Les états-unis accusés d'espionner le cœur des serveurs de google et yahoo!

madalena

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salam

La NSA s'est invitée, sans leur consentement, en plein cœur du réseau informatique de Google et de Yahoo!. Selon de nouveaux documents révélés mercredi par le < Washngton Post

Google et Yahoo! disposent de dizaines d'installations de ce genre par le monde. Il s'agit d'imposants bâtiments, contenant des milliers de serveurs. Les informations d'un utilisateur sont souvent éclatées et dupliquées entre plusieurs d'entre eux, pour éviter les pertes de données. En interceptant les échanges entre «data centers», la NSA a pu recueillir quelque 181 millions d'éléments au cours du seul mois de janvier dernier, en particulier des informations sur les envois de courriels, du texte, de l'audio et des vidéos.

Sur les documents confidentiels fournis par l'ex-analyste Edward Snowden, la NSA a baptisé ce programme «MUSCULAR». Les interceptions ont été menées en dehors des États-Unis. Le renseignement américain a bénéficié de la collaboration de son homologue britannique, le GCHQ. Les données pouvaient être stockées durant trois à cinq jours, avant d'être effacées. Des outils ont été spécialement développés pour lire les données, et permettre aux agents des services de renseignement d'y mener des recherches.

Google «scandalisé par l'étendue des interceptions»
Google puis Yahoo! ont très tôt mis en place un chiffrement des transmissions entre leurs centres de stockage et les internautes. Ce type de protection, courant lors des transactions sur les sites d'e-commerce, est généralement signalé par un cadenas qui s'affiche dans la barre d'adresse des navigateurs Internet. Mais les informations situées à l'intérieur de leurs réseaux continuent souvent de transiter en clair (la partie droite du graphique ci-contre). C'est cette faille que la NSA a exploité, selon les informations révélées par le
Dans un communiqué, le responsable juridique de Google, David Drummond, s'est déclaré «scandalisé par l'étendue de ces interceptions menées par le gouvernement à partir de nos propres réseaux privés de fibres». Le groupe américain, qui a commencé à chiffrer les échanges de données entre ses «data centers», avait annoncé en septembre son intention d'accélérer la protection de ses transmissions internes. Moins virulent, Yahoo! a assuré «n'avoir donné accès à [ses] centres ni à la NSA, ni à aucune autre agence gouvernementale».

http://www.lefigaro.fr/secteur/high...-le-coeur-des-serveurs-de-google-et-yahoo.php
 
Google, fais pas la vierge effarouchee. Tu as participe a tout ca, tu as aide la NSA a espionner les comptes de tes clients. Celui qui se couche avec un chien se reveille avec des puces. :D
C'est exact mais tu dois préciser que derrière cette surveillance les sales ordures travaillent pour l'entité
illégale qui n'a rien d'hébreu . Je répète ce n'est pas suffisant d'avoir des petites infos il y a des choses
qui les dépasse à ces ordures puantes . Il n'y a pas que google il faut l'étendre à d'autres sociétés ou sont
infiltrés les ordures puantes . Le Grand Juge veille .
 
"Stoppez l'espionnage de masse", "Débranchez Big Brother": quelques milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Washington pour exiger une nouvelle loi réformant les programmes de surveillance de la NSA, jugés attentatoires à la vie privée.

Douze ans jour pour jour après l'adoption du Patriot Act, voté dans la foulée du 11-Septembre pour élargir les compétences des services de renseignement dans le domaine de la surveillance des communications, quelque 4.500 personnes selon les organisateurs ont manifesté sous les fenêtres du Capitole, siège du Congrès américain, pour demander la fin de "l'espionnage américain" et des "mensonges".

Arborant des calicots turquoise sur lesquels on pouvait lire "Arrêtez de nous surveiller", les manifestants ont remis au Congrès une pétition signée sur internet par plus de 575.000 personnes et exigeant que les parlementaires "révèlent toute l'étendue des programmes d'espionnage de la NSA", chargée des interceptions des communications.

L'agence de sécurité nationale est sous le feu des critiques depuis cet été à la suite des révélations de son ancien consultant Edward Snowden sur les programmes de surveillance d'internet et des métadonnées téléphoniques de millions d'Américains ainsi que des ressortissants et dirigeants de pays alliés, dont la France et l'Allemagne.

"Ce ne sont pas seulement des Américains qui sont pris dans ce filet. Nous devons résister au nom du reste du monde également", a lancé depuis la tribune Craig Aaron, président de Free Press, l'un des organisateurs. Selon lui, "il ne s'agit pas d'une question de droite ou de gauche, mais de bien et de mal".

"Maintenant nous voulons des actes"

"Pour la première fois (depuis le début de cette polémique, ndlr), nous voyons les gens se rassembler pour défendre leur vie privée", se réjouit Trevor Timm, 28 ans, membre de l'Electronic Frontier Foundation (EFF), l'une des quelque 100 organisations rassemblée dans une coalition hétéroclite créée afin de faire pression sur le Congrès.

Face au scandale, le président Barack Obama a annoncé en août une série de mesures pour assurer plus de transparence dans les programmes de surveillance, notamment la collecte des métadonnées téléphoniques, celui qui choque le plus les Américains.

"Obama a dit beaucoup de choses, maintenant nous voulons voir des actes", prévient le jeune militant vêtu d'un T-Shirt sur lequel on peut lire: "Stop watching us" --"Arrêtez de nous surveiller". A quelques mètres de lui, un autre brandissait une pancarte figurant un ordinateur sur lequel était inscrit "Débranchez Big Brother".

De nouvelles auditions au Congrès sur les programmes de surveillance doivent avoir lieu dans les semaines à venir et plusieurs projets de loi sont en cours d'élaboration pour amender le système.

"Aujourd'hui, aucun appel téléphonique en Amérique n'est passé sans laisser une trace à la NSA. Aujourd'hui, aucune transaction sur internet n'entre ou ne sort d'Amérique sans passer par les mains de la NSA. Nos représentants au Congrès nous disent que ce n'est pas de la surveillance. Ils ont tort", a de son côté déclaré Edward Snowden dans un message adressé aux manifestants --majoritairement âgés d'une vingtaine d'années-- et publié dès jeudi sur internet.

Nombre d'entre eux ont rendu hommage à l'ex-consultant de la NSA, aujourd'hui réfugié en Russie, en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Thank you Edward Snowden".
Le Snowden n'est pas là par hasard .
 
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