Voile: Amara veut un consensus national
La secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara, a réclamé un "consensus national" sur la loi d'interdiction du voile intégral, dans une interview jeudi à TV5 Monde.
Il s'agit, a-t-elle dit, de "sauver ces femmes de l'enfermement. (...) Il faut que la République réaffirme les valeurs de dignité de la femme, d'égalité entre hommes et femmes".
Dans certains quartiers, a-t-elle ajouté en substance, les femmes subissent l'oppression économique, l'oppression religieuse et l'oppression masculine, et elles se retrouvent en situation de soumission. Elle refuse l'argument selon lequel interdire la burqa aux femmes qui sont volontaires pour porter le voile intégral serait une atteinte à leur liberté: "quand elles sont voilées, elles sont dans l'enfermement, dans la mort sociale, elles ne peuvent pas devenir institutrice ou infirmière. (...)
Il faut penser à ces centaines de filles qui essaient de résister" et la loi va les aider dans leur refus de se voiler. "Il y a des rendez-vous historiques qu'il ne faut pas manquer, il s'agit là du respect de la femme. Le consensus national doit se faire autour des valeurs de la République, (...) ceux qui ne voteront pas la loi prennent le risque de nous faire revenir au Moyen-Age".
La secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara, a réclamé un "consensus national" sur la loi d'interdiction du voile intégral, dans une interview jeudi à TV5 Monde.
Il s'agit, a-t-elle dit, de "sauver ces femmes de l'enfermement. (...) Il faut que la République réaffirme les valeurs de dignité de la femme, d'égalité entre hommes et femmes".
Dans certains quartiers, a-t-elle ajouté en substance, les femmes subissent l'oppression économique, l'oppression religieuse et l'oppression masculine, et elles se retrouvent en situation de soumission. Elle refuse l'argument selon lequel interdire la burqa aux femmes qui sont volontaires pour porter le voile intégral serait une atteinte à leur liberté: "quand elles sont voilées, elles sont dans l'enfermement, dans la mort sociale, elles ne peuvent pas devenir institutrice ou infirmière. (...)
Il faut penser à ces centaines de filles qui essaient de résister" et la loi va les aider dans leur refus de se voiler. "Il y a des rendez-vous historiques qu'il ne faut pas manquer, il s'agit là du respect de la femme. Le consensus national doit se faire autour des valeurs de la République, (...) ceux qui ne voteront pas la loi prennent le risque de nous faire revenir au Moyen-Age".
