Les États-Unis multiplient les démarches pour tenter d'infléchir les Palestiniens sur leur demande d'adhésion à l'Onu.
Les États-Unis ont décidé de batailler jusqu'au bout, malgré de faibles chances de succès, pour convaincre les Palestiniens de renoncer à demander l'adhésion de leur État à l'Onu. Depuis des semaines, le réseau mondial de la diplomatie américaine est mobilisé pour plaider que l'initiative palestinienne ne mènera pas à la paix avec Israël, mais à plus de tensions. «Nous ne voulons négliger aucune démarche», a juré la porte-parole du département d'État, Victoria Nuland, alors que deux émissaires américains, David Hale et Dennis Ross, prenaient pour la énième fois le chemin de la région. Ils doivent être reçus par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Leur dernier voyage, la semaine dernière, n'a rien donné. «Les négociations directes entre les parties (gelées depuis un an, ndlr) sont le seul moyen d'arriver à une solution durable», a martelé la secrétaire d'État, Hillary Clinton.
Mise en garde
Hier, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a mis en garde les Palestiniens contre les «conséquences dures et graves» de leur demande imminente d'adhésion d'un État de Palestine à l'Onu.