Tu ne reponds pas à la question.
Un enfant doit être le fruit d'un amour, et plutôt une finalité qui scelle une relation, pas un pansement sur une jambe de bois, ou l'argument pour que le conjoint reste à tout prix.
Maintenant, je pense à une femme qui approche de la 40 aine, pour peu que le mari ne soit pas un psychopathe, je comprendrais aisément qu'elle fasse un enfant.
J'pense que dans la situation d'un couple il est parfois assez difficile d'avoir assez de recul pour savoir la relation va réellement mal ou si il s'agit seulement d'une crise passagère, on a souvent d'ailleurs envie de croire que tout va s'arranger.
La prise de recul est parfois difficile mais biensur cela n'explique pas tout !
Je suis d'accord avec toi sur la prise de recul nécessaire en période de crise.
La relation est alors malsaine, je sais pas si c'est de la bêtise pour moi tout est une question encore une fois de recul, sortir d'une relation de soumission, ou on se trouve constamment rabaissé est très difficile.
J'pense qu'elles sont conscientes de la situation difficile qu'elles vivent, mais je sais pas non plus si elle s'y complaisent.
L'enfant sera de fait malheureux c'est sur !
Ton post m'interpelle plus sur une capacité incroyable a la résignation dans notre communauté, c'est le mektoub peut-on souvent entendre.
La problematique des relations toxique est assez compliqué et je ne m'y connais pas assez pour apporter une vraie réponse !
Ces femmes en souffrent mais prisonnière de leur incapacité à sortir de cette situation, et cela peut arriver à des femmes très brillantes.
Elles ont une fragilité et une générosité qui en font des proies pour ces pervers narcissiques. Par contre, cela arrive dans nombre de communautés.
Elles restent pour les enfants, par sécurité financière, parce qu'elles ont honte de divorcer etc. en mettant parfois leur santé (déjà psychologique) et physique en jeu.
On ne peut pas comprendre quand on est cartésien mais le mec va jouer sur les deux tableaux: le bâton et la carotte. Tour à tour bourreau et sauveur jusqu'à sucer tout le sang de sa victime. Souvent, personne ne le sait car ils savent donner l'apparence du gendre idéal d'où le sentiment de culpabilité de la femme qui n'ose pas en parler et passer pour une parano et folle.
J'ai connu une femme dans ce cas, et bien je peux dire que ce n'est pas si simple de se libérer du joug de son bourreau car il y a un réel conditionnement.
Exactement!