Le programme de Hollande François?

madalena

Contributeur
Contributeur
Il a fait des promesses bien concrètes, dont beaucoup seront engagées sous peu :
- le retour de la retraite à 60 ans pour les carrières longues,
- le recrutement de 300 000 emplois-jeunes,
- l'augmentation de l'allocation rentrée scolaire de 25 %,
- le blocage des prix du carburant durant 3 mois,
- l'interdiction des contrôles au faciès,
- la suppression de niches fiscales,
- l'application d'une tranche d'imposition à 75 % des revenus supérieurs à 1 M€,
- le recrutement d'assistants d'éducation...

Il y a un vrai clivage entre la gauche et la droite. Les deux courants ne font pas du tout la même chose...

salam

c'est quoi en gras?
 

madalena

Contributeur
Contributeur
Salem

un programme difficilement réalisable , un immense chantier européen dans certains président de droite vont mettre des batons dans les roues

bref la gauche ne séduit pas les detenteurs de capitaux encore moins les financiers

salam

j'avais vu un film ou ça parlais de président...il disait ce qu'il va faire...puis i fait connaissance d'un petit garçon qui lui donne des idées et lui dit qu'il faut écouter le peuple et faire des choses réalisable.

pourquoi le peuple n'as pas droit de lui poser des questions pour dure ce que eux veulent et ou comment il compte faire pour réaliser ce qu'il dit?
 

madalena

Contributeur
Contributeur
Il va supprimer les CAE et mettre en place un truc qui s'appel les "contrats génération" c'est ce qu'une fille qui travaille au Pôle-emploi m'a dit.

Elle m'a dit qu'il leur reste une dizaine de contrat de Sarkozy à écouler avant de mettre en place les nouveaux contrats de François Hollande.

Les contrats de Hollande sont d'après elle plus avantageux, on verra bien...


salam

et que dit il sur le voile?
 

Sinear

Un sarazin, Messire.
VIB
Ca ne coutera pas plus cher que le bouclier fiscal ou l'allègement de l'ISF.

A la décharge d'Hollande, il faut avouer que la rigueur piège dans un cercle vicieux les économies nationales (moins de dépenses, moins d'investissements, moins de profits, moins d'emplois) et qu'il faut bien en sortir par une relance, certes coûteuse, mais finançable au niveau européen (obligations européennes, taxe sur les transactions financières, redéploiement des fonds structurels, ...).

Ce programme de gauche va faire du bien à tout le monde, crois-moi. Trop d'orthodoxie économique imposée par les Allemands qui ont un taux de croissance honorable à une Europe qui souffre d'atonie. C'est de la relance qu'il faut, pas de la rigueur.

C'est un point de vue. Merkel en a un autre et ne veut pas de croissance soutenue par de l'endettement. Pas mal d'économistes pensent comme elle.

Nouvelle mise en garde au nouveau président français François Hollande: une croissance à crédit "nous ramènerait au début de la crise", a lancé Angela Merkel, pointant l'endettement catastrophique et le manque de compétitivité de certains pays européens.
 
La politique monétaire est forcément harmonisée puisqu'elle est unique (définie par la BCE pour tous les pays membres de la zone euro).

Le problème se situe davantage dans la disparité des politiques budgétaires et fiscales menées par les différents membres de la zone euro. Ce qu'il faut, d'urgence, c'est un gouvernement économique qui harmonise et coordonne l'action des pays membres.

Mais plus que tout, c'est de retrouver les armes économiques dont les pays européens se sont amputés (politique de change par exemple, permettant de dévaluer pour relancer les exportations ou politique monétaire permettant de relancer légèrement l'inflation pour réduire le poids de la dette). Désormais aux mains de la BCE, c'est aux Etats de faire pression pour exiger de la Banque des actions en matière de relance (ce que veut Hollande) et non exclusivement la stabilité des prix (défendue par Mekel).

politique monétaires forcement harmonisée ?
Ah bon ?!!!
tiens lis cela

Face à cette grave situation, nous avions déjà signalé sur OWNI l’intervention massive de la Banque centrale d’Irlande, qui a prêté en urgences aux banques irlandaises. D’un montant de 51 milliards d’euros fin décembre, le montant de ces prêts a depuis atteint 70 milliards d’euros en février.

La particularité de ces prêts, appelés dans le jargon ELA (pour Emergency liquidity assistance), est qu’ils ne sont pas adossés à des quelconques garanties. Et plus important encore, ces prêts sont financés par pure création monétaire de la banque centrale d’Irlande. Avec un semblant d’accord avec la BCE, mais tout ceci reste très opaque…

source: http://celluledecrise.owni.fr/2011/03/30/irlande-face-cachee-sauvetage-banques/

la nature de la crise est différentes selon les zones par exemple , la crise gréc et espagnol différentes de la crise irlandaise , française , allemandes ou celles des PECO (europe de est)

donc harmonisation fiscal pas vraiment nécessaire face a la crise ...
 
politique monétaires forcement harmonisée ?
Ah bon ?!!!
tiens lis cela

Face à cette grave situation, nous avions déjà signalé sur OWNI l’intervention massive de la Banque centrale d’Irlande, qui a prêté en urgences aux banques irlandaises. D’un montant de 51 milliards d’euros fin décembre, le montant de ces prêts a depuis atteint 70 milliards d’euros en février.

