L'ego spirituel

En m'intéressant à l'ego en général et à l'ego spirituel en particulier, je suis tombée sur un texte très intéressant, j'en publie seulement une partie mais je conseille vivement de lire le texte en entier, ça permet de se remettre en question un peu, beaucoup même.

En termes religieux, l’ego spirituel, ce sera « le bon chrétien », ou « le bon musulman », face à ces misérables « païens », ces « infidèles » etc. L’ego entretien la dualité. L’ego spirituel est un poseur qui aime à se parer de belles phrases, à citer les sages, et même à arborer les attributs extérieurs d’une vie spirituelle. Quitte à porter le costume du moine quand on n’a pas en réalité la véritable simplicité intérieure, l’humilité la plus profonde et le vrai sens du Sacré. L’habit ne fait pas le moine. L’ego n’existe que par rapport à un autre ego, c’est entendu. Ici, la question devient très complexe, car la culture éthique donne les moyens de déguiser dans l’altruisme le désir de reconnaissance dont l’ego a besoin pour perdurer de manière inchangée. Le terrain est donc délicat et il importe au plus haut point de ne pas relâcher la lucidité. Dans toute initiative consciente se pose la question : « dans quel état d’esprit est-ce que je fais cela ? » Ou encore : « quelles sont mes motivations ?»

http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/sujet3.htm
 
"C’est le mental qui déploie le temps psychologique. Eckhart Tolle explique cela à merveille. L’ego dit : « donnez moi encore du temps »… Du temps pour atteindre un but lointain, un accomplissement personnel intensément espéré, et toujours repoussé à plus tard. L’ego assure sa propre réalité dans l’effort continuel pour devenir conformément à un idéal qu’il s’est lui-même donné en pensée. L’ego n’est jamais ici, il est toujours là-bas, à bientôt, à demain. Il sait fort bien que s’il était entièrement ici et maintenant, il se fondrait dans la Présence et disparaîtrait en elle. Il fait de la résistance et pour se maintenir, il lui faut donc constamment se projeter dans un ailleurs attendu ; ou encore, pour se rassurer, ressusciter un souvenir et le transformer en fantasme. Ce qui permet indéfiniment de demeurer dans les constructions mentales et d’éviter ce qui est, la réalité présente. Sa ruse est de donner à croire que le temps sera une amélioration. (texte) Je vais m’améliorer. Je serai un meilleur mari, une meilleure amie, un compagnon fiable et sérieux etc. Donnez-moi du temps. Remettre au lendemain ce qui peut en soi-même être immédiatement transformé est la spécialité de l’ego. L’ego joue à se défiler constamment dans le temps. Il est la mauvaise foi du rapport au temps."
 

Akhi96

Bien Vu Mec
Quelqu'un de pieux il peut être dans le haram demain .
Et idem pour celui qui est dans le haram il peut devenir une personne pieuse aussi le lendemain.

Qu'es que on en sait ? Temps que l'on est pas mort il n'y a rien de fixe..

C'est pour ça que ce qu'il faut ce dire c'est que, derrière chaque personnes pieuses il y a un passé.
Et que derrière chaque pêcheurs il y a un avenir
 
Dernière édition:
"L’ego est un tonneau percé. C’est la raison pour laquelle on dit que le désir est insatiable. Les désirs de l’ego poursuivent une quête, celle de l’ultime satisfaction. Le ouf ! du repos du guerrier qui aura enfin atteint son but. Évidemment, au bout de 10 ans, cela fatigue. On a la maison, la femme, la reconnaissance, déjà de l’argent de côté pour la retraite… mais ce n’est pas encore cela ! Alors ? Alors il y a cette promesse d’une nouvelle conquête. Le Salut de la religion ! L’illumination ! ! L’ego couronné ! ! ! Et voilà un nouvel investissement… du même ego qui n’en finit pas de se chercher des gloires extraordinaires. Et c’est exactement la même chose, la même poursuite, la même fierté, la même supériorité affichée ! Encore une guerre de l’ego pour obtenir un trophée. En fait l’ego ne peut exister que dans ce combat qui le persuade de sa propre valeur héroïque. Ce qu’il craint le plus, c’est d’obtenir réellement le prix, car la quête serait terminée. Mieux vaut donc qu’elle reste dans l’ordre d’une promesse, c’est-à-dire d’une illusion. Ainsi, le sens de l’ego, la quête, la satisfaction ultime : tout est illusion, mais paradoxalement une illusion qui donne le sentiment d’être quelqu’un en jouant dramatiquement un rôle."
 
