Pour faire face à la forte hausse des agressions quils subissent, les vigiles des ensembles sociaux parisiens seront armés de matraques et de bombes lacrymogènes
Des bâtons de défense et des bombes lacrymogènes. Désormais, les agents de sécurité du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance), chargés le soir et la nuit dassurer la sécurité des ensembles sociaux, seront armés. Une réponse aux multiples agressions dont sont victimes chaque année ces vigiles employés par un groupement dintérêt économique (GIE) qui réunit limmense majorité des bailleurs de la Ville.
Récemment publié au « Journal officiel », le décret devrait être mis en application dans quelques semaines, le temps dobtenir les autorisations nécessaires, délivrées par le préfet de police, et dorganiser la formation des quelque 200 agents du GPIS. « Une mesure très attendue par les vigiles », selon Philippe Goujon, le député-maire (UMP) du XVe arrondissement, qui avait fait adopter lamendement nécessaire à larmement des agents dans le cadre de la loi Estrosi sur les violences en bandes.
Plus dune centaine de blessés en service chaque année
« Avec la Ville de Paris, souligne-t-il, nous avons constaté que le nombre de blessés en service dépassait la centaine chaque année. Il devenait urgent de les pourvoir de moyens de défense. Le tonfa nous semblait larme la plus adaptée aux situations auxquelles ils sont confrontés. » Ces matraques, auxquelles a été ajoutée une poignée facilitant le maniement, sont soumises à une stricte réglementation administrative. Les vigiles du GPIS devront obtenir chacun lautorisation du préfet (valable cinq ans) et pourront les utiliser exclusivement dans le cadre de leur mission. Une fois celle-ci achevée, les tonfas seront rangés dans un local sécurisé. Les vigiles bénéficieront, en outre, dune formation spécifique sanctionnée par un certificat de réussite.
6000 rondes avec la police
En 2008, 114 agents ont été blessés durant leur service dans les ensembles HLM les plus sensibles de la capitale. Et 120 lont été en 2009. Depuis, le nombre dagressions na cessé daugmenter. Les vigiles, qui allaient jusquà présent sans la moindre protection au contact des bandes, ne disposent daucun pouvoir de police et doivent se contenter de maîtriser ceux qui posent problème en attendant larrivée des fonctionnaires. « Mais, depuis le mois doctobre dernier, souligne Philippe Goujon, agents du GPIS et policiers patrouillent de plus en plus souvent ensemble, dans le cadre du plan de reconquête des halls dimmeubles initié par le préfet. Quelque 6000 rondes communes ont été effectuées et ont permis une centaine darrestations. »
http://www.leparisien.fr/paris-75/p...s-des-hlm-seront-armes-03-01-2012-1794199.php
Des bâtons de défense et des bombes lacrymogènes. Désormais, les agents de sécurité du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance), chargés le soir et la nuit dassurer la sécurité des ensembles sociaux, seront armés. Une réponse aux multiples agressions dont sont victimes chaque année ces vigiles employés par un groupement dintérêt économique (GIE) qui réunit limmense majorité des bailleurs de la Ville.
Récemment publié au « Journal officiel », le décret devrait être mis en application dans quelques semaines, le temps dobtenir les autorisations nécessaires, délivrées par le préfet de police, et dorganiser la formation des quelque 200 agents du GPIS. « Une mesure très attendue par les vigiles », selon Philippe Goujon, le député-maire (UMP) du XVe arrondissement, qui avait fait adopter lamendement nécessaire à larmement des agents dans le cadre de la loi Estrosi sur les violences en bandes.
Plus dune centaine de blessés en service chaque année
« Avec la Ville de Paris, souligne-t-il, nous avons constaté que le nombre de blessés en service dépassait la centaine chaque année. Il devenait urgent de les pourvoir de moyens de défense. Le tonfa nous semblait larme la plus adaptée aux situations auxquelles ils sont confrontés. » Ces matraques, auxquelles a été ajoutée une poignée facilitant le maniement, sont soumises à une stricte réglementation administrative. Les vigiles du GPIS devront obtenir chacun lautorisation du préfet (valable cinq ans) et pourront les utiliser exclusivement dans le cadre de leur mission. Une fois celle-ci achevée, les tonfas seront rangés dans un local sécurisé. Les vigiles bénéficieront, en outre, dune formation spécifique sanctionnée par un certificat de réussite.
6000 rondes avec la police
En 2008, 114 agents ont été blessés durant leur service dans les ensembles HLM les plus sensibles de la capitale. Et 120 lont été en 2009. Depuis, le nombre dagressions na cessé daugmenter. Les vigiles, qui allaient jusquà présent sans la moindre protection au contact des bandes, ne disposent daucun pouvoir de police et doivent se contenter de maîtriser ceux qui posent problème en attendant larrivée des fonctionnaires. « Mais, depuis le mois doctobre dernier, souligne Philippe Goujon, agents du GPIS et policiers patrouillent de plus en plus souvent ensemble, dans le cadre du plan de reconquête des halls dimmeubles initié par le préfet. Quelque 6000 rondes communes ont été effectuées et ont permis une centaine darrestations. »
http://www.leparisien.fr/paris-75/p...s-des-hlm-seront-armes-03-01-2012-1794199.php