Les candidats d’origine marocaine discriminés sur le marché du logement locatif en Wallonie

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Les candidats à la location ayant un nom à consonance marocaine sont nettement moins invités à visiter un bien que ceux ayant un nom à consonance belge, révèle vendredi une étude menée par le professeur Pieter-Paul Verhaeghe, sociologue à la Vrije Universiteit Brussel (VUB).


Le problème de la discrimination ethnique est particulièrement grave à Mons et à Namur, et dans une moindre mesure à Charleroi et à Liège.


Les propriétaires privés sont plus discriminatoires que les agents immobiliers.


Contrairement à Bruxelles et à la Flandre, les connaissances au sujet de la discrimination sur le marché locatif en Région wallonne sont assez réduites.


Lors de sa recherche exploratoire sur l'occurrence des discriminations sur le marché du logement locatif, le professeur Verhaeghe a effectué l'an dernier 1.109 tests de correspondance auprès d'agences immobilières à Liège, Namur, Mons et Charleroi.



Deux candidats identiques ou presque




Deux candidats à la location répondent à une annonce publiée sur le site internet Immoweb et contactent un agent immobilier ou un propriétaire privé.

Les deux candidats sont en tous points identiques, à l'exception à
l'exception de l'origine ethnique.

L'un d'entre eux porte un nom à consonance belge, et l'autre un nom à consonance marocaine.



Discrimination sur l’origine ethnique



Les résultats de la recherche montrent que les candidats ayant un nom à consonance marocaine sont discriminés dans 28% des cas en Wallonie.



Pas moins de 43% des propriétaires privés se sont rendus coupables de discrimination, contre 20% des agents immobiliers.


Le niveau de discrimination ethnique le plus élevé a été observé sur le marché du logement locatif de Mons (64%), suivi de Namur (39%), de Charleroi (15%) et de Liège (8%).

“Niveaux alarmants à Mons et à Namur”



"Les niveaux de discrimination ethnique sont alarmants à Mons et à Namur, bien plus élevés qu'à Bruxelles, Gand, Malines et même Anvers", explique le professeur Verhaeghe.


"Nous soupçonnons que la discrimination ethnique est encore plus importante lors des dernières phases du processus de location.”



Poursuivre les recherches



Selon le professeur, il est en outre nécessaire de poursuivre la recherche pour connaître la situation dans les autres villes ou à la campagne.



"De plus, une recherche devrait également être effectuée sur la discrimination fondée sur le handicap, la source des revenus et d'autres origines ethniques, ainsi que lors des phases ultérieures du processus de location", conclut-il.




 

Marok19

Dernière résistante stouta
VIB
à Bruxelles réduites? mais pas inexistante... j'ai mis deux ans à trouver un appartement (et encore je l'ai eu car je reprenais le bail d'une nana que je connaissais et le proprio ne voulait pas se casser la tête à faire des recherches... J'ai eu un refus net à l'entente de mon nom au téléphone (l'appartement était déjà loué) et une amie avec un nom bien belge a appelé pour vérifier et l'appart était toujours dispo...

Ma meilleure amie est tunisienne et mariée avec un belgo-belge, quand ils cherchaient des apparts, elle avait refus sur refus quand elle se présentait ou contactait le proprio et quand c'était son mari qui faisait la démarche c'était ok...
 
Namur!! Roh lala mais comment ils sont racistes là-bas et après on critique les flamands...
Moi j’ai tjrs trouvé la Wallonie plus raciste et renfermé que la Flandre!
 
ce racisme va s agraver avec les medias
deja les flamands deteste les wallons et vice versa
alors nous autres on consideré comme des paria voir des sauvages
ca depends aussi quand on est blindé de fric on achete direct pas besoin de la mendicité de logement
 
Haut