-cybernétique dans lequel il explique le fonctionnement des processus subconscients permettant à chaque individu d'améliorer son comportement.
Qu’est-ce qu'une habitude ? Selon le dictionnaire Larousse, c'est une « manière de faire, (un) comportement créé chez quelqu'un par une action répétée ». Quelles sont ses particularités ? L’habitude, lorsqu’elle est ancrée, devient inconsciente : nous sommes en mode pilotage automatique.
Pour Joseph Jean Gurney, auteur du livre De l’habitude et de la discipline, « nos habitudes se forment par des degrés presque imperceptibles, le geste, la manière de penser ou de s’exprimer, la ligne de tout cela est adopté en quelque sorte à notre insu, et avant que nous ayons eu le temps de nous en rendre compte, nous ne sommes plus les maitres de nos propres actions. L’habitude grandit chez un homme comme une plante dans son jardin par un progrès silencieux et inaperçu, mais sûr et constant. D’abord, la tige, plus la fleur, et enfin dans sa saison, une abondante récolte de fruits, doux ou amers, salutaires ou pernicieux ».
Nous sommes en mode pilotage automatique. L’habitude nous permet de faire des choses sans trop réfléchir. Nous ne réfléchissons plus lorsque nous marchons, lorsque nous conduisons, lorsque nous nous habillons, lorsque nous cuisinons, lorsque nous prions, lorsque l’on se dirige dans un endroit que l’on connait, lorsque l’on parle... Nous avons appris des gestes, une manière de faire, des comportements et dans un ordre particulier. L’habitude, c’est comme une recette que nous avons appris et que nous répétons ! Nous apprenons ainsi des bonnes mais aussi des mauvaises habitudes.
L’habitude facilite notre quotidien
Heureusement que les habitudes sont là pour laisser la place aux choses qui demandent de l’attention. Comment reconnaît-on une bonne habitude ? La bonne habitude permet d’avancer, d’évoluer, alors que la mauvaise habitude nous empêche d’atteindre nos objectifs. Les mauvaises habitudes peuvent être des causes qui nous empêchent d’aller vers nos objectifs. Elles peuvent générer des émotions et des sentiments négatifs.
Vous passez, par exemple, beaucoup de temps à regarder la télé ou à surfer sur le Net. Vous en sentez le besoin alors que vous avez des choses qui sont importantes à faire, sauf que vous les remettez à plus tard, pour des raisons diverses. La particularité de l’habitude, c’est qu’elle nous emmène malgré nous, sans que l’on réfléchisse, à allumer la télé ou à surfer sur le Net... Nos désirs en sont pour quelque chose. On se laisse emporter par eux. Et cela exige un effort sur soi pour ne pas se laisser aller à nos désirs et à nos inclinations.
Le Ramadan, le mois du changement
En effet, le changement exige des efforts. Comme cela exige un effort pour se maîtriser, qui est d’ailleurs une des finalités du jeûne. Parole du prophète Muhammad : « Celui qui n’abandonne pas le mensonge et les mauvaises actions, alors Dieu n’a pas besoin qu’il abandonne sa nourriture ni sa boisson. »
Le mois du Ramadan est le mois du changement. C’est le mois qui nous permet de changer nos habitudes, lorsque nous en sommes conscients et que nous voulons changer. Car il ne suffit pas de le dire pour changer : cela exige d’en avoir conscience, de faire des efforts, un travail de réflexion, d’organisation, planification, de mise en action… Le souci qui se pose est que, si nous n’avons pas conscience que le Ramadan n’est pas seulement « s’arrêter de boire et de manger », nous ne changerons rien. Si nous n’avons pas conscience des finalités du jeûne du Ramadan, aucun changement ne s’opérera. Nos habitudes nous emmèneront malgré nous alors une prise de conscience, une volonté et une mise en action sont nécessaires pour changer.
.../...
Qu’est-ce qu'une habitude ? Selon le dictionnaire Larousse, c'est une « manière de faire, (un) comportement créé chez quelqu'un par une action répétée ». Quelles sont ses particularités ? L’habitude, lorsqu’elle est ancrée, devient inconsciente : nous sommes en mode pilotage automatique.
Pour Joseph Jean Gurney, auteur du livre De l’habitude et de la discipline, « nos habitudes se forment par des degrés presque imperceptibles, le geste, la manière de penser ou de s’exprimer, la ligne de tout cela est adopté en quelque sorte à notre insu, et avant que nous ayons eu le temps de nous en rendre compte, nous ne sommes plus les maitres de nos propres actions. L’habitude grandit chez un homme comme une plante dans son jardin par un progrès silencieux et inaperçu, mais sûr et constant. D’abord, la tige, plus la fleur, et enfin dans sa saison, une abondante récolte de fruits, doux ou amers, salutaires ou pernicieux ».
Nous sommes en mode pilotage automatique. L’habitude nous permet de faire des choses sans trop réfléchir. Nous ne réfléchissons plus lorsque nous marchons, lorsque nous conduisons, lorsque nous nous habillons, lorsque nous cuisinons, lorsque nous prions, lorsque l’on se dirige dans un endroit que l’on connait, lorsque l’on parle... Nous avons appris des gestes, une manière de faire, des comportements et dans un ordre particulier. L’habitude, c’est comme une recette que nous avons appris et que nous répétons ! Nous apprenons ainsi des bonnes mais aussi des mauvaises habitudes.
L’habitude facilite notre quotidien
Heureusement que les habitudes sont là pour laisser la place aux choses qui demandent de l’attention. Comment reconnaît-on une bonne habitude ? La bonne habitude permet d’avancer, d’évoluer, alors que la mauvaise habitude nous empêche d’atteindre nos objectifs. Les mauvaises habitudes peuvent être des causes qui nous empêchent d’aller vers nos objectifs. Elles peuvent générer des émotions et des sentiments négatifs.
Vous passez, par exemple, beaucoup de temps à regarder la télé ou à surfer sur le Net. Vous en sentez le besoin alors que vous avez des choses qui sont importantes à faire, sauf que vous les remettez à plus tard, pour des raisons diverses. La particularité de l’habitude, c’est qu’elle nous emmène malgré nous, sans que l’on réfléchisse, à allumer la télé ou à surfer sur le Net... Nos désirs en sont pour quelque chose. On se laisse emporter par eux. Et cela exige un effort sur soi pour ne pas se laisser aller à nos désirs et à nos inclinations.
Le Ramadan, le mois du changement
En effet, le changement exige des efforts. Comme cela exige un effort pour se maîtriser, qui est d’ailleurs une des finalités du jeûne. Parole du prophète Muhammad : « Celui qui n’abandonne pas le mensonge et les mauvaises actions, alors Dieu n’a pas besoin qu’il abandonne sa nourriture ni sa boisson. »
Le mois du Ramadan est le mois du changement. C’est le mois qui nous permet de changer nos habitudes, lorsque nous en sommes conscients et que nous voulons changer. Car il ne suffit pas de le dire pour changer : cela exige d’en avoir conscience, de faire des efforts, un travail de réflexion, d’organisation, planification, de mise en action… Le souci qui se pose est que, si nous n’avons pas conscience que le Ramadan n’est pas seulement « s’arrêter de boire et de manger », nous ne changerons rien. Si nous n’avons pas conscience des finalités du jeûne du Ramadan, aucun changement ne s’opérera. Nos habitudes nous emmèneront malgré nous alors une prise de conscience, une volonté et une mise en action sont nécessaires pour changer.
.../...