L'édifiant traité transatlantique

Depuis le temps que je pense que quels que soient les présidents que l'on aura, ils auront peu ou prou la même politique économique et sociale parce qu'ils ne sont plus aux manettes du pouvoir, qui lui se trouve entre les mains de ceux qui contrôlent la finance et le commerce.

Cet article est édifiant car il démontre que cette vision n'est pas qu'une vue de l'esprit. Les souverainetés ne sont plus que des illusions. Elles sont allègrement bafouées par des grands groupes commerciaux qui font pression sur les politiques via leurs lobbys.

Il existe, il semblerait, un pouvoir mondialisé qui déciderait, à l'échelle du monde, des politiques qui seront menées et ce au détriment de la santé des gens ou, tout simplement, de leur volonté. Les citoyens sont exclus de ces débats dans lesquels se décide leur avenir et celui de la planète. Ils en subissent les conséquences au quotidien pendant que, sur leur dos, de riches élites s'enrichissent dans cette mondialisation politique et économique.

Désormais les grands groupes commerciaux décident de la politique des états et ce quelles que soient les volontés populaires. Les citoyens n'avaient déjà pas de pouvoir. Désormais ils ne peuvent même plus choisir qui l'aura puisque ce seront généralement des groupes commerciaux ou financiers issus de pays étrangers

Lisez l'article jusqu'au bout car il est très instructif. L'harmonisation des politiques économiques des pays européen serait-elle l'illustration du sujet évoqué par cet article ? Les récentes décisions libérales d'Hollande aussi ?

L'affirmer serait un pas aisément franchissable

http://www.rougemidi.org/spip.php?article8231
 
Depuis le temps que je pense que quels que soient les présidents que l'on aura, ils auront peu ou prou la même politique économique et sociale parce qu'ils ne sont plus aux manettes du pouvoir, qui lui se trouve entre les mains de ceux qui contrôlent la finance et le commerce.

Cet article est édifiant car il démontre que cette vision n'est pas qu'une vue de l'esprit. Les souverainetés ne sont plus que des illusions. Elles sont allègrement bafouées par des grands groupes commerciaux qui font pression sur les politiques via leurs lobbys.

Il existe, il semblerait, un pouvoir mondialisé qui déciderait, à l'échelle du monde, des politiques qui seront menées et ce au détriment de la santé des gens ou, tout simplement, de leur volonté. Les citoyens sont exclus de ces débats dans lesquels se décide leur avenir et celui de la planète. Ils en subissent les conséquences au quotidien pendant que, sur leur dos, de riches élites s'enrichissent dans cette mondialisation politique et économique.

Désormais les grands groupes commerciaux décident de la politique des états et ce quelles que soient les volontés populaires. Les citoyens n'avaient déjà pas de pouvoir. Désormais ils ne peuvent même plus choisir qui l'aura puisque ce seront généralement des groupes commerciaux ou financiers issus de pays étrangers

Lisez l'article jusqu'au bout car il est très instructif. L'harmonisation des politiques économiques des pays européen serait-elle l'illustration du sujet évoqué par cet article ? Les récentes décisions libérales d'Hollande aussi ?

L'affirmer serait un pas aisément franchissable

http://www.rougemidi.org/spip.php?article8231

Up !
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Alors tu as vu ça ? C'est fou non ?

On en parle beaucoup ici en Allemagne, parce qu'il y a enormement d'interets economiques la dedans. D'un cote, il y a les avocats des droits civils qui veulent stopper TPP a cause du scandale de la NSA et du refus d'Obama de signer un no-spy accord avec l'Allemagne, et de l'autre cote, il y a les avocats de l'industrie qui font de l'intense lobbying aupres du gouvernement Merkel (qui est acquis a la cause TPP), pour que les negociations se deroulent le plus rapidement possible.
 

