Elles viennent le plus souvent du Maghreb, d’Asie et d’Afrique noire, en quête d’un avenir meilleur. Mais se retrouvent parfois réduites à l’état d’esclaves modernes, exploitées par des familles peu scrupuleuses. Dans le monde, près de 22 millions de personnes, dont 5,5 millions d'enfants, sont victimes de la traite d’êtres humains, rapporte l'Organisation internationale du travail (OIT). Mercredi, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté un « plan de lutte contre l'exploitation des êtres humains et le travail forcé ».
En France, difficile de savoir combien de personnes sont concernées par l’esclavage moderne. S’il n’existe pas de chiffres, le phénomène est pourtant bien présent. « Avant la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), créée en novembre 2012, aucun travail de la part des pouvoirs publics n'avait été engagé dans ce sens », explique Sylvie O’Dy, présidente du Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), sur BFMTV. « Pourtant, plus de 185 procès pour esclavage domestique se sont tenus depuis le début des années 2000. Et la France a même été condamnée deux fois par la Cour européenne des droits de l'homme », ajoute-t-elle.
Savoir identifier les victimes
Le gouvernement a donc mis en place une série de mesures, vingt-trois au total, parmi lesquelles la formation des policiers et des gendarmes afin qu’ils puissent mieux identifier les victimes. Très souvent, ces dernières n’osent pas parler, il faut donc savoir les repérer. « On les [identifie] à la manière dont elles sont logées. Si elles ont un lit, si elles dorment par terre, si elles dorment dans un cagibi », précise Sylvie O’Dy, sur Europe 1. « On regarde également la façon dont elles sont nourries, si elles mangent les restes, par exemple. Est-ce qu’elles ont le droit de se laver, est-ce qu’elles sont injuriées, battues ou maltraitées. Est-ce qu’elles sont complètement sous l’emprise de la personne qui les exploite », ajoute la présidente du CCEM.
En 2013, quelque 45 réseaux internationaux de traite d'êtres humains ont été démantelés en France et 662 personnes poursuivies.
http://www.elle.fr/Societe/News/Comment-aider-les-femmes-victimes-d-esclavage-moderne-2704980
En France, difficile de savoir combien de personnes sont concernées par l’esclavage moderne. S’il n’existe pas de chiffres, le phénomène est pourtant bien présent. « Avant la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), créée en novembre 2012, aucun travail de la part des pouvoirs publics n'avait été engagé dans ce sens », explique Sylvie O’Dy, présidente du Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), sur BFMTV. « Pourtant, plus de 185 procès pour esclavage domestique se sont tenus depuis le début des années 2000. Et la France a même été condamnée deux fois par la Cour européenne des droits de l'homme », ajoute-t-elle.
Savoir identifier les victimes
Le gouvernement a donc mis en place une série de mesures, vingt-trois au total, parmi lesquelles la formation des policiers et des gendarmes afin qu’ils puissent mieux identifier les victimes. Très souvent, ces dernières n’osent pas parler, il faut donc savoir les repérer. « On les [identifie] à la manière dont elles sont logées. Si elles ont un lit, si elles dorment par terre, si elles dorment dans un cagibi », précise Sylvie O’Dy, sur Europe 1. « On regarde également la façon dont elles sont nourries, si elles mangent les restes, par exemple. Est-ce qu’elles ont le droit de se laver, est-ce qu’elles sont injuriées, battues ou maltraitées. Est-ce qu’elles sont complètement sous l’emprise de la personne qui les exploite », ajoute la présidente du CCEM.
En 2013, quelque 45 réseaux internationaux de traite d'êtres humains ont été démantelés en France et 662 personnes poursuivies.
http://www.elle.fr/Societe/News/Comment-aider-les-femmes-victimes-d-esclavage-moderne-2704980