Washington – « Pour des raisons économiques liées à l’existence supposée de richesse en hydrocarbures, L’Espagne a toujours eu des visées sur les eaux territoriales adjacentes aux iles canaries et depuis plusieurs années elle visait à étendre sa souveraineté sur cette zone au-delà des 200 milles marines.
<< Pourquoi l’Espagne a-t-elle choisi de rouvrir en ce moment ce dossier d’extension des eaux territoriales?
Pour des raisons économiques liées a l’existence supposée de richesse en hydrocarbures, L’Espagne a toujours eu des visées sur les eaux territoriales adjacentes aux iles canaries et depuis plusieurs années elle visait étendre sa souveraineté sur cette zone au-delà des 200 milles marines. Dans cette optique, et conformément à la pratique établie par la commission onusienne chargée de l’étude des demandes d’extension de souveraineté sur les eaux territoriales, les états membres sont tenus de présenter les éléments préliminaires qui soutiennent leur position 5 ans au préalable avant la présentation des arguments scientifiques. Chose que l’Espagne a fait, car elle avait présenté ces éléments dès le 11 mai 2009. Cinq après, l’Espagne défendra l’été prochain sa position devant la Commission des limites du plateau continental de l’ONU. Par conséquent, il ne faudrait pas donner une lecture politique quelconque a la démarche du gouvernement espagnol, car celle-ci rentre dans le cadre du délai prévu par les instances onusiennes pour se pencher sur l’études de toute demande extension des zones territoriales présentée par les états membres.
Sur le plan du droit international, quelles sont ses chances de faire aboutir sa requête?
La position de l’Espagne concernant l’extension de sa zone maritime au-delà des 200 milles marines est étayée par le droit international. Conformément à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer de 1982, la frontière maritime de tous les états membres est fixée à 200 milles marines depuis la ligne de leurs côtes. Mais la même convention permet aux états membres d’étendre leurs eaux territoriales jusqu’à 350 mille marines. Ceci étant dit, même si l’Espagne se prévaut du droit international pour étayer sa position, il y’a peu de chance que sa demande aboutisse.
D’une part, il faut tenir en compte que la majorité des demandes présentées par les états membres dans ce sens n’ont pas abouti. Sur 77 demandes enregistrées auprès de la Commission des limites du plateau continental de l’ONU, 17 demandes seulement ont abouti. De l’autre part, il y’a un différend entre le Maroc et l’Espagne sur la délimitation de cette zone maritime, sans oublier l’absence d’une solution définitive a la question du Sahara. Ces éléments seront forcément pris en compte par la commission onusienne et ne joueront pas en faveur de la demande espagnole.
<< Pourquoi l’Espagne a-t-elle choisi de rouvrir en ce moment ce dossier d’extension des eaux territoriales?
Pour des raisons économiques liées a l’existence supposée de richesse en hydrocarbures, L’Espagne a toujours eu des visées sur les eaux territoriales adjacentes aux iles canaries et depuis plusieurs années elle visait étendre sa souveraineté sur cette zone au-delà des 200 milles marines. Dans cette optique, et conformément à la pratique établie par la commission onusienne chargée de l’étude des demandes d’extension de souveraineté sur les eaux territoriales, les états membres sont tenus de présenter les éléments préliminaires qui soutiennent leur position 5 ans au préalable avant la présentation des arguments scientifiques. Chose que l’Espagne a fait, car elle avait présenté ces éléments dès le 11 mai 2009. Cinq après, l’Espagne défendra l’été prochain sa position devant la Commission des limites du plateau continental de l’ONU. Par conséquent, il ne faudrait pas donner une lecture politique quelconque a la démarche du gouvernement espagnol, car celle-ci rentre dans le cadre du délai prévu par les instances onusiennes pour se pencher sur l’études de toute demande extension des zones territoriales présentée par les états membres.
Sur le plan du droit international, quelles sont ses chances de faire aboutir sa requête?
La position de l’Espagne concernant l’extension de sa zone maritime au-delà des 200 milles marines est étayée par le droit international. Conformément à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer de 1982, la frontière maritime de tous les états membres est fixée à 200 milles marines depuis la ligne de leurs côtes. Mais la même convention permet aux états membres d’étendre leurs eaux territoriales jusqu’à 350 mille marines. Ceci étant dit, même si l’Espagne se prévaut du droit international pour étayer sa position, il y’a peu de chance que sa demande aboutisse.
D’une part, il faut tenir en compte que la majorité des demandes présentées par les états membres dans ce sens n’ont pas abouti. Sur 77 demandes enregistrées auprès de la Commission des limites du plateau continental de l’ONU, 17 demandes seulement ont abouti. De l’autre part, il y’a un différend entre le Maroc et l’Espagne sur la délimitation de cette zone maritime, sans oublier l’absence d’une solution définitive a la question du Sahara. Ces éléments seront forcément pris en compte par la commission onusienne et ne joueront pas en faveur de la demande espagnole.