Panam

Bladinaute averti
Les libertariens s'inspirent des thèses de Fukuyama et de son livre la fin de l'histoire et le dernier homme ! il considère que le libéralisme est le seul et meilleur mode économique que l'humanité n'a jamais connu ! L'histoire s'arrête donc au libéralisme puisque le socialisme et le communisme pratiqués par les Trotskistes-léninistes ou les Marxistes n'ont pas été efficace!
En gros une nouvelle bourgeoisie mondiale et typiquement sioniste rend les Etats esclaves (au lieu des Etats souverains) par le mécanisme de la dette!
Que la lutte continue contre l'impérialisme et le capitalisme sauvage Camarade !
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Salam breakbeat,
Cette informations n'a rien de secret. Se sont les gens qui s'en désintéressent.
Et j'aimerais précisé préciser que ces grands groupes s'affranchissent des nationalités. leur religion est l'ARGENT.
Comprenne qui voudra...
Ou encore l’opportunisme ou encore le nombrilisme, … comme le peuple lui‑même.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
""Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ?"" dans le lien de @Jimmyy

on en est là ! les TIP ou tribunaux d'arbitrage sont à l'origine de cet article du figaro de ce matin :

<Traité transatlantique: les citoyens expriment massivement leur méfiance

La Commission européenne a reçu 150.000 réponses de citoyens et de lobbies sur un volet controversé du projet de traité transatlantique, le tribunal d'arbitrage. Cette consultation bloque les négociations avec les États -Unis.

Malgré l'appel, en décembre, des chefs d'État et de gouvernement européens à conclure la négociation sur le traité transatlantique (TTIP aussi appelé Tafta) d'ici à la fin de l'année, il paraît de plus en plus improbable que ce délai soit tenu. Le TTIP, dont les discussions ont démarré en 2013, vise à libéraliser le commerce entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis.

Parmi les nombreux chapitres de cette négociation très contestée sur le Vieux Continent,
la procédure d'arbitrage prévue pour régler un différend entre une entreprise et un État suscite toujours la méfiance.

Pour répondre aux critiques de la société civile et de plusieurs partis politiques sur le manque de transparence de cette négociation, la Commission a lancé en mars dernier une consultation, uniquement centrée sur cette question du règlement des différends entre investisseurs et États.
Cette consultation sur Internet a recueilli 150.000 réponses, a annoncé mardi la Commission.
Parmi elles, 145.000 contenaient des réponses envoyées automatiquement depuis des sites de différents lobbies. Au total, 450 organisations non gouvernementales (ONG), professionnelles ou syndicales ainsi que 3000 particuliers ont donné leur avis. Souvent plus général que la question pointue à l'ordre du jour, mais parfois aussi des avis très précis.

«Énorme scepticisme»
Cette consultation «montre clairement l'existence d'un énorme scepticisme» sur cette procédure d'arbitrage, a déclaré mardi la commissaire chargée du Commerce, Cecilia Malmström, en présentant un rapport sur cet exercice de démocratie participative.
Principale crainte des ONG parmi lesquelles Attac, très en pointe sur ce dossier: qu'une décision d'arbitrage donne raison à une entreprise, américaine par exemple, et supplante une loi nationale protégeant le consommateur ou l'environnement. La Commission affirme pouvoir parer à ce risque en reprenant les dispositions retenues dans le traité de libre échange conclu l'an dernier avec le Canada.

Pour rendre cette procédure d'arbitrage plus acceptable, Bruxelles va, entre autres, introduire la possibilité de faire appel.

L'UE doit à présent préciser sa position sur ce chapitre, ce qui prendra encore des mois.

En attendant, ce volet «arbitrage» restera exclu de la huitième session de négociations avec les Américains qui s'ouvre le 2 février. Il ne devrait pas figurer non plus à la neuvième, programmée en avril.

Si UE et États-Unis ne bouclent pas les négociations d'ici la fin de l'année, la signature de ce traité qui était présenté comme une opportunité de dynamiser les échanges transatlantiques et donc la croissance risque d'être remisée pour longtemps.

Car en 2016, les États-Unis entreront en campagne présidentielle et suspendront vraisemblablement les discussions.>

pour ce qui me concerne : tant mieux


mam
 
Dernière édition:

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
TAFTA
ICE auto-organisée : et de 11 ! : la Belgique a son quota de signatures

Rappel actions en cours
cyberaction N° 661 : Non à une justice privée au service des multinationales !

cyberaction N° 587: TAFTA NOUS N’EN VOULONS PAS 11 546 participants

cyberaction N° 625: Accords de libre échange UE-Canada

cyberaction N° 615: PROTÉGEONS NOS COMMUNES, DÉPARTEMENTS et RÉGIONS. DÉCLARONS LES HORS TAFTA !
https://dub131.mail.live.com/?tid=cmOhbp_8uq5BGoDgAhWteyDg2&fid=flinbox

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Tafta : pour Matthias Fekl, «les citoyens ont le droit de savoir»


Dans un entretien publié dans Aujourd'hui en France, le secrétaire d'État au Commerce extérieur estime que «les États-Unis font un blocage» et n'exclut pas un arrêt pur et simple des négociations du traité de libre-échange transatlantique.

