Le président birman à paris et la persécution des rohingyas

Drianke

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Collectif Halte au massacre en Birmanie - Belgique

Les 1.3 millions de Rohingyas, ethnie musulmane minoritaire de Birmanie, non reconnue par le gouvernement actuel, sont, comme vous le savez, soumis à une politique d’Apartheid répressive. Ils ne peuvent ni travailler, ni circuler, ni se marier sans permission ou sans être soumis à des conditions discriminantes à cause de leur confession et de leur appartenance ethnique. Ils sont expulsés de leur domicile, déplacés dans des camps, persécutés, violentés, quotidiennement humiliés. Une violente campagne de haine a d’ailleurs été menée dans le pays, il y a deux ans de cela, conduisant certaines ONG telle Human Rights Watch à parler de nettoyage ethnique.

Actuellement, leur existence même est niée. Telle est la volonté du président birman Thein Sein1. Selon lui, "Il n'y a pas Rohingyas" en Birmanie. Le gouvernement birman a interdit l'utilisation de leur nom et fait actuellement pression sur les responsables étrangers pour ne pas prononcer le terme « Rohingya », comme l’avait noté avec inquiétude, le Rapporteur spécial de l'ONU pour les droits de l'homme en Birmanie.

Vous avez été nombreux à soutenir la campagne ‪#‎justsaytheirname‬ qui invitait le président Barack Obama, récemment en voyage d’affaire en Birmanie, à prononcer le terme Rohingya.

Cette initiative n’est qu’un premier pas vers la reconnaissance de cette minorité considérée par l’ONU comme La plus persécutée au monde, aidez-nous à faire connaitre les Rohingyas autrement que par ce triste constat, aidez-nous à leur redonner leur ‪#‎dignité‬, leur ‪#‎droit‬ à la citoyenneté, le droit de disposer des mêmes droits que leurs concitoyens bouddhistes ou d’autres confessions religieuses.

Les mots ont un pouvoir. C’est pourquoi nous voulons parler d’eux !
 

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Drianke

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«En Birmanie, une fillette musulmane est condamnée au néant»

INTERVIEW

Wai Wai Nu, 28 ans, témoigne de l’extrême difficulté de la vie quotidienne pour les Rohingyas, privés de la nationalité birmane depuis 1982.

Depuis bientôt trois ans, les persécutions s’intensifient contre les Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, qui subissent un véritable apartheid dans un pays majoritairement bouddhiste. Depuis 1982, ils sont privés de la nationalité birmane, désormais considérés comme «immigrés illégaux», apatrides dans leur propre pays. Wai Wai Nu, 28 ans, fille d’un homme politique rohingya, a déjà passé sept ans en prison. Militante pacifiste, elle témoigne de l’extrême difficulté de la vie quotidienne pour cette population d’environ 800 000 personnes, qui vit dans l’Etat Rakhine, dans l’ouest du pays. Invitée à Paris par l’ONG Info Birmanie, elle alerte particulièrement sur le sort des femmes rohingyas, «minorité parmi la minorité».

Au quotidien, comment se traduit la persécution pour les Rohingyas ?

Depuis 1995, les musulmans de l'Etat Rakhine ne peuvent plus se marier sans autorisation. Un système de quotas a été instauré – les autorités décident par exemple que seuls trente couples auront le droit de se marier en 2015 dans un village. Les permis de mariage sont payants, entre 20000 et 200000 kyats (15 à 150 euros, ndlr), le prix étant fixé selon les revenus. En général, c’est la famille de la femme qui doit payer, car garder une fille non mariée est un problème. Les couples surpris à s’être mariés sans permis (soit parce que le quota était atteint, soit parce qu’ils ne pouvaient pas payer), risquent une amende et jusqu’à 5 ans de prison. Beaucoup s’enfuient à l’étranger.

Les musulmans n’ont droit qu’à deux enfants par couple. Les enfants supplémentaires, ainsi que ceux nés au sein d’un mariage sans permis, ou dont le père se trouve à l’étranger, sont privés de certificat de naissance et donc sans existence légale. En 2010, on estimait que 60000 enfants étaient ainsi «blacklistés». Mais depuis les émeutes de 2012, tous les bébés rohingyas nés dans l’Etat Rakhine sont privés de certificat de naissance. Environ 140 000 personnes vivent depuis deux ans dans des camps, notamment à Maungdaw, dans des conditions humanitaires déplorables. La vie des femmes y est particulièrement difficile, confrontées à la faim et aux abus sexuels.
Les violences sexuelles touchent-elles particulièrement cette communauté ?

Même si les femmes ont accès à l’éducation et au travail, le harcèlement sexuel fait partie de la culture birmane. Les viols sont courants, notamment au sein du foyer, et il est difficile d’obtenir justice. Dans la grande majorité des cas, les familles s’arrangent entre elles sans que l’affaire arrive au tribunal. Pour les femmes rohingyas, tout est plus difficile. Elles sont discriminées dans leur famille, dans leur communauté et dans le pays. Dans leur famille, souvent peu éduquées, elles sont soumises à la domination masculine, et parfois à la violence domestique. Au sein de leur communauté, si elles veulent sortir, étudier, travailler, elles sont jugées comme étant «mauvaises femmes». Et elles n’obtiennent aucune protection des autorités du fait de leur appartenance ethnique. Pendant les violences de 2012, qui ont fait 250 morts, l’ONG Ocha a comptabilisé 300 viols commis par les forces de police ou les autorités locales. Cette année, le site Rohingya Blogger a dénoncé deux viols en réunion commis dans un poste de police.

Quel avenir a une fillette rohingya aujourd’hui?

C’est le néant. Les discriminations se superposent jusqu’à l’empêcher de vivre. Les écoles sont fermées depuis 2012 dans l’Etat Rakhine. Même si elle a eu la chance de terminer sa scolarité, elle ne peut désormais plus accéder à l’université – la plupart des filières professionnelles, comme la médecine, étaient déjà interdites aux Rohingyas depuis 1995. Si elle n’a pas de certificat de naissance, elle ne peut ni se marier ni travailler. Elle est condamnée à végéter dans sa famille, et si celle-ci ne peut pas la nourrir, elle doit fuir à l’étranger, bravant les dangers du voyage par bateau pour un avenir incertain en Malaisie, en Thaïlande, au Pakistan ou au Bangladesh. Nombre d’entre elles tombent entre les mains de trafiquants et disparaissent. On estime qu’un million de Rohingyas, hommes, femmes et enfants, a quitté le pays ces dernières années. La moitié de notre population est dehors.
Qu'espérez-vous de l'ouverture politique du pays, à un an des législatives?