"Mais d’un autre côté, il le fallait bien, il fallait bien que, pour les besoins de l’expérience, l’âme entre dans l’oubli. Il fallait bien que je me prenne pour une petite chose pour faire l’expérience de la petitesse, que je me pavane comme un coq pour savoir ce qu’est la vantardise, que je sois plongé dans la souffrance pour connaître ensuite l’indicible de la compassion. Le plus haut a besoin du plus bas pour s’expérimenter lui-même au lieu de s’en ternir au simple « concept » du point le plus haut. L’infinité de la bonté ne peut se connaître elle-même qu’en ayant parcouru l’étendue de la méchanceté, de l’avidité et la haine, car sans cela elle ne se connaîtrait pas comme bonté. C’est dans le jeu du monde relatif que toutes les variétés de l’expérience sont données et cette somme de toutes les expériences incarnées est précisément la réalisation de l’humain. Aussi ne pouvons-nous en vouloir à cet ego qui nous fait payer si cher l’éternelle ambition de ses désirs, sa gloriole imbécile ou ses plaintes interminables. C’est uniquement à travers lui que le Jeu de la Manifestation se produit. Cela n’a guère de sens de faire de l’ego un ennemi. C’est déjà lui donner plus de réalité qu’il n’en n’a."
 
"Il y a cependant bien de la différence entre cette forme de conscience dans laquelle laPrésence est comme transparente, et le moi au second plan. L y a une différence entre la conduite aveugle qui met l’ego au premier plan et l’action juste qui fait passer l’ego au second. La place de l’ego n’est pas d’être le maître, mais d’être le disciple. Le serviteur du soi. Le maître et le disciple sont en chacun de nous et ne se tient pas vraiment dans le monde de la dualité, car nous sommes à la fois maître et disciple ; mais la voie de la maîtrise ne consiste pas à faire prévaloir les appétits illimités de l’ego, mais à le réduire à la place modeste qui lui revient. La voie de la maîtrise soumet l’ego à ce qui en lui est plus grand que lui, à l’âme. Ce qui distingue l’homme réalisé de l’ignorant ne tient qu’à cela, chez l’ignorant, le moi est au premier plan et l’âme au second ; l’appel de l’âme, même quand il est insistant, n’est pas entendu. L’ignorant fait passer au premier plan les besoins et les désirs du corps. Il n’a cure de l’ouverture de l’esprit et de la petite voix secrète de l’âme. L’homme réalisé vit dans le Soi, vit sous la conduite de l’âme, tandis que l’ego passe au second plan. Il met à sa juste place le soin qu’il doit au corps, il ne laisse pas l’esprit en jachère, mais lui donne la nourriture qu’il attend et la place qui lui revient ; l’ego il reste très effacé. La Réalisation du Soi est la réalisation de l’Impersonnel. Le vrai sens du personnel ne peut pas être compris tant que l’Impersonnel n’a pas été réalisé."
 
Parce que mes questions et mes réponses dérangent certain(e)s.
C'est l'ego spirituel ;-)
Les personnes s'identifient tellement à un dogme qu'elles interprètent/perçoivent toute critique de ce dogme comme des attaques personnelle, et se sentent ainsi menacées par des personnes qu'elles ont tendance à diaboliser. Qui dit identité dit ego... l'ego se nourrit de ces identifications justement, et ça entraîne de l'agressivité (je réponds donc à ta question précédente), donc oui l'ego a en partie des conséquences négatives et il faut le mettre un peu de côté, car en soi il est impossible de n'avoir pas d'ego du tout, ce qu'il faudrait c'est ne pas lui donner tant d'importance pour ne pas en arriver là où parfois, trop souvent, les êtres humains en arrivent...
 
C'est l'ego spirituel ;-)
Les personnes s'identifient tellement à un dogme qu'elles interprètent/perçoivent toute critique de ce dogme comme des attaques personnelle, et se sentent ainsi menacées par des personnes qu'elles ont tendance à diaboliser. Qui dit identité dit ego... l'ego se nourrit de ces identifications justement, et ça entraîne de l'agressivité (je réponds donc à ta question précédente), donc oui l'ego a en partie des conséquences négatives et il faut le mettre un peu de côté, car en soi il est impossible de n'avoir pas d'ego du tout, ce qu'il faudrait c'est ne pas lui donner tant d'importance pour ne pas en arriver là où parfois, trop souvent, les êtres humains en arrivent...