«C'est un véritable parcours du combattant pour exporter certains produits ou services aujourd'hui aux États-Unis, déplore le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, dans un entretien publié, ce lundi, dans Aujourd'hui en France.

Savez-vous que dans la charcuterie, il n'y a que deux entreprises françaises certifiées pouvant vendre de l'autre côté de l'Atlantique? C'est absolument anormal.» Ces sujets seront abordés cette semaine dans la négociation sur le traité de libre-échange entre les États-Unis et l'Europe communément appelé Tafta (Transatlantic free trade agreement) ou TTIP (Transatlantic trade and investment partnerchip).

Les marchés publics fermés
Matthias Fekl revient sur plusieurs exemples pour lesquels le marché américain est fermé aux entreprises européennes:

la difficulté pour une compagnie du vieux continent opérant la liaison Paris-Los Angeles de prendre des passagers à l'escale newyorkaise, l'impossibilité d'exporter des produits laitiers, des cosmétiques, des jouets, ou des appareils électriques à cause de «règles bureaucratiques».
Il évoque aussi la situation des marchés publics pour lesquels l'Europe est ouverte aux entreprises étrangères à 90% contre 40% aux États-Unis.

Interrogé sur la pétition signée par trois millions d'Européens demandant l'arrêt des négociations entre l'Europe et les États-Unis, il estime que «les citoyens ont le droit de savoir et de connaître ce qui se négocie pour eux».

Pour le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, à l'heure des réseaux sociaux, il n'est plus question de négocier dans le dos des citoyens «en secret dans des salons feutrés».
Il affirme que la France fait tout pour que ces négociations soient transparentes.

«C'est une attaque frontale contre des choix démocratique»

Pour lui, «les États-Unis font un blocage». «Si ces négociations s'enlisent et que le manque de réciprocité persiste de la part des États-Unis, la France n'exclut absolument pas un arrêt pur et simple des négociations», ajoute-t-il. Une possibilité qu'il avait déjà évoquée dans un entretien à Sud Ouest le 29 septembre.


Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur revient également dans les colonnes d'Aujourd'hui en France, sur l'épineux problème des systèmes d'arbitrage.

Il rappelle que ce mécanisme existe depuis longtemps et était, à l'origine, destiné à éviter que les investisseurs soient lésés par certaines décisions des Etats. «Mais ces dernières années, on a constaté que les tribunaux privés condamnent désormais à coups de milliards les Etats.»

Il rappelle l'attaque du fabricant de cigarettes Philip Morris contre l'Australie concernant le paquet de cigarettes anonyme.
Ou la plainte de l'entreprise suédoise Vattenfall contre l'Allemagne quand ce pays a décidé de sortir du nucléaire.
«On assiste à un dévoiement complet de ce dispositif.
C'est une attaque frontale contre des choix démocratiques.»

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...-fekl-les-citoyens-ont-le-droit-de-savoir.php


pppffffffffffffffff
une vraie politique de droite
plus du tout de garde fou pour protéger les entreprises européennes, ni les états

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le mardi 2 février 2016,
les députés français devaient s’opposer fermement à un mécanisme d’arbitrage injuste : le règlement des différends entre investisseurs et Etats (RDIE). La présentation à l’Assemblée d’un rapport sur l’arbitrage doit être l’occasion de dénoncer le pouvoir démesuré que donne ainsi le traité transatlantique aux multinationales, en leur offrant une justice parallèle hors de tout contrôle démocratique. Même dans sa version récemment « édulcorée » par la Commission, le RDIE reste tout aussi toxique que la version précédente. 33 organisations dénoncent ce déni de démocratie.
(...)

Même dans sa version remaniée par la Commission européenne, et malgré quelques améliorations, le RDIE demeure inacceptable :
Il reste un mécanisme parallèle aux systèmes de justice de l'Union européenne et des États membres, et constitue un privilège réservé aux investisseurs étrangers.
Les PME en sont exclues de fait, car les montants nécessaires pour déposer une plainte sont exorbitants.
Ce privilège accordé aux seuls investisseurs étrangers n'est toujours assorti d'aucun devoir. Les propositions de la Commission concernant le chapitre « Développement durable », qui traite des questions sociales et environnementales, ne sont nullement contraignantes et les voies de recours effectives pour les victimes tierces face aux entreprises multinationales demeurent trop souvent inexistantes.
La menace de chantage tacite des investisseurs de réclamer des compensations perdure, menaçant le droit de réguler des États.

