Vous me faites rigoler avec vos chiffres qui nous révèleraient que, soudainement, les pauvres seraient plus maltraités en France qu'ailleurs.
Hélas, tout maltraités qu'ils soient, les pauvres ne sont pas une espèce en voie de disparition. Bien, au contraire, c'est même une des espèces les mieux préservées qui soit, en France ou ailleurs.
C'est aberrant que de dire qu'il existerait en France un enseignement pour les pauvres.
Les écoles laïques et républicaines des villes reçoivent des enfants de toutes classes sociales confondues.
De plus, les méthodes d'enseignement sont dictées par le ministère de l'éducation,
de la même façon pour les écoles privées sous contrat avec l'état.
En France TOUS les enfants reçoivent la même instruction. Que ce soit dans le primaire, le collège ou le lycée.
Ce qui se passe dans certains établissements, d'attitudes allant de l'indiscipline à la délinquance
de la part d'une minorité d'élèves ne relève pas de l'enseignement dispensé mais sont propres à la conduite de ces élèves.
Il est malhonnête de mettre en balance les écoles "élitistes" et l'école publique
classique. Le sujet n'est pas là et si l'on veut le placer il y a une intention malhonnête et partisane.
J'accepte qu'on dise que les méthodes d'enseignement n'ont pas évolué parfois dans une direction souhaitable et j'en prends pour exemple la méthode globale dans l'apprentissage de la lecture, mais les méthodes d'enseignement sont les mêmes partout et pour tous les enfants. Et
tous les enfants en subissent soit les conséquences, soit bénéficient de leurs bons aspects.
Est-ce qu'on voudrait laissait penser qu'un pauvre serait plus bête qu'un moins pauvre et plus bête
encore qu'un cerveau de riche? pauvre serait donc synonyme d'idiot?
Dans ces conditions j'ai fréquenté des écoles où il y avait une proportion de gens très modestes non négligeable où les enfants ne fichaient pas le bazar dans la classe et les
enseignants se faisaient respecter. Le plus pauvre n'apprenait pas moins bien que le moins modeste.
Tout les enfants étaient logés à la même enseigne. La différence se situait dans l'éducation familiale
qu'il recevait. Ensuite, il y avait les très bons, les bons, les mauvais élèves.
Comme dans toutes les classes de tous les pays.