Au moins la possibilité d'un dialogue. Pas beaucoup plus si la communauté internationale ne se décide pas à intervenir...

Laurence DEFRANOUX

http://www.liberation.fr/monde/2014...ette-musulmane-est-condamnee-au-neant_1158382
 

Drianke

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Les maladies, la malnutrition, la pauvreté et la ‪#‎violence‬ faites au ‪#‎Rohingyas‬ en ‪#‎Birmanie‬. La faim et des maladies évitables sont en train de prendre des vies.

Plus de 140 000 #Rohingyas vivant dans des camps de l'‪#‎apartheid‬ et des centaines de milliers de survivants dans des ghettos coupés du monde dans l'ouest de l’état d'Arakan.



Partagez pour informer !

Collectif HAMEB




 

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Drianke

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Drianke

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Chassés de Birmanie, les Rohingyas tentent de survivre au Bangladesh

Persécutés et chassés de Birmanie, les Rohingyas, une minorité musulmane, fuient notamment vers les camps de réfugiés du Bangladesh voisin, où leur situation n’est guère plus enviable. Il y a un mois, les autorités ont fait détruire sans avertissement un camp de réfugiés au sud du pays, pour assurer le développement touristique de la région. Notre Observateur raconte la difficile reconstruction et le quotidien dramatique d’un peuple qui n'a aucun droit et qui manque de tout.

>> REPORTERS - Birmanie : les Rohingyas condamnés à l’exil - France 24

Le camp des Rohingyas se trouvait à proximité du village de pêcheur de Shamlapur, dans le district de Cox’s Bazar, dont les longues plages sur le golfe du Bengale en ont fait un lieu prisé des touristes. Pour justifier la démolition du camp, les autorités invoquent la nécessité de dégager le bord de mer. Environ 2 500 habitations ont ainsi été détruites, contraignant des milliers de Rohingyas (7 000 selon les autorités, 35 000 selon un journal bangladais) à se trouver un nouveau lieu d’implantation. Certains se sont dirigés vers d’autres camps de réfugiés non officiels de Cox’s Bazar, qui abrite par ailleurs les deux seuls camps officiels du pays, surpeuplés. D’autres ont réussi à s’établir à proximité du camp d’origine, nous racontent nos Observateurs.
Contributeurs.....................

Chassés de Birmanie, les Rohingyas tentent de survivre au Bangladesh | Les Observateurs de FRANCE 24
 

Drianke

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barakacity

Alerte Infos ‪#‎Rohingyas‬ :

Plus de mille migrants de la minorité rohingya, originaires de Birmanie et du Bangladesh, sont arrivés lundi 11 mai en Malaisie par la mer, a annoncé la police.

« Nous pensons qu’il y avait trois bateaux avec à bord 1 018 migrants, abandonnés par des passeurs dans des eaux peu profondes au large de l’île de Langkawi », a déclaré le chef adjoint de la police locale.

Lundi, un premier bateau transportant 400 migrants venus de Birmanie et du Bangladesh avait été secouru par les autorités indonésiennes au large d’Aceh, dans le nord-ouest du pays, au lendemain de l’arrivée par la mer de 600 autres personnes.

« Notre équipe de secouristes a découvert un nouveau bateau transportant plus de 400 migrants, des Rohingya de Birmanie et des Bangladais, en train de dériver au large d’Aceh ce matin », a déclaré un responsable des secours provinciaux, lundi.

D’autres bateaux transportant des migrants pourraient être sur le point de gagner les rives indonésiennes, a ajouté Budiawan, qui comme de nombreux Indonésiens n’a qu’un seul nom. Les pêcheurs aident les équipes de secours à patrouiller les eaux au large d’Aceh.

Un millier de migrants sont désormais hébergés dans des centres, voire chez l’habitant, à travers la région. Ils reçoivent vivres et soins médicaux, a ajouté le responsable. Les autorités ont revu lundi à la hausse le nombre de migrants arrivés dimanche à Aceh, portant le chiffre de 469 à 573.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
les boudhistes ont toujours aime les musulmans
c' est parce qu' un musulman rohingya a viole une boudhiste qu' il y a eu des oppositions entre arakanais et musulmans ,
les arakanais du bangladesh n' ont aucun probleme avec les musulmans !
Dis-moi, adan, toi qui essaye toujours d'expliquer l'inexplicable et de justifier l'injustifiable, si tu t'entends bien avec les gens du quartier voisin, tu vas te mettre à les attaquer tous sans distinction au cas où un habitant de ce quartier voisin commet un meurtre touchant ton quartier?
Si un acte criminel, ne relevant que de la seule responsabilité d'un abruti et non pas d'une volonté de tout un groupe, conduit à une poussée de violence telle que celle là, c'est que non, ces gens ne s'aimaient pas...

Alors au lieu de claironner a hue et à dia que tout le monde s'aime et s'adore (en dehors des méchants occidentaux qui détestent tout le monde :) ), mais s'étripe malgré tout à tour de bras à chaque prétexte, il vaudrait mieux que tu mesures la porté de tes paroles...
Pour augmenter un peu la crédibilité de celles ci...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
barakacity

Alerte Infos ‪#‎Rohingyas‬ :

Plus de mille migrants de la minorité rohingya, originaires de Birmanie et du Bangladesh, sont arrivés lundi 11 mai en Malaisie par la mer, a annoncé la police.

« Nous pensons qu’il y avait trois bateaux avec à bord 1 018 migrants, abandonnés par des passeurs dans des eaux peu profondes au large de l’île de Langkawi », a déclaré le chef adjoint de la police locale.

Lundi, un premier bateau transportant 400 migrants venus de Birmanie et du Bangladesh avait été secouru par les autorités indonésiennes au large d’Aceh, dans le nord-ouest du pays, au lendemain de l’arrivée par la mer de 600 autres personnes.

« Notre équipe de secouristes a découvert un nouveau bateau transportant plus de 400 migrants, des Rohingya de Birmanie et des Bangladais, en train de dériver au large d’Aceh ce matin », a déclaré un responsable des secours provinciaux, lundi.

D’autres bateaux transportant des migrants pourraient être sur le point de gagner les rives indonésiennes, a ajouté Budiawan, qui comme de nombreux Indonésiens n’a qu’un seul nom. Les pêcheurs aident les équipes de secours à patrouiller les eaux au large d’Aceh.