La question des conflits d'intérêts n’est toujours pas résolue. L'instauration d'une liste d'arbitres ne modifie pas le fait que ces derniers ne travaillent qu'au contrat et ne répondent toujours à aucune magistrature publique indépendante capable d'assurer l'impartialité des décisions rendues.
Comme leurs collègues européens, les parlementaires français ont à plusieurs reprises exprimé par des résolutions leur rejet d’un mécanisme d’arbitrage aussi inutile que dangereux.
Plus de 35 organisations les appellent aujourd’hui à rejeter ce « plan B » qui ne répond en rien à leurs inquiétudes. Elle ne peut être validée en l'état, et doit être définitivement exclue des négociations sur le TAFTA.

Source : foodwatch

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Obama veut boucler l'accord sur le libre-échange avant la fin de l'année 2016

Alors qu'un nouveau round de discussions du traité transatlantique s'ouvre cette semaine à New York, le président américain, en visite en Allemagne, a insisté sur la nécessité de terminer les négociations avant son départ de la Maison-Blanche sous peine que l'accord ne soit «pas achevé avant un certain temps».

Les longues négociations du traité transatlantique reprennent de plus belle.

Un nouveau tour de discussions s'ouvre cette semaine à New York. Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont mis dimanche leur poids dans la balance pour défendre ce projet d'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis, malgré l'opposition croissante qu'il suscite des deux côtés de l'Atlantique.

Au premier jour d'une visite en Allemagne, le président américain a souhaité que les négociations sur ce traité, connu sous ses acronymes TTIP ou Tafta, soient bouclées d'ici la fin de l'année, avant son départ de la Maison-Blanche en janvier 2017.
«Je ne m'attends pas à ce que nous soyons en mesure de finir la ratification d'un accord d'ici à la fin de l'année, mais je prévois que nous ayons terminé les négociations de l'accord», a déclaré à la presse Barack Obama après un entretien avec Angela Merkel.
Il effectue actuellement une visite de deux jours à Hanovre (nord), après un périple en Arabie Saoudite et au Royaume-Uni, où il a au passage mis en garde les Britanniques contre une sortie de l'UE.
«Si nous ne terminons pas les négociations cette année, avec les transitions politiques à venir aux États-Unis et en Europe, cela pourrait signifier que cet accord ne sera pas achevé avant un certain temps», a insisté le président américain, lors de la cérémonie d'ouverture du salon industriel de Hanovre, dont les États-Unis sont cette année le pays invité.

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

«Le TTIP ne va pas abaisser les normes. Cela va même les relever»
Barack Obama lors de sa rencontre avec Angela Merkel à Hanovre La chancelière allemande Angela Merkel lui a fait écho en déclarant qu'il fallait «utiliser la chance» de cette «fenêtre de tir serrée». «Cela ne va pas se représenter vite», a-t-elle affirmé, avant de recevoir Barack Obama dans la soirée pour un dîner officiel, en présence de nombreux patrons industriels allemands et américains.
Le Traité, impopulaire en France
L'inquiétude des opinions publiques à l'égard d'un tel accord de libre-échange grandit pourtant des deux côtés de l'Atlantique, alors qu'encore des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans les rues de Hanovre. «Le TTIP ne va pas abaisser les normes. Cela va même les relever, a promis Barack Obama. Au moment où d'autres marchés comme la Chine commencent à se développer (...) nous devons nous assurer que notre économie continue à être compétitive».
Mais au sein même du gouvernement de coalition allemand, pourtant considéré comme un des principaux défenseurs du projet en Europe, l'impatience grandit. L'accord «va échouer» sans concessions de Washington, a averti dimanche le ministre allemand de l'Économie Sigmar Gabriel, présent également à Hanovre. Le numéro deux du gouvernement, un social-démocrate, refuse d'endosser en l'état un texte qu'il résume pour l'instant à la devise: «Achetez américain».

