Abdelilah Benkirane et son parti le PJD se sont livrés à une impressionnante démonstration de force dimanche 25 septembre à Rabat en faisant salle comble dans les locaux du Complexe Moulay Abdallah à l’occasion du lancement de la campagne électorale pour les législatives du 7 octobre prochain.
12 000, 20 000, ou même 25 000 personnes, venues des quatre coins du Royaume, ont assisté à ce meeting au cours duquel le Parti de la Justice et du Développement a voulu à la fois montrer sa force, sa popularité, sa représentativité, sa capacité organisationnelle, mais aussi les grands moyens financiers qu’il pouvait engager pour réussir une telle gageure…
Sous le regard attentif et admiratif des caciques du parti, Si Abdelilah s’est livré à son exercice favori, l’interpellation des « masses », dans son langage de prédilection, l’arabe dialectal, afin de prouver sa proximité avec son électorat, celui des classes populaires essentiellement.
Un meeting à la Pyrrhus ?
Mais, contrairement à de précédentes occasions, le leader charismatique et chantre du populisme, s’est bien gardé d’évoquer cette fois-ci les crocodiles et autres esprits malins qui, en sous-main et dans l’ombre, entreprennent inlassablement d’organiser le « tahakkoum »…
Pour l’occasion, le chef du PJD est resté sobre, mais incisif, en évitant soigneusement les propos polémistes, désireux de montrer sans doute à ceux qui sont « plus haut » que le sens d’une remontrance adressée à son partenaire et ami Nabil Benabdallah avait été parfaitement compris.
Ce meeting, qui en dit long encore une fois sur les capacités organisationnelles et mobilisatrices du PJD aura, incontestablement, produit l’effet escompté et même au-delà des attentes de ses initiateurs…
Le Parti de la Justice et du Développement a les moyens de faire monter sur Rabat plusieurs milliers de militants et de sympathisants. Il peut les transporter, les nourrir, les affubler de drapeaux et de banderoles, les « chauffer » avant l’arrivée du « zaïm » et les ramener chez eux, dans l’ordre, la discipline et la ferveur.
12 000, 20 000, ou même 25 000 personnes, venues des quatre coins du Royaume, ont assisté à ce meeting au cours duquel le Parti de la Justice et du Développement a voulu à la fois montrer sa force, sa popularité, sa représentativité, sa capacité organisationnelle, mais aussi les grands moyens financiers qu’il pouvait engager pour réussir une telle gageure…
Sous le regard attentif et admiratif des caciques du parti, Si Abdelilah s’est livré à son exercice favori, l’interpellation des « masses », dans son langage de prédilection, l’arabe dialectal, afin de prouver sa proximité avec son électorat, celui des classes populaires essentiellement.
Un meeting à la Pyrrhus ?
Mais, contrairement à de précédentes occasions, le leader charismatique et chantre du populisme, s’est bien gardé d’évoquer cette fois-ci les crocodiles et autres esprits malins qui, en sous-main et dans l’ombre, entreprennent inlassablement d’organiser le « tahakkoum »…
Pour l’occasion, le chef du PJD est resté sobre, mais incisif, en évitant soigneusement les propos polémistes, désireux de montrer sans doute à ceux qui sont « plus haut » que le sens d’une remontrance adressée à son partenaire et ami Nabil Benabdallah avait été parfaitement compris.
Ce meeting, qui en dit long encore une fois sur les capacités organisationnelles et mobilisatrices du PJD aura, incontestablement, produit l’effet escompté et même au-delà des attentes de ses initiateurs…
Le Parti de la Justice et du Développement a les moyens de faire monter sur Rabat plusieurs milliers de militants et de sympathisants. Il peut les transporter, les nourrir, les affubler de drapeaux et de banderoles, les « chauffer » avant l’arrivée du « zaïm » et les ramener chez eux, dans l’ordre, la discipline et la ferveur.