Penses tu que l'égo vient de l'orgueil ?
 
Penses tu que l'égo vient de l'orgueil ?
Question difficile, je vais répondre mais pas impossible que ce que je dise soit pas complètement à côté de la plaque... je dirais que oui et non, une personne qui a conscience des jeus de l'ego sera peu orgueilleuse, voire pas du tout (si c'est vraiment possible pour un être humain de n'avoir pas ne serait-ce qu'une petite pointe d'orgueil, même juste par moment) car elle saura mettre à distance cet ego qui est responsable de l'orgueil, à l'inverse la personne qui n'a pas conscience de ces jeux de l'ego sera orgueilleuse sans même s'en rendre compte, et ce même si cette personne adoptent des attitudes de personnes humbles, car derrière l'humilité et cette volonté d'être humble peut se cacher une sorte de fausse modestie, une stratégie qui a pour but de se créer une identité, un masque social, celui d'une personne humble, on est encore en plein dans l'ego en fait et même dans l’orgueil car on pourrait se sentir supérieur à ceux qui selon nous ne seraient pas dotés de cette humilité...

On ne peut pas se débarrasser de l'ego mais avoir conscience des jeux de l'ego et ainsi ne pas être orgueilleux, agir selon l'esprit/l'âme et non selon l'ego (les identifications terrestres/le masque social : le statut social, l'appartenance à tel groupe etc) mais c'est un exercice difficile car cet ego peut toujours reprendre le pouvoir (non pas qu'il s'agisse d'une entité, c'est juste une expression), si on ne fait pas attention...
 
salam @patouch,

justement je me posais souvent la question sur l'égo...à quoi elle peut bien servir?

l'égo est une bonne chose ou une mauvaise chose?
L'ego est indispensable dans le sens où on se construit un ego, une identité pour exister dans ce monde, mais il faut mettre à distance cette identité terrestre temporaire... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ?
 

madalena

Contributeur
Contributeur
L'ego est indispensable dans le sens où on se construit un ego, une identité pour exister dans ce monde, mais il faut mettre à distance cette identité terrestre temporaire... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ?


salam

j'ai toujours cru que c'était une mauvaise chose...je vois pas trop...

donne moi un exemple pour que je voie mieux...
 
salam

j'ai toujours cru que c'était une mauvaise chose...je vois pas trop...

donne moi un exemple pour que je voie mieux...
Je pense que c'est parce qu'on n'entend pas la même chose par "ego".
Selon moi il s'agit des identifications terrestres, par exemple ton ego se compose de ton identité : tu es madalena, tu as X ans, tu es mariée, as des enfants, tu travailles dans tel domaine, tu as telles qualités, tels défauts, tu aimes telles activités etc, tu as telles croyances, tu appartiens à tel groupe etc... le fait de s'identifier à ces choses est normal car c'est à travers ces choses que les autres te reconnaissent, mais ton moi véritable dépasse ces identifications, quand tu mourras tu ne seras plus "madalena", c'était un masque que tu portais le temps de ton incarnation terrestre, dans l'au-delà tu seras simplement ton âme ou esprit délivrée de ces identifications et attachements qui les accompagnent... en tous cas c'est comme ça que je perçois les choses.
 

madalena

Contributeur
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Je pense que c'est parce qu'on n'entend pas la même chose par "ego".
Selon moi il s'agit des identifications terrestres, par exemple ton ego se compose de ton identité : tu es madalena, tu as X ans, tu es mariée, as des enfants, tu travailles dans tel domaine, tu as telles qualités, tels défauts, tu aimes telles activités etc, tu as telles croyances, tu appartiens à tel groupe etc... le fait de s'identifier à ces choses est normal car c'est à travers ces choses que les autres te reconnaissent, mais ton moi véritable dépasse ces identifications, quand tu mourras tu ne seras plus "madalena", c'était un masque que tu portais le temps de ton incarnation terrestre, dans l'au-delà tu seras simplement ton âme ou esprit délivrée de ces identifications et attachements qui les accompagnent... en tous cas c'est comme ça que je perçois les choses.


salam

alors pourquoi certains parle ça touche mon égo?
 
Bah, ce "je" c'est l'identité qu'on construit, ce à quoi on s'identifie (notre prénom, nos croyances etc), sauf que ce "je" est impermanent, le "je" d'hier, celui d'aujourd'hui et celui de demain n'est jamais vraiment le même...