De son côté, le président français François Hollande refuse d'aborder le sujet du TTIP ce lundi après-midi lors d'une rencontre prévue avec Angela Merkel, Barack Obama et les dirigeants italiens et britanniques, affirme l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Raison invoquée: le sujet serait trop impopulaire en France.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...ler-les-negociations-avant-la-fin-d-annee.php

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Des milliers d'Allemands manifestent contre le libre-échange

VIDÉO - À la veille de la visite officielle du président américain Barack Obama à Hanovre, plus de 16.000 manifestants se sont rassemblés afin de dénoncer l'accord de libéralisation en passe d'être signé.
Plusieurs milliers de personnes ont commencé samedi à manifester à Hanovre, dans le nord de l'Allemagne pour protester contre le projet d'accord de libre-échange transatlantique, à la veille de la venue du président américain Barack Obama pour défendre ce traité.
La manifestation a débuté en fin de matinée. Environ 16.000 opposants étaient rassemblés aux alentours de la place de l'Opéra, dans le centre-ville, selon une première estimation de la police allemande. Les organisateurs n'ont pas immédiatement donné d'évaluation.
Les protestataires convergeaient vers le centre de Hanovre dans le calme.. Dans la foule, de nombreuses pancartes contre le TTIP, l'acronyme de l'accord de libre-échange actuellement en cours de négociations entre l'Union Européenne, également appelé Tafta, étaient visibles.

Certains d'entre-eux avaient posé sur le sol un petit cercueil noir, figurant «la démocratie tuée par l'argent». L'opposition à ce projet est particulièrement forte en Allemagne: entre 150.000 et 250.000 personnes, selon les décomptes, avaient défilé contre l'accord en octobre à Berlin.

(...)
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...mands-manifestent-contre-le-libre-echange.php

mam
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Je connais quelqu'un qui a manifeste a Hannovre avant-hier contre TTIP. Nous sommes tres bon amis, meme si sur cette question, nous avons des opinions diametralement opposees. ;)
 

mam80

la rose et le réséda
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Tafta : Greenpeace publie des documents confidentiels et appelle à un débat public par Rédaction de France Info lundi 2 mai 2016


L'organisation non gouvernementale Greenpeace a publié ce lundi des documents confidentiels issus de l'accord de libre-échange commercial transatlantique entre l'Europe et les Etats-Unis et appelle à un débat public. La Commission européenne parle de "malentendus". Greenpeace publie ce lundi des documents confidentiels sur le projet d’accord de libre-échange commercial transatlantique Tafta. D'après Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France invité sur France Info, le contenu de ces documents confirme "les craintes qu'on avait déjà".

"On fait passer les intérêts des grandes entreprises et du commerce entre les États-Unis et l'Europe avant des préoccupations environnementales et sanitaires", assure-t-il.

Les Etats-Unis "veulent simplement imposer des normes qui sont très faibles dans le domaine de la protection environnementale ou sanitaire" : Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France

"Les choses se font dans le plus grand secret", regrette Jean-François Julliard. Greenpeace espère donc que la publication de ces documents va permettre de lancer "le débat public dont on nous prive depuis le début des négociations il y a trois ans".

Le directeur invite "tous les experts, les juristes, les associations, les responsables politiques, à se plonger dedans" et donner leur avis sur le contenu.

la suite sur
http://www.franceinfo.fr/fil-info/a...nfidentiels-et-appelle-un-debat-public-786651


mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Comment l’accord de libre-échange Tafta pourrait laminer l’agriculture européenne par Olivier Petitjean, Sophie Chapelle 2 mai 2016

Quelles seraient les conséquences sur le secteur agricole de la signature de l’accord de libre-échange Tafta, actuellement en cours de négociation entre l’Europe et les États-Unis ?

Au-delà des impacts sanitaires – OGM, rinçage chimique des volailles ou utilisation des hormones de croissance dans l’élevage porcin –, le Tafta provoquerait une augmentation des importations et une chute de revenu conséquente pour les agriculteurs européens. Au point de bouleverser complétement le visage de l’agriculture européenne.
Explications.
On parle beaucoup des risques du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, pour les normes sanitaires et environnementales du vieux continent.
Bœuf aux hormones, OGM, lavage des carcasses animales aux produits chimiques, résidus de pesticides dans les fruits et légumes, bien-être animal constituent autant de sujets de contentieux entre les deux parties. Là où les Européens voient une remise en cause de leur modèle agricole et de la protection des consommateurs, les Américains voient des « barrières commerciales » déguisées.
Mais derrière ces risques se profile une autre menace, moins visible :
l’agriculture européenne sortira laminée de l’ouverture des marchés aux producteurs américains.

Tel est le verdict sans appel du nouveau rapport des Amis de la terre – intitulé « Agriculture européenne, la grande braderie » [1]. Il détaille, secteur par secteur, les conclusions des rares études économiques concernant l’impact d’une signature du Tafta.