Un millier de migrants sont désormais hébergés dans des centres, voire chez l’habitant, à travers la région. Ils reçoivent vivres et soins médicaux, a ajouté le responsable. Les autorités ont revu lundi à la hausse le nombre de migrants arrivés dimanche à Aceh, portant le chiffre de 469 à 573.

Malaisie ils sont originaires de birmanie et du bangladesh..

mam
 
Dis-moi, adan, toi qui essaye toujours d'expliquer l'inexplicable et de justifier l'injustifiable, si tu t'entends bien avec les gens du quartier voisin, tu vas te mettre à les attaquer tous sans distinction au cas où un habitant de ce quartier voisin commet un meurtre touchant ton quartier?
Si un acte criminel, ne relevant que de la seule responsabilité d'un abruti et non pas d'une volonté de tout un groupe, conduit à une poussée de violence telle que celle là, c'est que non, ces gens ne s'aimaient pas...

Alors au lieu de claironner a hue et à dia que tout le monde s'aime et s'adore (en dehors des méchants occidentaux qui détestent tout le monde :) ), mais s'étripe malgré tout à tour de bras à chaque prétexte, il vaudrait mieux que tu mesures la porté de tes paroles...
Pour augmenter un peu la crédibilité de celles ci...
ils ont toujours vecu ensemble ce sont les autorites birmanes qui les divisent
 

Drianke

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Ils ont toujours vécu ensemble mais ils ont toujours été martyrisés, c'est un des groupes ethniques les plus martyrisés au monde d'après l'ONU bon l'ONU et ce que j'en pense...

ils ont toujours vecu ensemble ce sont les autorites birmanes qui les divisent
 
Malaisie ils sont originaires de birmanie et du bangladesh..

Ils ont toujours vécu ensemble mais ils ont toujours été martyrisés, c'est un des groupes ethniques les plus martyrisés au monde d'après l'ONU bon l'ONU et ce que j'en pense...
l
la dictature birmane essaie de diviser les communautes pour mieux les ecraser
les anglais ont tue aung san le pere d' aung san suu kyi au nom de la lutte contre le communisme
les americains ont soutenu Ne win pour attaquer les partisans d' aung san su kyi et pour soutenir le kuo min tang dans ses actions contre la chine communiste , le kuo min tang utilisait la birmanie comme base arriere
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
oh, tu sais : diviser pour mieux régner
n'étonne guère de personnes

mam
Diviser, provoquer des tensions, c'est une chose.
Réussir à provoquer un déferlement de haine en est une autre... :)
Pour en arriver là, sans que des gens "mesurés" s'élève contre (on se pose encore la question par rapport au silence de la pasionaria de la démocratie...:) ) il y a un pas qu'on ne franchit pas facilement s'il n'y a pas des prédispositions...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Diviser, provoquer des tensions, c'est une chose.
Réussir à provoquer un déferlement de haine en est une autre... :)
Pour en arriver là, sans que des gens "mesurés" s'élève contre (on se pose encore la question par rapport au silence de la pasionaria de la démocratie...:) ) il y a un pas qu'on ne franchit pas facilement s'il n'y a pas des prédispositions...

non, mais on peut toujours engager des milices....(même privée) pour semer la terreur

mam
 
Moi, ce qui me renverse, c'est l'absence de réaction négative de la population à ces violences. Même pas un petit sursaut d'humanité???
sache que la population est oppose au regime birman et que certains gens denoncent les incidents !
les kachins ont leur propre etat et sont en guerre contre le pouvoir qui ne respecte plus la politique socialiste imposee par Aung san le pere de l' independance et inspiree du trotskysme et que Ne win ancetre de Thanh shwe ancetre lui meme du nouveau regime birman a rejete , d' ou les oppositions des etats kachins , karens , chan ( thais ) , tenasserim ( malais pro islamistes ) des rakhines , des kokang qui ont leur propre etat qui reçoivent l' aide de volontaires chinois pour lutter contre l' armee birmane
mais aussi l' opposition des birmans eux memes qui sont majoritaires dans le centre , les jeunes birmans manifestent regumlierement ces temps ci et se font attaquer
 

Drianke

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Asie du Sud-Est : les damnés de la mer

RÉCIT Refoulés par tous, des bateaux de réfugiés, pour beaucoup des Rohingyas de Birmanie, dérivent sans nourriture ni assistance.

Quelquefois, un téléphone portable peut sauver des vies. Grâce à un mobile thaïlandais, ils ont pu se faire connaître et raconter leur calvaire. Perdus sur un rafiot au milieu de la mer d’Andaman, environ 350 migrants en grande partie issus de la minorité persécutée des Rohingyas, en Birmanie, luttent depuis plusieurs jours pour ne pas mourir de faim, de soif et de maladie. Chris Lewa, qui dirige l’ONG Arakan Project, a eu l’occasion de leur parler à plusieurs reprises ces derniers jours pour tenter de les localiser. «Au téléphone, j’entends les pleurs des enfants et les cris des adultes qui alertent les bateaux de patrouille et de pêche qui passent sans s’arrêter», témoigne cette humanitaire indignée par une situation «ridicule et dingue. On doit au moins les sauver».


D’après elle, 84 enfants et 50 femmes figurent parmi ces migrants pour la plupart originaires des quartiers rohingyas de Maungdaw et Buthidaung, dans le nord de l’Etat Rakhine, en Birmanie. «Ils sont en mer depuis plus de deux mois. L’équipage les a nourris avant de casser le moteur du navire et de s’échapper avec un petit bateau il y a cinq jours. Depuis, ils n’ont plus de nourriture, plus d’eau et certains sont malades. On a le plus grand mal à les localiser.»

Large. Ces damnés de la mer ne représentent qu’une petite partie des réfugiés en perdition dans une vaste région maritime entre la Birmanie, la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie. Fuyant trafics, misère et persécutions ethniques, plus de 2 000 ont déjà débarqué à Aceh (Indonésie) et sur l’île de Langkawi (Malaisie). 700 migrants repoussés par la Malaisie ont bien été secourus vendredi par des pêcheurs après le naufrage de leur bateau, au large de la province d’Aceh, dans le nord-ouest de l’Indonésie, mais tous n’ont pas cette chance. Certains ont même rejoint les côtes à la nage pour éviter les agressions et échapper à la faim à bord.

