Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé devant 700 maires réunis à Paris que les propriétaires publics et privés recevraient «1000 euros par place » supplémentaire créée d'ici 2017.
«1000 euros par place». C'est le montant qui sera versé aux communes qui mettront en place des dispositifs d'hébergement pour les réfugiés d'ici 2017, a annoncé ce samedi matin le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, devant plusieurs centaines de maires réunis à la maison de la Chimie à Paris.
Des «aides complémentaires à destination des propriétaires publics et privés» qui mobiliseront des locaux d'accueil pour l'hébergement et le logement sont également prévues, à hauteur de «1000 euros par logement concerné», a-t-il ajouté avant d'évoquer le recours possible à un «fonds de soutien au financement de l'investissement» pour les opérations lourdes de création de locaux d'hébergement ou de logements.
De nouvelles places d'hébergement vont être financées, a pour sa part annoncé Manuel Valls, qui doit donner un nombre précis mercredi devant l'Assemblée nationale. Ces places concernent notamment les centres d'accueil des demandeurs d'asile (Cada), dont le dispositif de 25.000 places environ ne suffit pas à loger l'ensemble des demandeurs, avait indiqué M. Cazeneuve.
Répondant aux inquiétudes des associations, le premier ministre Manuel Valls s'est engagé à ce que les nouvelles mesures d'aide aux réfugiés ne se fassent pas au détriment des sans-abri, promettant de débloquer les crédits nécessaires pour les sans domicile fixe, notamment pour l'hiver. Ils seront débloqués «dans les prochaines semaines, afin que le bouclage de l'année 2015 et le début de la saison hivernale se déroulent dans les meilleures conditions», a-t-il assuré.
Un coordinateur pour chaque département
Lors de cette réunion qui s'est achevée en début d'après-midi, un guide d'une trentaine de pages a été distribués aux 700 édiles présents à la maison de la Chimie. Composé de fiches pratiques, ce fascicule revient notamment sur «le parcours du demandeur d'asile», les différents types de logements existants pour les demandeurs d'asile et «le dispositif d'accueil et d'intégration des réfugiés». Il répond également aux interrogations de certains édiles: «Si une famille souhaite accueillir un réfugié, que faut-il lui conseiller?» ou encore «Puis-je choisir l'origine du réfugié que j'envisage d'accueillir?» Outre ce «mode d'emploi», un coordinateur sera nommé dans chaque département par le préfet afin de faciliter la démarche des villes «solidaires». Il aidera les maires du département à s'organiser et à mettre en oeuvre l'accueil des réfugiés.
Interrogé par Le Figaro.fr, le maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, s'est félicité pour sa part qu'aucune commune ne se voit imposer une mesure d'accueil des réfugiés, comme l'avaient réclamé l'Association des maires de France (AMF) et l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF). En revanche, celui qui se dit prêt à accueillir des «réfugiés de guerre» au sein de sa ville s'est montré plus dubitatif concernant la fameuse enveloppe que veut octroyer l'Etat aux communes solidaires. «Ce n'est pas avec 1000 euros de plus ou de moins que cela va faire changer d'avis certains maires, estime-t-il. Personnellement, j'estime que nous sommes dans une situation d'urgence humanitaire. Je n'ai pas besoin de cette prime tout à fait symbolique pour m'en convaincre», a-t-il commenté. Dans une autre interview accordée hier au Figaro, il expliquait comment sa ville se préparait .L'élu LR veut notamment utiliser des logements sociaux vacants pour pouvoir héberger les nouveaux arrivants.
«1000 euros par place». C'est le montant qui sera versé aux communes qui mettront en place des dispositifs d'hébergement pour les réfugiés d'ici 2017, a annoncé ce samedi matin le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, devant plusieurs centaines de maires réunis à la maison de la Chimie à Paris.
Des «aides complémentaires à destination des propriétaires publics et privés» qui mobiliseront des locaux d'accueil pour l'hébergement et le logement sont également prévues, à hauteur de «1000 euros par logement concerné», a-t-il ajouté avant d'évoquer le recours possible à un «fonds de soutien au financement de l'investissement» pour les opérations lourdes de création de locaux d'hébergement ou de logements.
De nouvelles places d'hébergement vont être financées, a pour sa part annoncé Manuel Valls, qui doit donner un nombre précis mercredi devant l'Assemblée nationale. Ces places concernent notamment les centres d'accueil des demandeurs d'asile (Cada), dont le dispositif de 25.000 places environ ne suffit pas à loger l'ensemble des demandeurs, avait indiqué M. Cazeneuve.
Répondant aux inquiétudes des associations, le premier ministre Manuel Valls s'est engagé à ce que les nouvelles mesures d'aide aux réfugiés ne se fassent pas au détriment des sans-abri, promettant de débloquer les crédits nécessaires pour les sans domicile fixe, notamment pour l'hiver. Ils seront débloqués «dans les prochaines semaines, afin que le bouclage de l'année 2015 et le début de la saison hivernale se déroulent dans les meilleures conditions», a-t-il assuré.
Un coordinateur pour chaque département
Lors de cette réunion qui s'est achevée en début d'après-midi, un guide d'une trentaine de pages a été distribués aux 700 édiles présents à la maison de la Chimie. Composé de fiches pratiques, ce fascicule revient notamment sur «le parcours du demandeur d'asile», les différents types de logements existants pour les demandeurs d'asile et «le dispositif d'accueil et d'intégration des réfugiés». Il répond également aux interrogations de certains édiles: «Si une famille souhaite accueillir un réfugié, que faut-il lui conseiller?» ou encore «Puis-je choisir l'origine du réfugié que j'envisage d'accueillir?» Outre ce «mode d'emploi», un coordinateur sera nommé dans chaque département par le préfet afin de faciliter la démarche des villes «solidaires». Il aidera les maires du département à s'organiser et à mettre en oeuvre l'accueil des réfugiés.
Interrogé par Le Figaro.fr, le maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, s'est félicité pour sa part qu'aucune commune ne se voit imposer une mesure d'accueil des réfugiés, comme l'avaient réclamé l'Association des maires de France (AMF) et l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF). En revanche, celui qui se dit prêt à accueillir des «réfugiés de guerre» au sein de sa ville s'est montré plus dubitatif concernant la fameuse enveloppe que veut octroyer l'Etat aux communes solidaires. «Ce n'est pas avec 1000 euros de plus ou de moins que cela va faire changer d'avis certains maires, estime-t-il. Personnellement, j'estime que nous sommes dans une situation d'urgence humanitaire. Je n'ai pas besoin de cette prime tout à fait symbolique pour m'en convaincre», a-t-il commenté. Dans une autre interview accordée hier au Figaro, il expliquait comment sa ville se préparait .L'élu LR veut notamment utiliser des logements sociaux vacants pour pouvoir héberger les nouveaux arrivants.