Les exportations agricoles des États-Unis vers les pays de l’Union exploseraient, tandis que les augmentations des exportations européennes en sens inverse seraient limitées à quelques secteurs, comme le fromage. Et « même ces secteurs épargnés, comme le fromage, dépendent fortement du bon vouloir des États-Unis de modifier les "mesures non tarifaires" qu’ils utilisent pour limiter le commerce », nuance le rapport.
Les agriculteurs européens ont donc très peu à gagner de la libéralisation des échanges avec les États-Unis, et beaucoup à perdre.

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mam80

la rose et le réséda
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La fin de l’élevage bovin en Europe ?

Le secteur de l’élevage européen, déjà frappé par la crise agricole, apparait particulièrement vulnérable. Certains évoquent même une disparition pure et simple de l’élevage bovin dans de nombreux pays européens.

Les importations de bœufs des États-Unis ont jusqu’ici été limitées, du fait de l’interdiction du bœuf aux hormones et d’un contingent d’importation défini pour le bœuf non traité aux hormones. « Mais les pressions pour lever cette interdiction se sont multipliées », note le rapport [2].

La menace est d’autant plus sérieuse que le traité de libre-échange avec le Canada – le CETA, déjà finalisé, qui doit être ratifié cet automne – prévoit déjà des importations accrues de bœuf canadien en Europe.
Une augmentation des quotas d’importation qui pourrait provoquer « une chute de revenu de 40 % à 50 % pour (…) les producteurs européens de bovins », selon Interbev, l’interprofession bétail et viande (lire à ce sujet : CETA : l’accord commercial qui menace les filières locales).

Lourd impact sur l’élevage de volailles et de porcs Les questions relatives au bien-être animal ont par ailleurs été exclues du Tafta. Or, les normes de bien-être animal sont généralement plus faibles aux États-Unis. Les importations de viandes de volaille des États-Unis ont jusque-là été limitées, l’Union européenne interdisant les « rinçages de réduction des pathogènes » sur les produits volaillers. « L’inquiétude est pourtant forte de voir la Commission européenne préparer le terrain pour une autorisation de ces rinçages chimiques », prévient le rapport.

Les groupes de pression travaillent également à l’élimination complète des tarifs douaniers qui provoquerait « une baisse du secteur européen des "viandes blanches", allant jusqu’à 9 % dans les pays baltes ».

Le secteur porcin pourrait lui aussi être gravement affecté.
La levée de l’interdiction de la ractopamine, des hormones de croissance utilisées dans les élevages de porcs, est sur la table des négociations.

« Les exploitations françaises de type “naisseur” (élevages herbagers extensifs) doivent supporter un surcoût de 29 % par rapport à leurs concurrentes américaines, disséminé principalement sur la main-d’œuvre, l’équipement, les frais vétérinaires et les bâtiments », observe Interbev. Pour réaliser une telle performance, une grande partie des éleveurs américains recourent à des méthodes industrielles : 39 % de la production états-unienne provient de parcs d’engraissement de plus de 32 000 bovins !

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
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Bénéfices très limités
Il apparaît que la Commission européenne est très sélective lorsqu’elle met en avant les bienfaits présumés du Tafta pour l’agriculture européenne. Elle met énormément l’accent, par exemple, sur les exportations de fromage, en ignorant les risques pour le reste de la production laitière. Elle insiste sur les bienfaits qu’apporterait une reconnaissance par les États-Unis des « indications géographiques » européennes (comme les AOC françaises), laquelle n’est pas du tout acquise.
Les études disponibles suggèrent que les bénéfices de ces appellations en termes d’exportation se limitent à une poignée de produits phare : le champagne, le cognac, le parmesan et le whisky, et peut-être quelques vins. Dans le cadre de l’accord Ceta avec le Canada, la Commission européenne n’a d’ailleurs obtenu que la reconnaissance d’un nombre limité d’indications géographiques européennes.

Mobilisations des deux côtés de l’Atlantique
Ce sont principalement les petits producteurs – ceux dont les pratiques sont les plus compatibles avec la préservation de l’environnement et des économies locales – qui souffriront le plus de la concurrence de l’agriculture américaine, beaucoup plus industrialisée.

« Une ferme dans l’Union européenne fait environ 13 hectares, contre 170 aux États-Unis », rappelle Aurélie Trouvé, de l’association Attac France.