Selon Chris Lewa, qui suit les traces de ces migrants depuis des années, «8 000 autres pourraient se trouver en mer». Le Bureau des migrations internationales (IOM) juge l’estimation «crédible et tout à fait possible». Le chef de l’IOM à Bangkok, Jeffrey Labovitz, précise que «plus de cinq bateaux voguent actuellement sur ces mers, dont un avec 500 personnes au large de Penang [Malaisie, ndlr], un autre plus important, heureusement avec un peu de provisions à bord, et le navire avec ses 400 réfugiés refoulé mardi par les autorités indonésiennes. Il y en a probablement d’autres». Jeudi, c’est la marine malaise qui a chassé vers le large deux bateaux avec environ 600 personnes à bord.


Chaque jour qui passe aggrave la situation de ces migrants dont certains souffrent de béribéri (grande carence en vitamine) et «ne sont plus que des squelettes mourants, incapables de marcher. Si les bateaux n’accostent pas vite, nous pourrions faire face à une crise humanitaire inquiétante», ajoute Labovitz. Les organisations humanitaires et les Nations unies ont demandé aux pays de la région de laisser leurs frontières ouvertes pour sauver ces migrants. Sans états d’âme, Jakarta et Kuala Lumpur avaient indiqué mardi qu’ils refouleraient à la mer tout nouveau navire pénétrant leurs eaux territoriales, après leur avoir procuré des vivres et s’être assuré que le bateau ne menace pas de sombrer. Sous pression de l’Union européenne et des Etats-Unis, la Thaïlande a annoncé la tenue d’un sommet régional le 29 mai à Bangkok. Mais la Birmanie, qui refuse la citoyenneté à la minorité rohingya, a menacé de boycotter l’événement. «Il est peu probable que nous participions. Nous n’acceptons pas si [les Thaïlandais] nous invitent uniquement pour alléger la pression à laquelle ils sont confrontés», a dit la présidence birmane. Contrairement à l’UE, qui vient d’adopter un plan pour faire face à un afflux de migrants et de réfugiés en Méditerranée, les nations de l’Asie du Sud-Est peinent à trouver une réponse commune à cette crise sans précédent.

Trafic. Depuis début mai, les Etats de la région sont dépassés par les événements. La découverte d’un charnier avec une trentaine de corps de clandestins birmans et bangladais dans la jungle de la province de Songkhla (sud de la Thaïlande) a sonné le branle-bas dans la police thaïlandaise et a complètement désorganisé la filière de la traite d’humains dans la région. Jusqu’à présent, des milliers de candidats à l’exil transitaient chaque année par des dizaines de camps, sinon des prisons, établis par des trafiquants dans le sud de la Thaïlande. De là, ils gagnaient la Malaisie et toute l’Asie du Sud. En janvier déjà, la junte thaïlandaise avait annoncé des poursuites contre une dizaine de fonctionnaires, dont des officiers de police et de la marine, pour trafic d’êtres humains. Les passeurs ont donc changé leurs itinéraires et gagné les mers. Quand ils ne trouvent pas d’issue, ils abandonnent leurs cargaisons humaines à leur sort.


Si on compte des Bangladais quittant leur pays pour un meilleur travail, ce sont surtout les Rohingyas qui sont les premières victimes de cette traite. Ces musulmans apatrides fuient l’Etat Rakhine, dans le sud-ouest de la Birmanie, où la majorité bouddhiste lui dénie toute citoyenneté. Ostracisée, souvent privée des libertés fondamentales depuis des décennies, cette population a vu sa situation se dégrader depuis trois ans. Au moins 280 personnes ont trouvé la mort dans des opérations qui s’apparentent à du nettoyage ethnique et 140 000 autres ont été déplacées dans des camps autour de Sittwe, la capitale du Rakhine. «L’annonce, effective en mai, de la suppression de la carte blanche, une carte d’identité temporaire pour les minorités, a probablement inquiété les Rohingyas qui se sentent encore plus menacés avant les élections de l’automne et la surenchère xénophobe, juge une chercheuse établie en Birmanie. Il y a unanimité dans la société birmane pour les considérer comme des illégaux.» Ce climat préélectoral tendu a vraisemblablement été un argument supplémentaire pour tenter l’exil. Dans un rapport accablant sur l’ampleur de ces migrations régionales, le Haut Commissariat aux réfugiés indiquait que 25 000 personnes avaient pris la mer dans le golfe du Bengale lors des trois premiers mois de cette année. Un chiffre qui a doublé en un an et appelle une réponse des Etats de l’Asean.

liberation
 
Asie du Sud-Est : les damnés de la mer

RÉCIT Refoulés par tous, des bateaux de réfugiés, pour beaucoup des Rohingyas de Birmanie, dérivent sans nourriture ni assistance.

Quelquefois, un téléphone portable peut sauver des vies. Grâce à un mobile thaïlandais, ils ont pu se faire connaître et raconter leur calvaire. Perdus sur un rafiot au milieu de la mer d’Andaman, environ 350 migrants en grande partie issus de la minorité persécutée des Rohingyas, en Birmanie, luttent depuis plusieurs jours pour ne pas mourir de faim, de soif et de maladie. Chris Lewa, qui dirige l’ONG Arakan Project, a eu l’occasion de leur parler à plusieurs reprises ces derniers jours pour tenter de les localiser. «Au téléphone, j’entends les pleurs des enfants et les cris des adultes qui alertent les bateaux de patrouille et de pêche qui passent sans s’arrêter», témoigne cette humanitaire indignée par une situation «ridicule et dingue. On doit au moins les sauver».


D’après elle, 84 enfants et 50 femmes figurent parmi ces migrants pour la plupart originaires des quartiers rohingyas de Maungdaw et Buthidaung, dans le nord de l’Etat Rakhine, en Birmanie. «Ils sont en mer depuis plus de deux mois. L’équipage les a nourris avant de casser le moteur du navire et de s’échapper avec un petit bateau il y a cinq jours. Depuis, ils n’ont plus de nourriture, plus d’eau et certains sont malades. On a le plus grand mal à les localiser.»

Large. Ces damnés de la mer ne représentent qu’une petite partie des réfugiés en perdition dans une vaste région maritime entre la Birmanie, la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie. Fuyant trafics, misère et persécutions ethniques, plus de 2 000 ont déjà débarqué à Aceh (Indonésie) et sur l’île de Langkawi (Malaisie). 700 migrants repoussés par la Malaisie ont bien été secourus vendredi par des pêcheurs après le naufrage de leur bateau, au large de la province d’Aceh, dans le nord-ouest de l’Indonésie, mais tous n’ont pas cette chance. Certains ont même rejoint les côtes à la nage pour éviter les agressions et échapper à la faim à bord.