Je parie que tu kiffe la mode, les produits de beauté et les magazines people Hein :D ?
 
" Commençons par souligner le paradoxe de cette formule. Pour qu’il puisse y avoir un travail sur l’ego, il faut nécessairement que celui qui l’opère en demeure distingué. C’est seulement Je qui peut travailler sur moi. (texte) On connaît la formule de Rimbaud « je suis un autre » qui trouve ici un sens inédit, car ici elle signifie ultimement : Je ne suis pas l’ego sur lequel je travaille, et pourtant, moi reste aussi mon territoire intime. Poser la question : « qui suis-je ? » c’est rencontrer ce paradoxe. Nous l’avons vu, ce que je peux connaître, c’est ce que je puis définir et ce que je peux définir, c’est justement « moi ». Le « Je » ne peux pas être connu, (texte) car il est le témoin (texte) qui permet de connaître toutes choses, y compris le moi. Même la formule « le Je » est encore trompeuse, car elle invite, sur la pente habituelle du mental, à faire du Je une sorte de substance dotée de caractéristiques. Ce qui est encore le moi et son idiosyncrasie. C’est donc avec des précautions infinies que dans le Vedânta on dit le Soi, l’âtman, en sachant très bien que la méprise est un risque constant. La majuscule est un risque, car en majusculant le Soi on risque d’en faire un super ego pour rater ce qui est effleuré, comme en passant, l’intériorité la plus intérieure, dont jamais le fond ne peut être dévoilée au regard du mental pensant. L’âme. (texte)

1) Si le Soi se dérobe et ne peut être saisi, l’ego par contre peut très bien être amené sous le regard de la conscience et cela pour une raison très simple : il est inséparable de la pensée, plus exactement, de la pensée se courbant sur elle-même pour s’affirmer comme une entité à part : « moi ! » (texte) Moi, moi, … et les autres.

Le travail sur soi commence par cette découverte. C’est une découverte, parce que dans l’attitude naturelle, -c’est sa caractéristique fondamentale- il se produit une identification à l’ego qui n’est comme telle jamais perçue. Elle est aussi rapide que la pensée, de sorte que, nous avons l’habitude d’endosser l’ego, sans même nous en rendre compte. Il faut une grande attention et grande promptitude de l’intelligence pour en prendre conscience."
 

Horla

VIB
"Il y a cependant bien de la différence entre cette forme de conscience dans laquelle laPrésence est comme transparente, et le moi au second plan. L y a une différence entre la conduite aveugle qui met l’ego au premier plan et l’action juste qui fait passer l’ego au second. La place de l’ego n’est pas d’être le maître, mais d’être le disciple. Le serviteur du soi. Le maître et le disciple sont en chacun de nous et ne se tient pas vraiment dans le monde de la dualité, car nous sommes à la fois maître et disciple ; mais la voie de la maîtrise ne consiste pas à faire prévaloir les appétits illimités de l’ego, mais à le réduire à la place modeste qui lui revient. La voie de la maîtrise soumet l’ego à ce qui en lui est plus grand que lui, à l’âme. Ce qui distingue l’homme réalisé de l’ignorant ne tient qu’à cela, chez l’ignorant, le moi est au premier plan et l’âme au second ; l’appel de l’âme, même quand il est insistant, n’est pas entendu. L’ignorant fait passer au premier plan les besoins et les désirs du corps. Il n’a cure de l’ouverture de l’esprit et de la petite voix secrète de l’âme. L’homme réalisé vit dans le Soi, vit sous la conduite de l’âme, tandis que l’ego passe au second plan. Il met à sa juste place le soin qu’il doit au corps, il ne laisse pas l’esprit en jachère, mais lui donne la nourriture qu’il attend et la place qui lui revient ; l’ego il reste très effacé. La Réalisation du Soi est la réalisation de l’Impersonnel. Le vrai sens du personnel ne peut pas être compris tant que l’Impersonnel n’a pas été réalisé."

D’où les bien fait du jeun il me semble non ?
Mettre de coté les "besoins fondamentaux" de l'être humains pour effleurer notre âme, non ?

Justement, je voulais te poser la question, on fait comment pour mettre de coté notre ego et faire connaissance avec notre "vrai" moi, notre esprit, notre âme.

Je ne me connais toujours pas encore ....
 