La particularité de ces prêts, appelés dans le jargon ELA (pour Emergency liquidity assistance), est qu’ils ne sont pas adossés à des quelconques garanties. Et plus important encore, ces prêts sont financés par pure création monétaire de la banque centrale d’Irlande. Avec un semblant d’accord avec la BCE, mais tout ceci reste très opaque…

source: http://celluledecrise.owni.fr/2011/03/30/irlande-face-cachee-sauvetage-banques/

la nature de la crise est différentes selon les zones par exemple , la crise gréc et espagnol différentes de la crise irlandaise , française , allemandes ou celles des PECO (europe de est)

donc harmonisation fiscal pas vraiment nécessaire face a la crise ...

C'est un cas très isolé, qui ne s'est jamais répété ni en Irlande ni dans les autres pays de la zone euro (et encore faut-il que cette information soit vraie, car elle n'a été reconnue par personne pour le moment, même pas par la Banque centrale d'Irlande elle-même).
 
que veux tu que je te dise j'ai tord ....

Arrête de le prendre comme un combat... Je cherche pas à avoir raison pas plus que je tu n'as tort.
La vérité immuable, celle écrite dans les Traités, c'est que la politique monétaire est unique et est conduite par la seule Banque centrale européenne pour l'ensemble des pays de la zone euro.
Une anicroche comme celle de l'Irlande - qui demande à être vérifiée car personne ne s'en est fait l'écho - relève de l'exception.

Ce qu'il y a de plus grave, en réalité, c'est que les Traités ne prévoient rien en matière d'harmonisation des politiques budgétaires et fiscales des états membres de l'euro.

C'est ça qui est le plus problématique car :
- les relances budgétaires ne sont pas coordonnées et l'effet de levier n'est pas exploité chaque Etat creuse son déficit budgétaire pour relancer son économie sans procéder à un emprunt européen par exemple, qui serait moins cher pour tous),
- les politiques fiscales qui créent des concurrences entre membres de l'euro et du dumping par certains pays.
 
Arrête de le prendre comme un combat... Je cherche pas à avoir raison pas plus que je tu n'as tort.
La vérité immuable, celle écrite dans les Traités, c'est que la politique monétaire est unique et est conduite par la seule Banque centrale européenne pour l'ensemble des pays de la zone euro.
Une anicroche comme celle de l'Irlande - qui demande à être vérifiée car personne ne s'en est fait l'écho - relève de l'exception.

Ce qu'il y a de plus grave, en réalité, c'est que les Traités ne prévoient rien en matière d'harmonisation des politiques budgétaires et fiscales des états membres de l'euro.

C'est ça qui est le plus problématique car :
- les relances budgétaires ne sont pas coordonnées et l'effet de levier n'est pas exploité chaque Etat creuse son déficit budgétaire pour relancer son économie sans procéder à un emprunt européen par exemple, qui serait moins cher pour tous),
- les politiques fiscales qui créent des concurrences entre membres de l'euro et du dumping par certains pays.


je ne le prend pas comme un combat

loin de la j'ai simplement signaler que j'avais tord

je t'ai expliquer que la crise etait différentes selon les pays (donc reméde différents)

elles vient du marché financier et non de la production ou de la consommation

les pays européens ont adopter des politiques monetaires différentes (sarko a bien preter de l'argent au banques sans demander a la BCE ?)

et toi tu me parles de dumping entre les pays des états membres donc j'ai pas envie de parler

j'ai tord
 
je ne le prend pas comme un combat

loin de la j'ai simplement signaler que j'avais tord

je t'ai expliquer que la crise etait différentes selon les pays (donc reméde différents)

elles vient du marché financier et non de la production ou de la consommation

les pays européens ont adopter des politiques monetaires différentes (sarko a bien preter de l'argent au banques sans demander a la BCE ?)

et toi tu me parles de dumping entre les pays des états membres donc j'ai pas envie de parler

j'ai tord

Et ben oui, t'as tort. Car tu fais une confusion entre politique monétaire et prêt bancaire. Les prêts d'Etats à leurs banques ne remettent pas en cause la politique monétaire de la BCE, qui est unique pour toute la zone euro.

Si tu peux comprendre ça, tant pis...
 
Et ben oui, t'as tort. Car tu fais une confusion entre politique monétaire et prêt bancaire. Les prêts d'Etats à leurs banques ne remettent pas en cause la politique monétaire de la BCE, qui est unique pour toute la zone euro.