Selon Chris Lewa, qui suit les traces de ces migrants depuis des années, «8 000 autres pourraient se trouver en mer». Le Bureau des migrations internationales (IOM) juge l’estimation «crédible et tout à fait possible». Le chef de l’IOM à Bangkok, Jeffrey Labovitz, précise que «plus de cinq bateaux voguent actuellement sur ces mers, dont un avec 500 personnes au large de Penang [Malaisie, ndlr], un autre plus important, heureusement avec un peu de provisions à bord, et le navire avec ses 400 réfugiés refoulé mardi par les autorités indonésiennes. Il y en a probablement d’autres». Jeudi, c’est la marine malaise qui a chassé vers le large deux bateaux avec environ 600 personnes à bord.


Chaque jour qui passe aggrave la situation de ces migrants dont certains souffrent de béribéri (grande carence en vitamine) et «ne sont plus que des squelettes mourants, incapables de marcher. Si les bateaux n’accostent pas vite, nous pourrions faire face à une crise humanitaire inquiétante», ajoute Labovitz. Les organisations humanitaires et les Nations unies ont demandé aux pays de la région de laisser leurs frontières ouvertes pour sauver ces migrants. Sans états d’âme, Jakarta et Kuala Lumpur avaient indiqué mardi qu’ils refouleraient à la mer tout nouveau navire pénétrant leurs eaux territoriales, après leur avoir procuré des vivres et s’être assuré que le bateau ne menace pas de sombrer. Sous pression de l’Union européenne et des Etats-Unis, la Thaïlande a annoncé la tenue d’un sommet régional le 29 mai à Bangkok. Mais la Birmanie, qui refuse la citoyenneté à la minorité rohingya, a menacé de boycotter l’événement. «Il est peu probable que nous participions. Nous n’acceptons pas si [les Thaïlandais] nous invitent uniquement pour alléger la pression à laquelle ils sont confrontés», a dit la présidence birmane. Contrairement à l’UE, qui vient d’adopter un plan pour faire face à un afflux de migrants et de réfugiés en Méditerranée, les nations de l’Asie du Sud-Est peinent à trouver une réponse commune à cette crise sans précédent.

Trafic. Depuis début mai, les Etats de la région sont dépassés par les événements. La découverte d’un charnier avec une trentaine de corps de clandestins birmans et bangladais dans la jungle de la province de Songkhla (sud de la Thaïlande) a sonné le branle-bas dans la police thaïlandaise et a complètement désorganisé la filière de la traite d’humains dans la région. Jusqu’à présent, des milliers de candidats à l’exil transitaient chaque année par des dizaines de camps, sinon des prisons, établis par des trafiquants dans le sud de la Thaïlande. De là, ils gagnaient la Malaisie et toute l’Asie du Sud. En janvier déjà, la junte thaïlandaise avait annoncé des poursuites contre une dizaine de fonctionnaires, dont des officiers de police et de la marine, pour trafic d’êtres humains. Les passeurs ont donc changé leurs itinéraires et gagné les mers. Quand ils ne trouvent pas d’issue, ils abandonnent leurs cargaisons humaines à leur sort.


Si on compte des Bangladais quittant leur pays pour un meilleur travail, ce sont surtout les Rohingyas qui sont les premières victimes de cette traite. Ces musulmans apatrides fuient l’Etat Rakhine, dans le sud-ouest de la Birmanie, où la majorité bouddhiste lui dénie toute citoyenneté. Ostracisée, souvent privée des libertés fondamentales depuis des décennies, cette population a vu sa situation se dégrader depuis trois ans. Au moins 280 personnes ont trouvé la mort dans des opérations qui s’apparentent à du nettoyage ethnique et 140 000 autres ont été déplacées dans des camps autour de Sittwe, la capitale du Rakhine. «L’annonce, effective en mai, de la suppression de la carte blanche, une carte d’identité temporaire pour les minorités, a probablement inquiété les Rohingyas qui se sentent encore plus menacés avant les élections de l’automne et la surenchère xénophobe, juge une chercheuse établie en Birmanie. Il y a unanimité dans la société birmane pour les considérer comme des illégaux.» Ce climat préélectoral tendu a vraisemblablement été un argument supplémentaire pour tenter l’exil. Dans un rapport accablant sur l’ampleur de ces migrations régionales, le Haut Commissariat aux réfugiés indiquait que 25 000 personnes avaient pris la mer dans le golfe du Bengale lors des trois premiers mois de cette année. Un chiffre qui a doublé en un an et appelle une réponse des Etats de l’Asean.

liberation

C'est vraiment triste cette immobilisme surtout que pour certains ils savent ou ils se trouvent, pour faire la guerre, créer le chaos et décimer des populations ca les gouvernement sont forts et ont le moyens mais pour sauver des vies humaines c'est très difficile pour eux simplement par peur de les gérer ensuite, on préfère les laisser mourir c'est honteux.

Je souhaite du plus profond de mon cœur qu'Allah leurs viennent en aide.
 
C'est vraiment triste cette immobilisme surtout que pour certains ils savent ou ils se trouvent, pour faire la guerre, créer le chaos et décimer des populations ca les gouvernement sont forts et ont le moyens mais pour sauver des vies humaines c'est très difficile pour eux simplement par peur de les gérer ensuite, on préfère les laisser mourir c'est honteux.

Je souhaite du plus profond de mon cœur qu'Allah leurs viennent en aide.
ils doivent leur donner des iles
 
Asie du Sud-Est : les damnés de la mer

RÉCIT Refoulés par tous, des bateaux de réfugiés, pour beaucoup des Rohingyas de Birmanie, dérivent sans nourriture ni assistance.

Quelquefois, un téléphone portable peut sauver des vies. Grâce à un mobile thaïlandais, ils ont pu se faire connaître et raconter leur calvaire. Perdus sur un rafiot au milieu de la mer d’Andaman, environ 350 migrants en grande partie issus de la minorité persécutée des Rohingyas, en Birmanie, luttent depuis plusieurs jours pour ne pas mourir de faim, de soif et de maladie. Chris Lewa, qui dirige l’ONG Arakan Project, a eu l’occasion de leur parler à plusieurs reprises ces derniers jours pour tenter de les localiser. «Au téléphone, j’entends les pleurs des enfants et les cris des adultes qui alertent les bateaux de patrouille et de pêche qui passent sans s’arrêter», témoigne cette humanitaire indignée par une situation «ridicule et dingue. On doit au moins les sauver».


