Ce 28 février, la présentatrice d'origine libanaise a accordé , en compagnie de son père Ghassan Salamé , politologue reconnu, un entretien à L'Orient-Le Jour, au cours duquel elle a confié les raisons qui l'ont poussée à inverser ses deux prénoms sur ses papiers d'identité lorsqu'elle avait 13 ans, à savoir le harcèlement scolaire : « C'est vrai qu'à l'école, quand j'avais 12,13 ans, ils disaient : 'Hala, tes parents t'ont appelée Dieu, Allah'. Je disais : 'Non, ce n’est pas Allah c'est Hala.' Ça n'a rien à voir, on est sur deux trucs totalement différents. Mais ça ne percutait pas. »
Léa Salamé décide alors de se confier à sa mère : « Pour le coup, il faut que je salue ma mère parce que je n'ai pas osé le dire à mon père. C'est à un moment où je me suis fait virer de mon lycée pour indiscipline chez les jésuites et j'avais atterri dans une autre école. Au lycée, en seconde, je dis à ma mère : 'Tu sais quoi ? On va mettre les deux prénoms : Hala et Léa.' Et d'ailleurs sur mon passeport aujourd'hui, il y a les deux prénoms dans le sens inverse. Je garde mon prénom libanais et j'en suis très fière. Je l'aime beaucoup » détaille la journaliste. Et si son père a eu du mal à accepter cette démarche, il finit par l’adouber, étant au courant de l’enfer que sa fille vivait à l’école : « Je n'étais pas très content mais j'étais compréhensif parce que j'étais au courant du harcèlement dont elle avait été victime » a-t-il conclu.
Léa Salamé décide alors de se confier à sa mère : « Pour le coup, il faut que je salue ma mère parce que je n'ai pas osé le dire à mon père. C'est à un moment où je me suis fait virer de mon lycée pour indiscipline chez les jésuites et j'avais atterri dans une autre école. Au lycée, en seconde, je dis à ma mère : 'Tu sais quoi ? On va mettre les deux prénoms : Hala et Léa.' Et d'ailleurs sur mon passeport aujourd'hui, il y a les deux prénoms dans le sens inverse. Je garde mon prénom libanais et j'en suis très fière. Je l'aime beaucoup » détaille la journaliste. Et si son père a eu du mal à accepter cette démarche, il finit par l’adouber, étant au courant de l’enfer que sa fille vivait à l’école : « Je n'étais pas très content mais j'étais compréhensif parce que j'étais au courant du harcèlement dont elle avait été victime » a-t-il conclu.