Laâyoune – Boujdour – Sakia Al Hamraâ: Prolongement naturel de l’écosystème d’Oued Noun, la région de Sakia Al Hamraâ constitue un trait d’union entre cet ecosystème et la région d’Oued Eddahab. Malheureusement, le découpage colonial l’a arbitrairement démembré en vertu de l’accord de partage, la soumettant ainsi, autant qu’Oued Eddahab, à l’autorité espagnole.
Située dans le prolongement direct de Tarfaya (la province marocaine méridionale) qui s’étend le long de l’océan atlantique jusqu’au cap dénommé Boujdour, ou Boukhadour si on prononce ce nom en espagnol, la région de Sakia Al Hamraâ est délimitée au Nord par le Cap de Tarfaya (Cap Joubi) et plus précisément « Attah » et au Sud par le Cap Vert de Boujdour.
S’agissant des origines de ce nom, force est de relever que rares sont les indications historiques à ce propos, à l’exception de certains récits oraux qui considèrent que le nom est emprunté à l’oued qui traversait cette région, dénommé jadis « Oued Sakia Al Khadraâ ». Les habitants de cette région ont été cependant contraints à détruire et à celer certaines sources d’eau avant de s’enfuir en raison de l’exode de certains groupes humains originaires de l’Adrar mauritanien (Chenguit) qui ont occupé de force cet espace. Devenue, une décennie après, un espace peu productif et dépourvu d’assez de verdure, la région auraitété renommée par conséquent « Sakia Al Hamraâ ».
Parmi les plus importantes villes de la région d’Oued Sakia Al Hamraâ, on cite :
- Laâyoune : connu jadis sous le nom « Aâyoun Al Madlachaoui » en référence à « Madlach », cette ville était à l’origine une sorte d’oasis, qui s’est transformée par la suite en « Madchar Bani Achrine ». Les récits oraux avancent que l’abondance des sources d’eaux dans cette zone est à l’origine de sa dénomination ;
- Boujdour : située sur une pente, cette zone domine le golfe marin d’Oued Sakia Al Hamraâ au niveau du point dénommé le « Cap Vert », considéré comme étant l’extrémité Nord de la région d’Oued Eddahab. Son site est considéré parmi les sites marins les plus difficiles, ayant enregistré le naufrage de plusieurs navires européens d’exploration. On estime que le nom de cette zone trouve son origine dans les sons générés par le contact des vagues houleuses avec les rochers. En effet, quand il traverse le Cap Boujdour, le vent engendre des sons graves disparates, alors que le sable doux emporté par le vent produit un sifflement et
des mélodies douces et harmonieuses. A côté de ces principales villes, la région Sakia Al Hamraâ compte également plusieurs villages (madachir) dispersés, dont notamment madchar Ahmed Laâroussi, Madchar Akhafnir, Al Hakounia, Haouzat Tifariti, Addaoura, Tardir, Al Marssa, Bir lehlou, Al Farsia, Ajdiria, etc
Située dans le prolongement direct de Tarfaya (la province marocaine méridionale) qui s’étend le long de l’océan atlantique jusqu’au cap dénommé Boujdour, ou Boukhadour si on prononce ce nom en espagnol, la région de Sakia Al Hamraâ est délimitée au Nord par le Cap de Tarfaya (Cap Joubi) et plus précisément « Attah » et au Sud par le Cap Vert de Boujdour.
S’agissant des origines de ce nom, force est de relever que rares sont les indications historiques à ce propos, à l’exception de certains récits oraux qui considèrent que le nom est emprunté à l’oued qui traversait cette région, dénommé jadis « Oued Sakia Al Khadraâ ». Les habitants de cette région ont été cependant contraints à détruire et à celer certaines sources d’eau avant de s’enfuir en raison de l’exode de certains groupes humains originaires de l’Adrar mauritanien (Chenguit) qui ont occupé de force cet espace. Devenue, une décennie après, un espace peu productif et dépourvu d’assez de verdure, la région auraitété renommée par conséquent « Sakia Al Hamraâ ».
Parmi les plus importantes villes de la région d’Oued Sakia Al Hamraâ, on cite :
- Laâyoune : connu jadis sous le nom « Aâyoun Al Madlachaoui » en référence à « Madlach », cette ville était à l’origine une sorte d’oasis, qui s’est transformée par la suite en « Madchar Bani Achrine ». Les récits oraux avancent que l’abondance des sources d’eaux dans cette zone est à l’origine de sa dénomination ;
- Boujdour : située sur une pente, cette zone domine le golfe marin d’Oued Sakia Al Hamraâ au niveau du point dénommé le « Cap Vert », considéré comme étant l’extrémité Nord de la région d’Oued Eddahab. Son site est considéré parmi les sites marins les plus difficiles, ayant enregistré le naufrage de plusieurs navires européens d’exploration. On estime que le nom de cette zone trouve son origine dans les sons générés par le contact des vagues houleuses avec les rochers. En effet, quand il traverse le Cap Boujdour, le vent engendre des sons graves disparates, alors que le sable doux emporté par le vent produit un sifflement et
des mélodies douces et harmonieuses. A côté de ces principales villes, la région Sakia Al Hamraâ compte également plusieurs villages (madachir) dispersés, dont notamment madchar Ahmed Laâroussi, Madchar Akhafnir, Al Hakounia, Haouzat Tifariti, Addaoura, Tardir, Al Marssa, Bir lehlou, Al Farsia, Ajdiria, etc
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