D’après elle, 84 enfants et 50 femmes figurent parmi ces migrants pour la plupart originaires des quartiers rohingyas de Maungdaw et Buthidaung, dans le nord de l’Etat Rakhine, en Birmanie. «Ils sont en mer depuis plus de deux mois. L’équipage les a nourris avant de casser le moteur du navire et de s’échapper avec un petit bateau il y a cinq jours. Depuis, ils n’ont plus de nourriture, plus d’eau et certains sont malades. On a le plus grand mal à les localiser.»

Large. Ces damnés de la mer ne représentent qu’une petite partie des réfugiés en perdition dans une vaste région maritime entre la Birmanie, la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie. Fuyant trafics, misère et persécutions ethniques, plus de 2 000 ont déjà débarqué à Aceh (Indonésie) et sur l’île de Langkawi (Malaisie). 700 migrants repoussés par la Malaisie ont bien été secourus vendredi par des pêcheurs après le naufrage de leur bateau, au large de la province d’Aceh, dans le nord-ouest de l’Indonésie, mais tous n’ont pas cette chance. Certains ont même rejoint les côtes à la nage pour éviter les agressions et échapper à la faim à bord.

Selon Chris Lewa, qui suit les traces de ces migrants depuis des années, «8 000 autres pourraient se trouver en mer». Le Bureau des migrations internationales (IOM) juge l’estimation «crédible et tout à fait possible». Le chef de l’IOM à Bangkok, Jeffrey Labovitz, précise que «plus de cinq bateaux voguent actuellement sur ces mers, dont un avec 500 personnes au large de Penang [Malaisie, ndlr], un autre plus important, heureusement avec un peu de provisions à bord, et le navire avec ses 400 réfugiés refoulé mardi par les autorités indonésiennes. Il y en a probablement d’autres». Jeudi, c’est la marine malaise qui a chassé vers le large deux bateaux avec environ 600 personnes à bord.


Chaque jour qui passe aggrave la situation de ces migrants dont certains souffrent de béribéri (grande carence en vitamine) et «ne sont plus que des squelettes mourants, incapables de marcher. Si les bateaux n’accostent pas vite, nous pourrions faire face à une crise humanitaire inquiétante», ajoute Labovitz. Les organisations humanitaires et les Nations unies ont demandé aux pays de la région de laisser leurs frontières ouvertes pour sauver ces migrants. Sans états d’âme, Jakarta et Kuala Lumpur avaient indiqué mardi qu’ils refouleraient à la mer tout nouveau navire pénétrant leurs eaux territoriales, après leur avoir procuré des vivres et s’être assuré que le bateau ne menace pas de sombrer. Sous pression de l’Union européenne et des Etats-Unis, la Thaïlande a annoncé la tenue d’un sommet régional le 29 mai à Bangkok. Mais la Birmanie, qui refuse la citoyenneté à la minorité rohingya, a menacé de boycotter l’événement. «Il est peu probable que nous participions. Nous n’acceptons pas si [les Thaïlandais] nous invitent uniquement pour alléger la pression à laquelle ils sont confrontés», a dit la présidence birmane. Contrairement à l’UE, qui vient d’adopter un plan pour faire face à un afflux de migrants et de réfugiés en Méditerranée, les nations de l’Asie du Sud-Est peinent à trouver une réponse commune à cette crise sans précédent.

Trafic. Depuis début mai, les Etats de la région sont dépassés par les événements. La découverte d’un charnier avec une trentaine de corps de clandestins birmans et bangladais dans la jungle de la province de Songkhla (sud de la Thaïlande) a sonné le branle-bas dans la police thaïlandaise et a complètement désorganisé la filière de la traite d’humains dans la région. Jusqu’à présent, des milliers de candidats à l’exil transitaient chaque année par des dizaines de camps, sinon des prisons, établis par des trafiquants dans le sud de la Thaïlande. De là, ils gagnaient la Malaisie et toute l’Asie du Sud. En janvier déjà, la junte thaïlandaise avait annoncé des poursuites contre une dizaine de fonctionnaires, dont des officiers de police et de la marine, pour trafic d’êtres humains. Les passeurs ont donc changé leurs itinéraires et gagné les mers. Quand ils ne trouvent pas d’issue, ils abandonnent leurs cargaisons humaines à leur sort.


Si on compte des Bangladais quittant leur pays pour un meilleur travail, ce sont surtout les Rohingyas qui sont les premières victimes de cette traite. Ces musulmans apatrides fuient l’Etat Rakhine, dans le sud-ouest de la Birmanie, où la majorité bouddhiste lui dénie toute citoyenneté. Ostracisée, souvent privée des libertés fondamentales depuis des décennies, cette population a vu sa situation se dégrader depuis trois ans. Au moins 280 personnes ont trouvé la mort dans des opérations qui s’apparentent à du nettoyage ethnique et 140 000 autres ont été déplacées dans des camps autour de Sittwe, la capitale du Rakhine. «L’annonce, effective en mai, de la suppression de la carte blanche, une carte d’identité temporaire pour les minorités, a probablement inquiété les Rohingyas qui se sentent encore plus menacés avant les élections de l’automne et la surenchère xénophobe, juge une chercheuse établie en Birmanie. Il y a unanimité dans la société birmane pour les considérer comme des illégaux.» Ce climat préélectoral tendu a vraisemblablement été un argument supplémentaire pour tenter l’exil. Dans un rapport accablant sur l’ampleur de ces migrations régionales, le Haut Commissariat aux réfugiés indiquait que 25 000 personnes avaient pris la mer dans le golfe du Bengale lors des trois premiers mois de cette année. Un chiffre qui a doublé en un an et appelle une réponse des Etats de l’Asean.

liberation
ce sont pas les boudhistes qui leur denie toute nationalite
 
ils doivent leur donner des iles
Avant de dire ont doit leur donner des îles ce serait simple de ce donner un peu plus d'humanités, pour les rohingyas déjà ce dire comment on peut laisser des gens (parfois des civils qui porte des croix gammés au vu de tous et qui croient nettoyer quelque chose qu'ils les dérangent) bruler des familles, des personnes réunis vivant, comment ont peut légitimer que parce que une personne à commis un délit, on extermine toute une population?

Ou sont passer les êtres humains? Je comprend mieux qu'on développent beaucoup de robot à forme humaine qui ont parfois plus d'émotions que certains bien que la finalité sera différente mais c'est "un autre sujet"...
 
