Le général Bertrand Soubelet, numéro 3 de la direction générale de la gendarmerie a été remplacé ce mercredi, lors du dernier Conseil des ministres avant les vacances.
Ses propos avaient fait l’effet d’une bombe. Le 18 décembre 2013, devant la commission parlementaire de «lutte contre l’insécurité», ce haut fonctionnaire avait notamment déclaré que la réponse pénale était «en décalage» par rapport aux infractions constatées. Il avait expliqué qu’en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre d’incarcérations avait «diminué de 33 %».
Les foudres de Manuel Valls
S’il avait gagné la sympathie de nombreux gendarmes de base, qui, sur les réseaux sociaux avaient salué son «courage», le général s’était attiré les foudres de sa hiérarchie et notamment celles du ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls. «Opposer justice aux forces de l’ordre est extrêmement contreproductif et affaiblit l’Etat» avait déclaré l’ancien locataire de la place Beauveau lors de ses vœux à la gendarmerie.
Ses propos avaient fait l’effet d’une bombe. Le 18 décembre 2013, devant la commission parlementaire de «lutte contre l’insécurité», ce haut fonctionnaire avait notamment déclaré que la réponse pénale était «en décalage» par rapport aux infractions constatées. Il avait expliqué qu’en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre d’incarcérations avait «diminué de 33 %».
Les foudres de Manuel Valls
S’il avait gagné la sympathie de nombreux gendarmes de base, qui, sur les réseaux sociaux avaient salué son «courage», le général s’était attiré les foudres de sa hiérarchie et notamment celles du ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls. «Opposer justice aux forces de l’ordre est extrêmement contreproductif et affaiblit l’Etat» avait déclaré l’ancien locataire de la place Beauveau lors de ses vœux à la gendarmerie.