Horla

VIB
" Commençons par souligner le paradoxe de cette formule. Pour qu’il puisse y avoir un travail sur l’ego, il faut nécessairement que celui qui l’opère en demeure distingué. C’est seulement Je qui peut travailler sur moi. (texte) On connaît la formule de Rimbaud « je suis un autre » qui trouve ici un sens inédit, car ici elle signifie ultimement : Je ne suis pas l’ego sur lequel je travaille, et pourtant, moi reste aussi mon territoire intime. Poser la question : « qui suis-je ? » c’est rencontrer ce paradoxe. Nous l’avons vu, ce que je peux connaître, c’est ce que je puis définir et ce que je peux définir, c’est justement « moi ». Le « Je » ne peux pas être connu, (texte) car il est le témoin (texte) qui permet de connaître toutes choses, y compris le moi. Même la formule « le Je » est encore trompeuse, car elle invite, sur la pente habituelle du mental, à faire du Je une sorte de substance dotée de caractéristiques. Ce qui est encore le moi et son idiosyncrasie. C’est donc avec des précautions infinies que dans le Vedânta on dit le Soi, l’âtman, en sachant très bien que la méprise est un risque constant. La majuscule est un risque, car en majusculant le Soi on risque d’en faire un super ego pour rater ce qui est effleuré, comme en passant, l’intériorité la plus intérieure, dont jamais le fond ne peut être dévoilée au regard du mental pensant. L’âme. (texte)

1) Si le Soi se dérobe et ne peut être saisi, l’ego par contre peut très bien être amené sous le regard de la conscience et cela pour une raison très simple : il est inséparable de la pensée, plus exactement, de la pensée se courbant sur elle-même pour s’affirmer comme une entité à part : « moi ! » (texte) Moi, moi, … et les autres.

Le travail sur soi commence par cette découverte. C’est une découverte, parce que dans l’attitude naturelle, -c’est sa caractéristique fondamentale- il se produit une identification à l’ego qui n’est comme telle jamais perçue. Elle est aussi rapide que la pensée, de sorte que, nous avons l’habitude d’endosser l’ego, sans même nous en rendre compte. Il faut une grande attention et grande promptitude de l’intelligence pour en prendre conscience."
Je ne comprends pas tout :pleurs:
 
D’où les bien fait du jeun il me semble non ?
Mettre de coté les "besoins fondamentaux" de l'être humains pour effleurer notre âme, non ?

Justement, je voulais te poser la question, on fait comment pour mettre de coté notre ego et faire connaissance avec notre "vrai" moi, notre esprit, notre âme.

Je ne me connais toujours pas encore ....
Je ne saurais te dire si il y a une méthode efficace pour prendre conscience de tout ça (des jeux de l'ego) ou de l'ego en lui même, mais perso ça m'est venu bien malgré moi, suite à des problèmes personnels qui se rapprochent (un peu) de ce que j'ai posté ici : http://www.bladi.info/threads/nuit-noire-lame.447040/
 

Horla

VIB
Je ne saurais te dire si il y a une méthode efficace pour prendre conscience de tout ça (des jeux de l'ego) ou de l'ego en lui même, mais perso ça m'est venu bien malgré moi, suite à des problèmes personnels qui se rapprochent (un peu) de ce que j'ai posté ici : http://www.bladi.info/threads/nuit-noire-lame.447040/
Tu as fais une expérience de mort imminente ? ou un truc de ce genre ?

ça m’intéresse !
 
J'aurai aimé aussi que quelque chose comme ça m'arrive aussi
Quelque chose qui me réveillera, qui me fera sentir vivante

Je me sens endormi depuis toujours
Après les personnes ayant vécue des EMI ou expérience similaire, vivent souvent mal le retour sur terre, car là où ils étaient c'était 1 milliard de fois mieux, donc c'est à double tranchant... mais j'aurais aimé quand même vivre ça.
 

Horla

VIB
Après les personnes ayant vécue des EMI ou expérience similaire, vivent souvent mal le retour sur terre, car là où ils étaient c'était 1 milliard de fois mieux, donc c'est à double tranchant... mais j'aurais aimé quand même vivre ça.

Oui et même que le retour se fait plutôt dans la douleur souvent
Le retour au corps d’ailleurs aussi, qui est tellement étroit finalement pour l'âme

Aussi, ils existent des expériences dîtes négative
Elles sont bien plus nombreuse qu'on ne le croit parce que les personnes n'en parlent pas souvent mais cela existe aussi
 
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