Avant de dire ont doit leur donner des îles ce serait simple de ce donner un peu plus d'humanités, pour les rohingyas déjà ce dire comment on peut laisser des gens (parfois des civils qui porte des croix gammés au vu de tous et qui croient nettoyer quelque chose qu'ils les dérangent) bruler des familles, des personnes réunis vivant, comment ont peut légitimer que parce que une personne à commis un délit, on extermine toute une population?

Ou sont passer les êtres humains? Je comprend mieux qu'on développent beaucoup de robot à forme humaine qui ont parfois plus d'émotions que certains bien que la finalité sera différente mais c'est "un autre sujet"...
personne ne porte des croix gammees ce sont des croix boudhistes
d' ailleurs c' est le gouvernement birman qui incite les paries a s' attaquer pendant qu' ils les opposent distinctement
 
Avant de dire ont doit leur donner des îles ce serait simple de ce donner un peu plus d'humanités, pour les rohingyas déjà ce dire comment on peut laisser des gens (parfois des civils qui porte des croix gammés au vu de tous et qui croient nettoyer quelque chose qu'ils les dérangent) bruler des familles, des personnes réunis vivant, comment ont peut légitimer que parce que une personne à commis un délit, on extermine toute une population?

Ou sont passer les êtres humains? Je comprend mieux qu'on développent beaucoup de robot à forme humaine qui ont parfois plus d'émotions que certains bien que la finalité sera différente mais c'est "un autre sujet"...
bali est un etat hindouiste
pourquoi ne pas creer un etat rohingya en indonesie
 
Asie du Sud-Est : les damnés de la mer

RÉCIT Refoulés par tous, des bateaux de réfugiés, pour beaucoup des Rohingyas de Birmanie, dérivent sans nourriture ni assistance.

Quelquefois, un téléphone portable peut sauver des vies. Grâce à un mobile thaïlandais, ils ont pu se faire connaître et raconter leur calvaire. Perdus sur un rafiot au milieu de la mer d’Andaman, environ 350 migrants en grande partie issus de la minorité persécutée des Rohingyas, en Birmanie, luttent depuis plusieurs jours pour ne pas mourir de faim, de soif et de maladie. Chris Lewa, qui dirige l’ONG Arakan Project, a eu l’occasion de leur parler à plusieurs reprises ces derniers jours pour tenter de les localiser. «Au téléphone, j’entends les pleurs des enfants et les cris des adultes qui alertent les bateaux de patrouille et de pêche qui passent sans s’arrêter», témoigne cette humanitaire indignée par une situation «ridicule et dingue. On doit au moins les sauver».


D’après elle, 84 enfants et 50 femmes figurent parmi ces migrants pour la plupart originaires des quartiers rohingyas de Maungdaw et Buthidaung, dans le nord de l’Etat Rakhine, en Birmanie. «Ils sont en mer depuis plus de deux mois. L’équipage les a nourris avant de casser le moteur du navire et de s’échapper avec un petit bateau il y a cinq jours. Depuis, ils n’ont plus de nourriture, plus d’eau et certains sont malades. On a le plus grand mal à les localiser.»

Large. Ces damnés de la mer ne représentent qu’une petite partie des réfugiés en perdition dans une vaste région maritime entre la Birmanie, la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie. Fuyant trafics, misère et persécutions ethniques, plus de 2 000 ont déjà débarqué à Aceh (Indonésie) et sur l’île de Langkawi (Malaisie). 700 migrants repoussés par la Malaisie ont bien été secourus vendredi par des pêcheurs après le naufrage de leur bateau, au large de la province d’Aceh, dans le nord-ouest de l’Indonésie, mais tous n’ont pas cette chance. Certains ont même rejoint les côtes à la nage pour éviter les agressions et échapper à la faim à bord.

Selon Chris Lewa, qui suit les traces de ces migrants depuis des années, «8 000 autres pourraient se trouver en mer». Le Bureau des migrations internationales (IOM) juge l’estimation «crédible et tout à fait possible». Le chef de l’IOM à Bangkok, Jeffrey Labovitz, précise que «plus de cinq bateaux voguent actuellement sur ces mers, dont un avec 500 personnes au large de Penang [Malaisie, ndlr], un autre plus important, heureusement avec un peu de provisions à bord, et le navire avec ses 400 réfugiés refoulé mardi par les autorités indonésiennes. Il y en a probablement d’autres». Jeudi, c’est la marine malaise qui a chassé vers le large deux bateaux avec environ 600 personnes à bord.


Chaque jour qui passe aggrave la situation de ces migrants dont certains souffrent de béribéri (grande carence en vitamine) et «ne sont plus que des squelettes mourants, incapables de marcher. Si les bateaux n’accostent pas vite, nous pourrions faire face à une crise humanitaire inquiétante», ajoute Labovitz. Les organisations humanitaires et les Nations unies ont demandé aux pays de la région de laisser leurs frontières ouvertes pour sauver ces migrants. Sans états d’âme, Jakarta et Kuala Lumpur avaient indiqué mardi qu’ils refouleraient à la mer tout nouveau navire pénétrant leurs eaux territoriales, après leur avoir procuré des vivres et s’être assuré que le bateau ne menace pas de sombrer. Sous pression de l’Union européenne et des Etats-Unis, la Thaïlande a annoncé la tenue d’un sommet régional le 29 mai à Bangkok. Mais la Birmanie, qui refuse la citoyenneté à la minorité rohingya, a menacé de boycotter l’événement. «Il est peu probable que nous participions. Nous n’acceptons pas si [les Thaïlandais] nous invitent uniquement pour alléger la pression à laquelle ils sont confrontés», a dit la présidence birmane. Contrairement à l’UE, qui vient d’adopter un plan pour faire face à un afflux de migrants et de réfugiés en Méditerranée, les nations de l’Asie du Sud-Est peinent à trouver une réponse commune à cette crise sans précédent.

Trafic. Depuis début mai, les Etats de la région sont dépassés par les événements. La découverte d’un charnier avec une trentaine de corps de clandestins birmans et bangladais dans la jungle de la province de Songkhla (sud de la Thaïlande) a sonné le branle-bas dans la police thaïlandaise et a complètement désorganisé la filière de la traite d’humains dans la région. Jusqu’à présent, des milliers de candidats à l’exil transitaient chaque année par des dizaines de camps, sinon des prisons, établis par des trafiquants dans le sud de la Thaïlande. De là, ils gagnaient la Malaisie et toute l’Asie du Sud. En janvier déjà, la junte thaïlandaise avait annoncé des poursuites contre une dizaine de fonctionnaires, dont des officiers de police et de la marine, pour trafic d’êtres humains. Les passeurs ont donc changé leurs itinéraires et gagné les mers. Quand ils ne trouvent pas d’issue, ils abandonnent leurs cargaisons humaines à leur sort.