Si tu peux comprendre ça, tant pis...

c'est quoi une politique monétaire ? et qu'elle est son role ?
 
c'est quoi une politique monétaire ? et qu'elle est son role ?

C'est la politique qui consiste à déterminer le volume de monnaie à créer dans le but de maîtriser l'inflation et de favoriser la croissance économique.
Et tout le débat est là : la BCE n'a dans ses statuts qu'un rôle de lutte contre l'inflation alors que la Fed y ajoute la relance de la croissance.
 
C'est la politique qui consiste à déterminer le volume de monnaie à créer dans le but de maîtriser l'inflation et de favoriser la croissance économique.
Et tout le débat est là : la BCE n'a dans ses statuts qu'un rôle de lutte contre l'inflation alors que la Fed y ajoute la relance de la croissance.

Celle de la BCE tourne autour d'un objectif majeur, si ce n'est unique (voire obsessionnel pour certains) : la stabilité des prix. Pour simplifier, un objectif de maîtrise de l'inflation dans la zone euro au-dessous ou à proximité de 2%. Pourquoi une telle obsession? Une inflation faible et maîtrisée à long terme rassure les agents économiques et rend crédible (et solide) une monnaie (voir les effets néfastes, ou parfois bénéfiques, de l'inflation).

Elle dispose pour cela d'un outil majeur : la fixation des taux d'intérêt directeurs. Notamment le taux de refinancement des banques. Lorsque ce taux est à la hausse cela signifie que la BCE souhaite freiner la création monétaire (l'argent devient plus cher pour les banques et par conséquent pour leurs clients). On a beaucoup reproché (le gouvernement français surtout) à la BCE de pratiquer une politique monétaire trop restrictive, autrement dit des taux trop élevés, et de freiner la croissance économique dans l'UE.

Il y a là un dilemme dans la fixation des taux quand il y a, en même temps, des tensions inflationnistes (on devrait monter les taux) et une croissance molle (on devrait les baisser)! Cette situation s'est produite en 2007/2008 avant que la crise financière et les dangers d'une grave récession décide la BCE de baisser franchement ses taux (à 2,5% fin 2008, 1% pour la FED).

Pour fixer ses taux directeurs, la BCE se base sur l'agrégat monétaire M1, c'est à dire la masse de monnaie en circulation dans la zone euro. Petit rappel, cette masse monétaire est constituée des pièces et billets (monnaie fiduciaire, 468 milliards en 2004) et, en grande partie, des dépôts à vue (2473 milliards en 2004). La surveillance de M1 permet de « gérer » la quantité de monnaie en circulation par rapport à l'activité économique.

Pour conclure: le levier de la politique monétaire est un enjeu économique mais aussi politique. L'indépendance d'une BC en la matière prive les gouvernements de ce levier. Lorsqu'un gouvernement dispose de ce levier (cas de la France lorsque la BDF était « soumise » à l'Etat ou, dans une moindre mesure, cas des USA avec la FED), les marges de manoeuvres de politiques économiques sont bien plus grandes. Bien plus dangereuses aussi. Les gouvernements peuvent par exemple se montrer généreux en matière de création monétaire avant une élection pour ensuite « resserrer la ceinture ». On peut toutefois se rendre à l'évidence qu'il est logique d'avoir une BCE indépendante des « souhaits » de 16 pays différents et, en même temps, souhaiter une gouvernance plus démocratique de la banque centrale ainsi qu'une plus grande souplesse quant à ses objectifs.
 
Celle de la BCE tourne autour d'un objectif majeur, si ce n'est unique (voire obsessionnel pour certains) : la stabilité des prix. Pour simplifier, un objectif de maîtrise de l'inflation dans la zone euro au-dessous ou à proximité de 2%. Pourquoi une telle obsession? Une inflation faible et maîtrisée à long terme rassure les agents économiques et rend crédible (et solide) une monnaie (voir les effets néfastes, ou parfois bénéfiques, de l'inflation).

Elle dispose pour cela d'un outil majeur : la fixation...

Voilà... Là on est d'accord !

Mais juste une objection : c'est un point de vue libéral qui est exprimé ici et qui prend parti pour la hausse des taux directeurs qui permet de maîtriser l'inflation.

Car en Europe, l'inflation est totalement maîtrisée (autour de 2 % en moyenne depuis de nombreuses années) : il est donc possible de baisser les taux pour relancer la croissance sans pour autant favoriser une hausse générale et durable des prix.

Et ça, la BCE n'en a cure. Elle vit sa mission dans l'orthodoxie la plus totale sans jamais se soucier de la relance de la croissance.

En ce sens, Hollande a raison de défendre l'idée de relance européenne car les pays sont pris au piège de la rigueur (moins de dépenses, moins d'investissements, moins de profits, moins de croissance, plus de dettes et donc... moins de dépenses et ainsi de suite).
 
Haut