Après les fusillades de Montaubon et de Toulouse, les enquêteurs privilégient désormais la piste d'un acte commis par un individu néo-nazi. Trois soldats qui ont été virés du corps de l'armée en raison de leur adhésion à l'idéologie néon-nazie sont ainsi vivement recherchés par la police française.
L'on peut remarquer d'ores et déjà que les trois tueries ont toutes des points en commun: le tueur utilise à chaque fois un scooter noir, avec une visière noire, pour commettre ses crimes. Il fait usage d'une arme de même calibre (11,34). Jusque là, la plupart de ses victimes étaient des soldats.
Le point commun entre toutes ses victimes: des appartenances ethniques diverses. Deux des trois soldats tués sont d'origine maghrébine, le troisième est Guadeloupien. Et ses dernières victimes ( comptant une majorité d'enfants) appartenaient visiblement à la communauté juive de Toulouse.
Le tueur aurait évité de toucher une dame blanche. Il l'aurait même écarté de son champs de tir. Autant d'indices qui laissent supposer qu'il s'agit là probablement d'un crime racial.
La photo de trois soldats faisant le salut nazi écartés de l'armée a été publiée dans de nombreux médias, entre autres dans le quotidien britannique "The Sun". Ces soldats évoluant dans des milieux d'extrême droite sont activement recherchés par tous les corps de l'armée, de la police et de la gendarmerie nationale. Et la probabilité d'une récidive n'est pas exclue
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