Un grand nombre de ceux qui défendent le Tafta auprès de la Commission et des gouvernements européens – les plus grandes exploitations, les firmes agroalimentaires, et quelques indications géographiques – sont les mêmes qui souhaitent que le modèle agricole européen se tourne encore davantage vers l’industrialisation du secteur (voir cet entretien).

Aux États-Unis, le projet d’accord Tafta suscite également l’inquiétude des organisations paysannes. Une large alliance se noue aux côtés de la Coalition nationale des paysans familiaux (NFFC), membre de la Via Campesina. « Notre lutte, relève la Coordination européenne de la Via Campesina, est une lutte, à la fois aux États-Unis et dans l’Union européenne, en faveur d’une agriculture de dimension humaine, au lieu d’un modèle agricole industriel qui détruit à la fois l’environnement et la santé des humains, et dans lequel les animaux et les ouvriers sont exploités ».

Pour Nicolas Roux, des Amis de la terre, « les plus grands gagnants du Tafta seront les multinationales de l’agro-alimentaire qui profitent déjà d’économies d’échelle plus importantes et de coûts de production plus bas ».
Olivier Petitjean et Sophie Chapelle

http://www.bastamag.net/Comment-l-accord-de-libre-echange-Tafta-pourrait-laminer-l-agriculture


mam
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Bande de conspirationnistes... Chaque etat est souverain ! On va voter c'est pas pour rien...quand même!! :eek:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur

TTIP Leaks – Greenpeace vient de dévoiler 2/3 du TAFTA

Ce lundi 2 mai, à 11 heure, Greenpeace frappe un grand coup contre le traité transatlantique qui s’approche à grand pas. L’ONG vient tout de juste de dévoiler 248 pages de documents décrivant les tenants et aboutissants des négociations secrètes (jusqu’ici) qui s’opèrent en haute sphère.

L’information a été lancée par la branche néerlandaise de Greenpeace ce 1 mai 2016. Les deux tiers du traité de libre-échange Europe/Etats-Unis sont tombé dans les mains de l’ONG, dans sa forme en cours de négociation.

Treize chapitres du fameux TAFTA (ou TTIP pour ses partisans) dont tout le monde parle mais dont personne ne connait véritablement les détails, les négociations étant supposément secrètes. Aujourd’hui, nous savons !

À l’image de la récente affaire #PanamaPapers, la nouvelle fuite va permettre d’exposer et confirmer « les menaces sur la santé, l’environnement et le climat » estime l’organisation environnementale.
C’est la première fois qu’il sera publiquement possible de comparer les différentes positions entre l’Union Européenne et les États-Unis en matière de législation.

On rappelle que le TAFTA a pour ambition de faciliter les règles du jeu économique entre les deux mastodontes pour, prétendument, faciliter les échanges commerciaux.
Un bras de fer remporté par les USA

Le souci, c’est que le modèle à l’américaine n’est pas des plus apprécié sur le vieux continent, notamment pour son manque de considération pour le droit du travail où la protection de l’environnement.

De plus, le texte prévoirait l’adoption d’un tribunal d’arbitrage qui permettrait aux multinationales d’attaquer un pays en cas d’entrave à leur activité (notamment par un règlement environnemental contraignant).

L’heure est particulièrement grave alors qu’une version définitive approche à grands pas dans la plus grande opacité et que les citoyens n’ont pas réellement leur mot à dire sur ce qui régira leur vie future (800 millions de personnes concernées).

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mam80

la rose et le réséda
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« Il est temps de faire la lumière sur ces négociations.
Les progrès durement gagnés en matière d’environnement sont vendus derrière des portes closes.

Ces documents révèlent que la société civile avait raison d’être préoccupée par le TTIP. Nous devrions arrêter les négociations et ouvrir le débat. » affirme Faiza Oulahsen, activiste chez Greenpeace Pays-Bas. Et pour cause, le document laisse perplexe sur la vision de la société qu’entretiennent les puissants chargés de négocier le traité.

L’environnement passe à la trappe
Parmi les grandes inquiétudes que soulève le document, on trouve notamment un abaissement généralisé des règlementations environnementales, permettant davantage de libertés pour les entreprises et industries.

Par ailleurs, la lutte contre le changement climatique se verrait plus difficile sous le traité.
Greenpeace indique qu’il n’y a aucune considération de l’impact climatique des activités dans le texte obtenu.
Le bilan est pire encore, le texte prévoirait des limitations légales des mesures d’action contre le changement climatique notamment dans le chapitre concernant les biens industriels.
À titre d’exemple, ces propositions permettent de protéger les combustibles à forte intensité de CO2 comme le pétrole des sables bitumineux de toutes réglementations pouvant limiter sa consommation (comme des taxes ciblées).


