Si leur percée aux communales du 12 juin est surtout imputable au système de quota, certaines formations, notamment le Parti authenticité et modernité (PAM), ont activement contribué à cette petite révolution.
« Les acteurs ont changé, mais on joue toujours la même pièce. » Cest ainsi que le chercheur Ali Sedjari, doctorant en droit public à la faculté de Rabat, analyse les résultats des élections communales du 12 juin. Depuis lannonce de lattribution des sièges aux différents partis, tous les bureaux communaux du royaume sont en ébullition. Par le jeu des alliances, parfois improbables, chaque formation politique essaie de conquérir les présidences des communes. « Mais ces alliances ne répondent à aucune logique, ni idéologique, ni politique, ni même éthique. Cela crée de la confusion, estime luniversitaire. Tout ce qui intéresse nos élus, cest le pouvoir. Quand je vois ces marchandages, je ne regrette pas de ne pas avoir voté. »
On est bien loin de lenthousiasme affiché depuis une semaine du côté du ministère de lIntérieur. Pour Chakib Benmoussa, le taux de participation qui sélève à 52,4 %, contre 37 % aux législatives de septembre 2007 mais aussi et surtout laugmentation significative du nombre de femmes élues tendent à prouver que la démocratie marocaine a gagné en maturité. Le 18 juin, lors dune cérémonie à laquelle assistait le Premier ministre Abbas El Fassi, la ministre du Développement social, Nouzha Skalli, a rendu hommage aux candidates. « Ces acquis contribuent à promouvoir limage de notre pays dans le monde. Grâce au partenariat hommes-femmes en politique, nous pouvons gagner le match du Maroc contre la pauvreté et lanalphabétisme, et relever le défi du développement. »
http://www.jeuneafrique.com/Article...election-communale-Les-femmes-arrivent-!.html
« Les acteurs ont changé, mais on joue toujours la même pièce. » Cest ainsi que le chercheur Ali Sedjari, doctorant en droit public à la faculté de Rabat, analyse les résultats des élections communales du 12 juin. Depuis lannonce de lattribution des sièges aux différents partis, tous les bureaux communaux du royaume sont en ébullition. Par le jeu des alliances, parfois improbables, chaque formation politique essaie de conquérir les présidences des communes. « Mais ces alliances ne répondent à aucune logique, ni idéologique, ni politique, ni même éthique. Cela crée de la confusion, estime luniversitaire. Tout ce qui intéresse nos élus, cest le pouvoir. Quand je vois ces marchandages, je ne regrette pas de ne pas avoir voté. »
On est bien loin de lenthousiasme affiché depuis une semaine du côté du ministère de lIntérieur. Pour Chakib Benmoussa, le taux de participation qui sélève à 52,4 %, contre 37 % aux législatives de septembre 2007 mais aussi et surtout laugmentation significative du nombre de femmes élues tendent à prouver que la démocratie marocaine a gagné en maturité. Le 18 juin, lors dune cérémonie à laquelle assistait le Premier ministre Abbas El Fassi, la ministre du Développement social, Nouzha Skalli, a rendu hommage aux candidates. « Ces acquis contribuent à promouvoir limage de notre pays dans le monde. Grâce au partenariat hommes-femmes en politique, nous pouvons gagner le match du Maroc contre la pauvreté et lanalphabétisme, et relever le défi du développement. »
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