En moyenne, 39 personnes ont été lynchées chaque année entre1876 et 1965. L'année dernière, 258 Afro-Américains ont été tués par la police.
Le climat est à nouveau tendu aux États-Unis, après la mort de deux noirs, Alton Sterling à Bâton-Rouge et Philando Castile à Falcon Heights, tués par la police à deux jours d'intervalle. Une fusillade contre des policiers lors d'un rassemblement à Dallas pour protester contre les violences policières a fait au moins cinq morts jeudi 7 juillet.
Depuis le début de l'année 2016, environ 123 Afro-Américains ont été tués par la police américaine. C'est bien plus que le nombre de noirs lynchés en dehors de tout procès par des Blancs chaque année durant la ségrégation, fait remarquer le magazine Quartz, qui a fait la comparaison.
La ségrégation raciale aux États-Unis, qui s'est déroulée de 1876 à 1965, a engendré un lot considérable d'injustices. Les lois Jim Craw octroyaient des droits aux citoyens selon leur couleur de peau, touchant tous les domaines de la vie citoyenne: école, transports publics, droit de vote. Et ces lois et ce climat raciste ont aussi tué: de nombreux noirs ont été lynchés, souvent pris en photo après ces meurtres commis par la population blanche, qui exhibait fièrement des corps pendant au bout d'une corde.
Ainsi, 2.911 noirs ont été tués de la sorte entre 1890 et 1965, selon l'université Tuskegee en Alabama. Environ 39 personnes par an. La pire année, 1892, a fait 161 morts, selon ce décompte.
Le nombre d'Afro-Américians tués pas la police l'année dernière est bien plus élevé: 258 personnes sont mortes sous ces balles. «Et si l'on ne compte que les personnes non-armées, fait remarquer Quartz, le chiffre reste ahurissant. Cela fait 38 personnes, à peu près autant que la moyenne durant la ségrégation.» Des chiffres à nuancer en précisant que le nombre d'Afro-américain a triplé entre 1940 et 2010.
Le climat est à nouveau tendu aux États-Unis, après la mort de deux noirs, Alton Sterling à Bâton-Rouge et Philando Castile à Falcon Heights, tués par la police à deux jours d'intervalle. Une fusillade contre des policiers lors d'un rassemblement à Dallas pour protester contre les violences policières a fait au moins cinq morts jeudi 7 juillet.
Depuis le début de l'année 2016, environ 123 Afro-Américains ont été tués par la police américaine. C'est bien plus que le nombre de noirs lynchés en dehors de tout procès par des Blancs chaque année durant la ségrégation, fait remarquer le magazine Quartz, qui a fait la comparaison.
La ségrégation raciale aux États-Unis, qui s'est déroulée de 1876 à 1965, a engendré un lot considérable d'injustices. Les lois Jim Craw octroyaient des droits aux citoyens selon leur couleur de peau, touchant tous les domaines de la vie citoyenne: école, transports publics, droit de vote. Et ces lois et ce climat raciste ont aussi tué: de nombreux noirs ont été lynchés, souvent pris en photo après ces meurtres commis par la population blanche, qui exhibait fièrement des corps pendant au bout d'une corde.
Ainsi, 2.911 noirs ont été tués de la sorte entre 1890 et 1965, selon l'université Tuskegee en Alabama. Environ 39 personnes par an. La pire année, 1892, a fait 161 morts, selon ce décompte.
Le nombre d'Afro-Américians tués pas la police l'année dernière est bien plus élevé: 258 personnes sont mortes sous ces balles. «Et si l'on ne compte que les personnes non-armées, fait remarquer Quartz, le chiffre reste ahurissant. Cela fait 38 personnes, à peu près autant que la moyenne durant la ségrégation.» Des chiffres à nuancer en précisant que le nombre d'Afro-américain a triplé entre 1940 et 2010.