Le parlement égyptien propose de stériliser les femmes pauvres
Le Comité pour la Santé du Parlement égyptien a approuvé samedi « le droit de la responsabilité médicale » [Medical Responsibility Law], un projet de loi qui comprend un article autorisant l'avortement et la stérilisation d’une femme si sa santé ou sa situation financière ne lui permet pas d’avoir d’enfants. Les savants d'Al-Azhar, institution phare de l'islam sunnite, ont qualifié cette loi d’ «anti-islamique » et fait valoir que de telles procédures ne peuvent être effectuées qu’en cas d'urgence. « Sauf si la vie de la femme est en réel danger, l'avortement et la stérilisation ne devraient jamais être pratiqués et sont considérés comme contraires aux enseignements de l'Islam », a déclaré le Dr Souad Saleh, professeur de droit islamique à l'université al-Azhar. Saleh a rejeté avec véhémence l'avortement et la stérilisation pour des raisons financières et a rejeté le blâme sur le gouvernement : "au lieu de délivrer une telle loi, le gouvernement devrait éliminer la pauvreté et offrir un soutien financier aux enfants de familles pauvres." Hamed Abu Taleb, doyen de la Faculté de droit islamique à l'université al-Azhar, a convenu avec Saleh que toute personne impliquée dans cette loi serait considérée comme un pécheur. Les instigateurs du projet, dont fait partie Hamdi Al-Sayed, le chef du Comité pour la Santé et le président du syndicat des médecins, ont défendu la loi comme nécessaire à la lumière de la situation financière actuelle. "Beaucoup de femmes n'ont pas les moyens d'élever leurs enfants », a-t-il dit lors de la discussion de la loi à l'Assemblée du Peuple. "Ceci est basé sur des rapports officiels publiés par le ministère des Affaires sociales." Hamdi a expliqué que la nouvelle loi autorise l'avortement et la stérilisation dans des circonstances spécifiques. Conformément à la loi, deux procédures seront nécessaires et exigeront l'approbation du mari et de la femme ainsi que celui d'une commission médicale composée de trois médecins. Concernant les familles ne disposant pas de revenus suffisant à l’entretien et l’éducation de leurs enfants, le ministère des affaires sociales publiera un rapport sur la situation financière de la femme ou de la famille, aux termes duquel il sera décidé si l'avortement ou la stérilisation doit avoir lieu.
Source: Al Arabiya
http://www.alarabiya.net/articles/20...22/103775.html
Le Comité pour la Santé du Parlement égyptien a approuvé samedi « le droit de la responsabilité médicale » [Medical Responsibility Law], un projet de loi qui comprend un article autorisant l'avortement et la stérilisation d’une femme si sa santé ou sa situation financière ne lui permet pas d’avoir d’enfants. Les savants d'Al-Azhar, institution phare de l'islam sunnite, ont qualifié cette loi d’ «anti-islamique » et fait valoir que de telles procédures ne peuvent être effectuées qu’en cas d'urgence. « Sauf si la vie de la femme est en réel danger, l'avortement et la stérilisation ne devraient jamais être pratiqués et sont considérés comme contraires aux enseignements de l'Islam », a déclaré le Dr Souad Saleh, professeur de droit islamique à l'université al-Azhar. Saleh a rejeté avec véhémence l'avortement et la stérilisation pour des raisons financières et a rejeté le blâme sur le gouvernement : "au lieu de délivrer une telle loi, le gouvernement devrait éliminer la pauvreté et offrir un soutien financier aux enfants de familles pauvres." Hamed Abu Taleb, doyen de la Faculté de droit islamique à l'université al-Azhar, a convenu avec Saleh que toute personne impliquée dans cette loi serait considérée comme un pécheur. Les instigateurs du projet, dont fait partie Hamdi Al-Sayed, le chef du Comité pour la Santé et le président du syndicat des médecins, ont défendu la loi comme nécessaire à la lumière de la situation financière actuelle. "Beaucoup de femmes n'ont pas les moyens d'élever leurs enfants », a-t-il dit lors de la discussion de la loi à l'Assemblée du Peuple. "Ceci est basé sur des rapports officiels publiés par le ministère des Affaires sociales." Hamdi a expliqué que la nouvelle loi autorise l'avortement et la stérilisation dans des circonstances spécifiques. Conformément à la loi, deux procédures seront nécessaires et exigeront l'approbation du mari et de la femme ainsi que celui d'une commission médicale composée de trois médecins. Concernant les familles ne disposant pas de revenus suffisant à l’entretien et l’éducation de leurs enfants, le ministère des affaires sociales publiera un rapport sur la situation financière de la femme ou de la famille, aux termes duquel il sera décidé si l'avortement ou la stérilisation doit avoir lieu.
Source: Al Arabiya
http://www.alarabiya.net/articles/20...22/103775.html