Le traité annoncerait, toujours selon la lecture de Greenpeace, la fin du principe de précaution pourtant fondamental dans le fonctionnement actuel de l’Union Européenne (sans être irréprochable). Les États-Unis réclament de leur côté un nouveau système moins contraignant pour le marché.
Une approche «fondée sur le risque» qui vise à gérer les substances dangereuses plutôt que de les faire interdire. Cette approche sape la capacité des régulateurs à prendre des mesures préventives, notamment en matière de substances controversées comme perturbateurs hormonaux. Ce sera donc probablement aux consommateurs à faire le choix de l’empoisonnement volontaire…

La démocratie mise entre parenthèse (un peu plus)
Enfin, ce que révèle avant tout cette fuite tout au long du document, c’est la victoire des multinationales sur la société civile.

Alors que les propositions du traité menacent concrètement la protection de l’environnement et des consommateurs, les multinationales obtiennent ce qu’elles veulent.

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Alors que les citoyens, associations et représentants des collectivités n’ont pas leur mot à dire, les grands groupes détenteurs de capitaux ont eu la possibilité d’intervenir dès les premières étapes du processus de prise de décision et tout au long des négociations.

Ces documents « confirment les fortes objections exprimées par la société civile et des millions de personnes travers le monde. Le TTIP (TAFTA) apparait comme un énorme transfert du pouvoir démocratique des peuples vers les grandes entreprises.
Nous appelons tous les représentants élus et toutes autres parties concernées à lire ces documents afin de s’engager dans le débat. » conclut Greenpeace.

Le document complet est disponible dès maintenant sur le site de Greenpeace.
Sources : courrierinternational.com / greenpeace.org / Documents dévoilés

https://mrmondialisation.org/greenpeace-vient-de-devoiler-les-documents-secrets-du-tafta/

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
même ici on en parle :

extrait
TAFTA est une étape supplémentaire vers la désintégration de la souveraineté politique des nations. Les peuples constitués en Europe sont souverains, et vivent selon des normes politiques séculaires, parfois acquises, de gré ou de force, par le jeu de processus révolutionnaires.
Assiste-t-on à la subversion de la souveraineté populaire par les tenants d’intérêts financiers mondiaux ?

Les frontières sont des barrières qu’ils entendent détruire sans le consentement des multitudes, non pas en les obligeant mais en les ignorant.

http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobi...-30381821&mc_cid=d8fc8b4ec6&mc_eid=fc20a6a4fe

mam
 
Depuis le temps que je pense que quels que soient les présidents que l'on aura, ils auront peu ou prou la même politique économique et sociale parce qu'ils ne sont plus aux manettes du pouvoir, qui lui se trouve entre les mains de ceux qui contrôlent la finance et le commerce.

Cet article est édifiant car il démontre que cette vision n'est pas qu'une vue de l'esprit. Les souverainetés ne sont plus que des illusions. Elles sont allègrement bafouées par des grands groupes commerciaux qui font pression sur les politiques via leurs lobbys.

Il existe, il semblerait, un pouvoir mondialisé qui déciderait, à l'échelle du monde, des politiques qui seront menées et ce au détriment de la santé des gens ou, tout simplement, de leur volonté. Les citoyens sont exclus de ces débats dans lesquels se décide leur avenir et celui de la planète. Ils en subissent les conséquences au quotidien pendant que, sur leur dos, de riches élites s'enrichissent dans cette mondialisation politique et économique.

Désormais les grands groupes commerciaux décident de la politique des états et ce quelles que soient les volontés populaires. Les citoyens n'avaient déjà pas de pouvoir. Désormais ils ne peuvent même plus choisir qui l'aura puisque ce seront généralement des groupes commerciaux ou financiers issus de pays étrangers

Lisez l'article jusqu'au bout car il est très instructif. L'harmonisation des politiques économiques des pays européen serait-elle l'illustration du sujet évoqué par cet article ? Les récentes décisions libérales d'Hollande aussi ?

L'affirmer serait un pas aisément franchissable

http://www.rougemidi.org/spip.php?article8231
Je dirais pas qu'il font pression sur les politique mais qu'ils soudoient allégrement

Les conflits d'interet en veux tu en voici
 
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