Si on compte des Bangladais quittant leur pays pour un meilleur travail, ce sont surtout les Rohingyas qui sont les premières victimes de cette traite. Ces musulmans apatrides fuient l’Etat Rakhine, dans le sud-ouest de la Birmanie, où la majorité bouddhiste lui dénie toute citoyenneté. Ostracisée, souvent privée des libertés fondamentales depuis des décennies, cette population a vu sa situation se dégrader depuis trois ans. Au moins 280 personnes ont trouvé la mort dans des opérations qui s’apparentent à du nettoyage ethnique et 140 000 autres ont été déplacées dans des camps autour de Sittwe, la capitale du Rakhine. «L’annonce, effective en mai, de la suppression de la carte blanche, une carte d’identité temporaire pour les minorités, a probablement inquiété les Rohingyas qui se sentent encore plus menacés avant les élections de l’automne et la surenchère xénophobe, juge une chercheuse établie en Birmanie. Il y a unanimité dans la société birmane pour les considérer comme des illégaux.» Ce climat préélectoral tendu a vraisemblablement été un argument supplémentaire pour tenter l’exil. Dans un rapport accablant sur l’ampleur de ces migrations régionales, le Haut Commissariat aux réfugiés indiquait que 25 000 personnes avaient pris la mer dans le golfe du Bengale lors des trois premiers mois de cette année. Un chiffre qui a doublé en un an et appelle une réponse des Etats de l’Asean.

liberation
comment expliques tu que les populations de l' Arakan au bangladesh n' aie aucun probleme avec les musulmans ?
ne vois tu pas que les incidents a Rakhine sont des manipulations du pouvoir birman
 
bali est un etat hindouiste
pourquoi ne pas creer un etat rohingya en indonesie
Bali est une île d'indonésie, il est dommage de ne pas trouver une solution car une partie de ces personnes sont chez eux, une religion ou croyance ne te cantonne pas à un lieu de vie sur cette base, il existe certes des îles inoccupés en cas de non solution finale mais je trouverai cela injuste au lieu d'apprendre à vivre ensemble, c'est une horreur ceux qui les massacrent non aucune once d'humanité, c'est un génocide qui intéresse peu et c'est ce que je trouve honteux, en ce qui concerne les îles en cas de non solutions si elles ne sont pas habités c'est qu'il y à pas mal d'activité volcanique et que beaucoup seront amener à disparaître, en somme peu viable pour la plus part.

Un sommet aura bientôt lieu pour en parler avec une quinzaine de pays du moins du problèmes des bateaux laisser en rade et dont personne ne veux mais la birmanie ne veut pas y participer si le mot simple rohingya est prononcé.......
 
personne ne porte des croix gammees ce sont des croix boudhistes
d' ailleurs c' est le gouvernement birman qui incite les paries a s' attaquer pendant qu' ils les opposent distinctement
Cette croix la c'est la swastika et il n'y a pas que des bouddhistes qu'ils l'ont, plusieurs cultures l'ont mais celles que j'ai vu porter par eux était clairement symbolique à Hitler et non une simple swastika qui il me semble signifie la force (en tout cas chez nous) pour les bouddhistes je pense que cela représente l'espoir et un symbole religieux, mais le faite n'est pas la celle que j'ai pu voir venait tout droit de symbole de l'Allemagne nazi, drapeau rouge avec symbolique allemande donc ceux qu'ils utilisent avec des treillis etc... n'ont surement pas dans leur fort intérieur la volonté de la voir comme elles le devraient si ils respectaient leurs cultes contrairement à d'autres bouddhistes qui ne brulent pas vivant les rohingyas et donc la représentation est plus "artistique", culturel et sans amalgame.
 
Cette croix la c'est la swastika et il n'y a pas que des bouddhistes qu'ils l'ont, plusieurs cultures l'ont mais celles que j'ai vu porter par eux était clairement symbolique à Hitler et non une simple swastika qui il me semble signifie la force (en tout cas chez nous) pour les bouddhistes je pense que cela représente l'espoir et un symbole religieux, mais le faite n'est pas la celle que j'ai pu voir venait tout droit de symbole de l'Allemagne nazi, drapeau rouge avec symbolique allemande donc ceux qu'ils utilisent avec des treillis etc... n'ont surement pas dans leur fort intérieur la volonté de la voir comme elles le devraient si ils respectaient leurs cultes contrairement à d'autres bouddhistes qui ne brulent pas vivant les rohingyas et donc la représentation est plus "artistique", culturel et sans amalgame.
c' est une svastika boudhiste
 
Bali est une île d'indonésie, il est dommage de ne pas trouver une solution car une partie de ces personnes sont chez eux, une religion ou croyance ne te cantonne pas à un lieu de vie sur cette base, il existe certes des îles inoccupés en cas de non solution finale mais je trouverai cela injuste au lieu d'apprendre à vivre ensemble, c'est une horreur ceux qui les massacrent non aucune once d'humanité, c'est un génocide qui intéresse peu et c'est ce que je trouve honteux, en ce qui concerne les îles en cas de non solutions si elles ne sont pas habités c'est qu'il y à pas mal d'activité volcanique et que beaucoup seront amener à disparaître, en somme peu viable pour la plus part.

Un sommet aura bientôt lieu pour en parler avec une quinzaine de pays du moins du problèmes des bateaux laisser en rade et dont personne ne veux mais la birmanie ne veut pas y participer si le mot simple rohingya est prononcé.......
bali est bien un etat hindouiste , bali est un etat d' indonesie , et c' est un etat hindouiste
 
c' est une svastika boudhiste

Si tu veux ca change rien au conflit
bali est bien un etat hindouiste , bali est un etat d' indonesie , et c' est un etat hindouiste
Les rohingyas était avant boudhiste ou hindouiste et c'est il y a quelques siècles qu'ils sont devenus musulmans mais en 1982 on leur tire leurs nationalité birmane et deviennent apatrides.... et le conflit c'est accentuer ces trois dernières années avec les désastres qu'on connaît et également la fuite de certains pour leurs survies, c'est purement discriminatoire et dégueulasse d'être forcé de quitter son pays.
 
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