Des fragments du livre saint de l'Islam conservés à l'Université de Brimingham ont été datés au carbone 14. Ils seraient vieux de 1370 ans. Le manuscrit remonterait ainsi au milieu du 7e siècle.
Dénichés dans les années 1920, ces fragments du Coran sont conservés depuis un siècle à la bibliothèque de l'université de Birmingham, au Royaume-Uni.
La datation au carbone 14 a permis de déterminer leur ancienneté: celle-ci serait d'au moins 1370 ans!
Ils pourraient ainsi avoir été rédigés autour de 645 après J-C et feraient partie des plus anciens fragments du livre saint jamais découverts.
Pour mener à bien leur enquête, les scientifiques ont eu recours au département de datation au radiocarbone de l'université d'Oxford. La datation au radiocarbone est une méthode qui permet de déterminer l'intervalle de temps écoulé entre la conception d'un objet ou la mort d'un organisme vivant en mesurant l'activité radiologique du carbone 14. Les tests ont déterminé que les fragments rédigés sur des peaux de mouton en hijazi, la forme le style calligraphique arabe le plus ancien, ont 95% de chances d'avoir été écrits entre 568 et 645 ap. J-C.
L'auteur des fragments pourrait avoir connu le Prophète
Le manuscrit fait partie d'une collection de 3000 documents du Moyen-Orient, rassemblés par Alphonse Mingana dans les années 1920, un prêtre né près de Mossoul, une ville situé dans le nord de l'actuel l'Irak.
"Lorsque j'ai vu ces pages, j'ai été très ému", soutient Muhammad Afzal, le recteur de la mosquée centrale de Birmingham. "Découvrir que nous avions un des plus vieux fragments du Coran au monde a été incroyablement excitant", renchérit une chercheuse de l'université à la BBC.
De fait, ces fragments permettent d'avancer de nombreuses hypothèses. "La personne qui l'a écrit pourrait bien avoir connu le prophète Mahomet. Il l'a probablement vu, il l'a peut être entendu prêcher. Il l'a même peut-être connu personnellement", indique le Professeur Thomas au média britannique. De fait, le Prophète est mort en 632 après J-C.
l'express
mam
Dénichés dans les années 1920, ces fragments du Coran sont conservés depuis un siècle à la bibliothèque de l'université de Birmingham, au Royaume-Uni.
La datation au carbone 14 a permis de déterminer leur ancienneté: celle-ci serait d'au moins 1370 ans!
Ils pourraient ainsi avoir été rédigés autour de 645 après J-C et feraient partie des plus anciens fragments du livre saint jamais découverts.
Pour mener à bien leur enquête, les scientifiques ont eu recours au département de datation au radiocarbone de l'université d'Oxford. La datation au radiocarbone est une méthode qui permet de déterminer l'intervalle de temps écoulé entre la conception d'un objet ou la mort d'un organisme vivant en mesurant l'activité radiologique du carbone 14. Les tests ont déterminé que les fragments rédigés sur des peaux de mouton en hijazi, la forme le style calligraphique arabe le plus ancien, ont 95% de chances d'avoir été écrits entre 568 et 645 ap. J-C.
L'auteur des fragments pourrait avoir connu le Prophète
Le manuscrit fait partie d'une collection de 3000 documents du Moyen-Orient, rassemblés par Alphonse Mingana dans les années 1920, un prêtre né près de Mossoul, une ville situé dans le nord de l'actuel l'Irak.
"Lorsque j'ai vu ces pages, j'ai été très ému", soutient Muhammad Afzal, le recteur de la mosquée centrale de Birmingham. "Découvrir que nous avions un des plus vieux fragments du Coran au monde a été incroyablement excitant", renchérit une chercheuse de l'université à la BBC.
De fait, ces fragments permettent d'avancer de nombreuses hypothèses. "La personne qui l'a écrit pourrait bien avoir connu le prophète Mahomet. Il l'a probablement vu, il l'a peut être entendu prêcher. Il l'a même peut-être connu personnellement", indique le Professeur Thomas au média britannique. De fait, le Prophète est mort en 632 après J-C.
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